Fidèle à ses principes, l'Algérie a de tout temps soutenu les décisions de l'ONU relatives au règlement de la situation du Sahara occidental, et c'est ainsi qu'"A l'occasion du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique ", le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé que l'Algérie "ne ménagera aucun effort" pour apporter son "soutien" à la proposition du secrétaire général de l'ONU visant à relancer les négociations directes entre le Maroc et le Front Polisario pour parvenir à une solution "juste et durable" garantissant au peuple sahraoui son droit à l'autodétermination. Ainsi donc et dans un message qu'il a adressé au président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, le chef de l'Etat a écrit qu' "A l'occasion du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), il me plaît de vous adresser, au nom du peuple algé- rien et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations ainsi que mes meilleurs vux de réussite dans la concrétisation de l'aspiration légitime du peuple frère du Sahara occidental à l'exercice de son droit à l'autodé- termination". Par ailleurs, le pré- sident Bouteflika poursuit dans son message que "Je saisis cette opportunité qui intervient au lendemain de la tenue réussie des assises du 14e congrès du Front Polisario, et qui marque une nouvelle étape dans l'histoire riche et glorieuse de la lutte du peuple du Sahara occidental, pour vous réaffirmer l'attachement de l'Algérie au respect du principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, à la stricte mise en uvre de la doctrine des Nations unies dont sont justiciables les pays et les peuples coloniaux et à la promotion des vertus du dialogue". Il se trouve que le Maroc et le Sahara occidental font partie des voisins très proches de l'Algérie et c'est ce que souligne justement la président de la République en écrivant qu' "En sa qualité de pays voisin des deux parties au conflit, l'Algérie se reconnaît dans la démarche de la communauté internationale et des Nations unies en particulier qui, avec constance, préconise une solution basée sur l'autodé- termination du peuple du Sahara occidental, dans la lignée de la position de l'Afrique qui a placé, pour sa part, le parachèvement de la décolonisation en tête des priorités de son organisation continentale depuis sa création". "Le règlement de la question du Sahara occidental est de la responsabilité de l'Organisation des Nations unies", a affirmé le chef de l'Etat, assurant que, pour sa part, "l'Algérie ne ménagera aucun effort pour apporter son soutien et son appui à la proposition du secrétaire général de l'ONU visant à relancer les négociations directes entre le Royaume du Maroc et le Front Polisario et à ses efforts en vue d'une solution juste et durable qui garantirait au peuple frère du Sahara Occidental l'exercice de son droit inaliénable à l'autodé- termination". "Une telle voie ne fera qu'ouvrir de nouveaux horizons plus prometteurs à la paix et au développement dans la région du Maghreb et en Afrique", a ajouté le président Bouteflika. Et dans ce même ordre d'idée justement, et s'exprimant à la veille de la célébration du 40ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie, le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, a rappelé, à Rabouni (Base Echahid El Hanafi), qu'"il faut que le réfé- rendum d'autodétermination au Sahara occidental soit organisé. Nous attendons des Nations unies qu'elles assument leurs responsabilit és. Une mission spé- ciale, qui est la Minurso, a été envoyée à cette fin". Le chef de la diplomatie sahraoui a tenu également à rappeler le déploiement, depuis le cessez-le-feu en 1991 entre le Front Polisario et l'occupant marocain, de la Mission de l'Onu pour l'organisation du référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il a aussi rappelé les appels pressants du Secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, pour l'ouverture de négociations "sérieuses et responsables" entre les deux parties au conflit (le Maroc et le Front Polisario).M. Ould Salek, qui n'a pas cessé d'insister sur la mission de l'ONU et sa responsabilité quant au règlement du conflit, a ajouté que le peuple sahraoui ne restera pas les bras croisés. Le chef de la diplomatie sahraouie a également souligné que "le Maroc commet des crimes contre l'humanité, des crimes de guerre et exploite illégalement les ressources naturelles du Sahara occidental occupé."