L'Irlande jouera le prochain championnat d'Europe. Grâce à un doublé de Walters, les joueurs de Martin O'Neill se sont imposés lundi soir à l'Aviva Stadium face aux Bosniens (2-0) après le nul (1-1) obtenu vendredi lors du barrage aller. L'Irlande a vaincu le signe indien. Souvent malheureuse en barrage, la sélection de Martin O'Neill a finalement arraché son billet pour la phase finale de l'Euro 2016 après son succès face à la Bosnie (2-0), lundi soir à Dublin lors du barrage retour qualificatif pour le championnat d'Europe (1-1 à l'aller). Portée par le doublé inscrit par son attaquant Jonathan Walters (24e, 70e), l'Irlande a été un vainqueur plus que logique d'une rencontre très faible techniquement. Déjà présente lors des éditions 1988 et 2012, la sélection irlandaise disputera sa troisième phase finale de Championnat d'Europe au mois de juin prochain.
Walters en héros Il n'y a pas eu grand-chose à retenir de ce barrage retour. Nerveuse et dominée lors de la première période, la Bosnie n'a absolument rien montré lors de cette rencontre. Incapable de servir Edin Dzeko, absolument seul toute la soirée, la sélection de Mecha Bazdarevic a affiché un bien pâle visage sur la pelouse de l'Aviva Stadium. Et seul Vedad Ibisevic, entré en cours de jeu, aura fait une frayeur aux Irlandais dans le temps additionnel (90e+1), en trouvant la barre transversale. Mais à ce moment-là du match, il était déjà bien trop tard. Egalement maladroite, notamment sur coups de pied arrêtés, l'Irlande a fait dans le traditionnel : tout donner de la première à la dernière minute. Un pressing fort et intense lui a permis de constamment apporter le danger sur la défense adverse, branchée sur courant alternatif toute la soirée. Symbole de cette faillite : Emir Spahic, au bord de l'exclusion une large partie du match et pas du tout dans le rythme. C'est donc grâce aux largesses défensives de l'adversaire que Jonathan Walters a envoyé son équipe en France. Avec un penalty transformé à la 24e minute de jeu (après une main d'Ervin Zukanovic dans la surface) et une frappe excentrée qui a laissé Asmir Begovic de marbre au moment où la Bosnie faisait le forcing pour revenir en seconde période (70e), l'attaquant de Stoke City a joué les héros d'un soir. Du travail bien fait. Rendez-vous dans huit mois désormais.