Le salon FinanceTec 2007, qui a ouvert ses portes, dimanche au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger, et qui s'achèvera aujourd'hui se veut une exposition hautement spécialisée qui vise à promouvoir les nouveaux outils financiers afin de s'allier à la réforme financière. Ce salon qui a duré 3 jours a programmé, hier, des ateliers basés sur les différents aspects et notions financières. Le capital investissement était l'un des thèmes débattus lors de ces ateliers. Dans le même contexte et selon Emad Al Saleh, directeur de North Africa Holding Company, les entreprises algériennes doivent bénéficier des synergies régionales. Il ajoutera que le capital investissement peut être plus qu'un simple apport financier et permettra de créer des leaders régionaux. De son côté, M Zain Latif, vice-président de Merrill lynch, a décrit les possibilités et structures de financement adaptées au contexte algérien. Merrill Lynch est l'une des plus grandes banques d'affaires au monde, en termes d'encours sous gestion et de services financiers offerts aux clients. Autres thèmes exposés, le faible développement du marché financier en Algérie qui ne permet pas de jouer le rôle de financement direct de l'économie, malgré les coûts moindres et la mobilisation de l'épargne qu'il peut engendrer. Le financement de l'économie repose par conséquent exclusivement sur le secteur bancaire, ce qui rend d'autant plus nécessaire la réforme en cours La firme américaine Oracle, qui était présente lors de ces ateliers techniques a montré un intérêt croissant à l'égard du marché algérien et a proposé ses services aux institutions financières telles que les banques et compagnies d'assurance. En tout cas, la firme travaille d'ores déjà en partenariat avec des entreprises telles que la Sonatrach, Sonelgaz ou la Banque nationale d'Algérie (BNA). Les conférenciers ont axé leurs interventions sur l'appui des différents acteurs du secteur financier algérien ainsi que son cadre institutionnel afin de renforcer les capacités de mobilisation des ressources, de commercialisation des services financiers modernes et d'investissement dans des entreprises performantes dans un contexte de concurrence accrue. Selon les conférenciers, divers produits financiers enregistrent un grand retard tels que le capital investissement en Algérie, le rating, le factoring. Ils ont ajouté que la réforme, si elle a jusqu'à présent été productrice de certains résultats, n'a pas avancé au rythme souhaité. Selon certains observateurs, la réforme bancaire n'a rien donné. L'examen des problèmes financiers en Algérie relève des grands chantiers et défis que doivent relever nos banques afin de faire face à la concurrence des banques étrangères. La vitrine phare de l'industrie financière sera parfaitement intégrée dans l'événement jalon de la communauté algérienne du commerce des TIC. Il est certain que les exposants de FinanceTec 2007 ne manqueront pas de profiter tant de la qualité que du nombre de décideurs, environ 8 000, qui, depuis 2001, ont pris coutume de participer chaque automne à cet événement incontournable des TIC. Ce salon s'adresse aux agents décideurs acheteurs de produits IT et aux sélectionneurs qui détiennent un réel pouvoir de décision, sont influents et qui cherchent activement à trouver de nouvelles solutions TIC ou des améliorations possibles pour leur infrastructure TIC déjà en place. FinanceTec 2007 offre donc aux vendeurs et fournisseurs des solutions financières et d'équipements à la pointe du progrès.