En application des nouvelles dispositions de la Constitution amendée et qui comme l'a souligné le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika " atteste des acquis nouveaux en ce qui concerne notamment la promotion et la protection des libertés individuelles et collectives, la consolidation de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance du pouvoir judiciaire, et la constitutionnalisation des droits de l'opposition ", la physionomie politique de l'Algérie va prendre au fur et à mesure un nouveau départ, une nouvelle ère républicaine. C'est déjà deux acquis qui sont évidents depuis l'adoption de la nouvelle Constitution par les deux Chambres parlementaires au mois de février dernier. Deux lois organiques fondamentales qui préservent et élargissent les principes de la démocratie. La loi organique relative au régime électoral et qui vise l'adaptation du cadre juridique des élections à la nouvelle loi fondamentale du pays. Elle intervient aussi pour préserver tous les acquis dans ce domaine, donne plus de mouvements aux représentants des candidats d'exercer leur droit de contrôle des opérations de vote à toutes les étapes et d'inscrire leurs contestations et recours dans les procès-verbaux de vote, la mise à la disposition des listes électorales au profit des candidats et des représentants des partis politiques, c'est aussi l'allégement des procédures relatives à la candidature aux élections locales et législatives à travers l'instauration du principe de déclaration sans exiger aucun dossier. A l'exception de la justification de la situation envers le service national ou la présentation du programme électoral pour les candidats indépendants. L'autre loi déjà en vigueur est relative à la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIIS) et qui vise tout d'abord la consécration de son indépendance, la valorisation de ses prérogatives élargies à l'ensemble de l'opération électorale, c'est-à-dire son indépendance des autres institutions publiques et des formations politiques, son autonomie financière et de gestion, outre la fonction de son président qui est nommé par le président de la République parmi les personnalités politiques après consultations des partis politiques. Ces deux lois ont donné une nouvelle illustration de la prépondérance de la transparence électorale et permettent aux candidats indépendants et aux formations politiques de tirer les meilleurs enseignements et des références garanties pour s'exercer à faire valoir leurs poids politiques auprès des électeurs. Il est permis à chaque participant à une consultation électorale de mettre le droit de sa candidature en accord avec l'avancement réel de la démocratie. Le chemin politique à parcourir est désormais clair, la méthode et les pratiques tracées : il ne reste plus à d'aucuns qu'à s'aligner sur la loi organique relative au régime électoral et celle portant création de la Haute instance indépendante de surveillance des élections pour parvenir à leurs ambitions politiques.