Après quatre générations, le Kia Sportage est parvenu à s'installer durablement sur le marché. Au point que son style réussi conserve les grandes lignes de l'ancienne mouture. Le style Kia est arrivé à maturité. En effet, l'heure est venue pour le Coréen de remplacer les premiers modèles dessinés sous la houlette du designer allemand Peter Schreyer, célèbre pour avoir signé la première génération d'Audi TT. Visiblement, les lignes massives et originales de la troisième génération du SUV compact coréen ont séduit : il s'en vend plus que de Toyota RAV4 ou de son cousin Hyundai ix35. Voilà qui prouve toute l'importance de l'esthétique du Sportage. Les traits plus ouvertement asiatiques du ix35 cachent en effet la même plateforme et les mêmes motorisations que le Sportage. Comme pour la familiale Optima, dévoilée un peu plus tôt cette année et qui arrive également au Salon de Francfort en version européenne, Kia a donc renouvelé prudemment son Sportage. Le constructeur affirme lui-même que la silhouette conserve les grandes lignes de la précédente mouture. On notera tout de même un montant arrière moins massif. Si transformation il y a, elle est à chercher du côté de la face avant. Le constructeur coréen a abandonné pour ce modèle les phares intégrés à la calandre "Tiger Nose", pour des optiques détachées et surélevées, rappelant le concept-car Niro, présenté au Salon de Francfort en 2013. Est-ce là le signe d'une nouvelle identité spécifique pour les SUV et crossovers ? Si le récent Sorento n'a pas suivi cette voie, le KX3 plus compact et bientôt commercialisé en Chine semble confirmer cette hypothèse. Pour l'instant, Kia n'annonce pas les détails techniques de cette nouvelle génération de Sportage. Le constructeur coréen se contente d'annoncer un porte-à-faux avant allongé, un porte-à-faux arrière raccourci et un empattement plus généreux. Il devrait ainsi se rapprocher de son cousin le Hyundai Tucson avec une longueur évoluant modérément, sans doute autour de 4,47 m. Au rayon des motorisations, le nouveau Kia Sportage devrait reprendre les motorisations de la génération précédente, également reprises par le nouveau Tucson. L'offre Diesel, qui devrait remporter la majorité des suffrages, laisse le choix entre le 1.7 CRDI de 115 ch et le 2.0 CRDI (boîte manuelle ou automatique) en deux niveaux de puissance : 136 ch et 184 ch. En essence, on trouvera sans doute le 1.6 GDI de 136 ch, ainsi qu'une version turbo de ce dernier, forte de 176 ch et disponible avec une boîte manuelle ou à double embrayage. Le choix sera permis entre traction ou transmission intégrale.