En marge de la réunion spéciale de haut niveau du Comité des Nations Unies contre le terrorisme, dont la thématique est "les combattants étrangers", a indiqué, hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. En effet, le ministre des Affaires maghrébines, et africaines et de la Coppération internationale Abdelkader Messahel, s'est rendu hier à Madrid pour une visite de deux jours, et ce, pour représenter l'Algérie à cette réunion. Cette participation intervient à l'invitation du ministre espagnol des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a-t-on précisé. A cette occasion, M. Messahel "développera la position de l'Algérie sur la problématique des combattants étrangers et informera les participants des conclusions et recommandations de la Conférence internationale d'Alger sur l'extrémisme violent et sur la dé-radicalisation" qui s'est tenue les 22 et 23 juillet en cours à Alger". Pour rappel, M. Messahel a indiqué la semaine dernière à Alger dans une allocution prononcée à la fin des travaux de la conférence internationale de lutte contre l'extrémisme violent et la dé-radicalisation l'"urgence" d'une révision des législations nationales en vue de les adapter aux nouvelles exigences de la lutte antiterroriste dans ses différentes dimensions, y compris la lutte contre l'extrémisme et la dé-radicalisation. Le ministre a mis en exergue, ainsi l'importance "cruciale" de la thématique de l'extrémisme violent et de la dé-radicalisation dans le cadre de la lutte globale contre le terrorisme, ajoutant qu'un "consensus" sur le besoin de privilégier les "approches intégrées" a été dégagé lors de cette rencontre. M. Messahel a relevé le nombre "croissant" de pays qui adoptent des politiques de dé-radicalisation sous différentes appellations et terminologies, mais avec le même objectif, à savoir "éloigner les franges vulnérables de la tentation de la radicalisation ou leur récupération durable après le constat d'une implication dans des processus de radicalisation", soulignant "la nécessité d'aller vers des politiques préventives à long terme". Dans ce même contexte, le représentant algérien, rappelant a fait savoir récemment que l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme constitue désormais "un modèle éloquent" pour plusieurs pays et partenaires, a affirmé le ministre. "La lutte contre le terrorisme n'est pas une mince affaire et, pourtant, l'Algérie l'a bel et bien vaincu", a souligné M. Messahel lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation des grands axes de la Conférence internationale sur "l'extrémisme et la déradicalisation".