Le pétrole était orienté à la baisse vendredi en Asie, l'optimisme de la veille ayant été douché par les propos d'un ministre saoudien se disant opposé à une réduction de la production de brut. L'actualité du pétrole est actuellement dominée par la perspective de la réunion exceptionnelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), le mois prochain à Alger, où pourrait se discuter un éventuel gel de la production, ce qui permettrait de soutenir des cours minés par une offre excédentaire. Jeudi, le pétrole a été dopé par l'annonce officielle de la participation à cette réunion de Téhéran. Au printemps, l'échec d'une réunion de ce type avait largement été attribué au refus de l'Iran --qui faisait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions internationales-- de participer à un gel de la production dans un contexte exacerbé de tensions régionales avec l'Arabie saoudite, membre dominant du cartel. Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, a cependant refroidi l'enthousiasme par ses déclarations. "Nous écouterons nos collègues, ce qu'ils ont à proposer", a déclaré M. al-Faleh à Bloomberg News. "Je ne crois pas qu'une intervention importante soit nécessaire. Je ne préconise certainement pas une baisse" de production. Mais, a-t-il ajouté, "un gel signifie que tout le monde est content du niveau du marché". Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre reculait de 7 cents à 47,26 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en octobre, perdait 11 cents à 49,56 dollars. "La plupart des pays de l'Opep laissent entendre qu'ils sont prêts à un gel de la production, mais il faut se rappeler que leur niveau de production est très élevé", a déclaré Peter Lee, analyste chez BMI. "Même s'il y a un accord, le gel se fera à un niveau très élevé." Jeudi, le WTI avait monté de 56 cents à 47,33 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord avait pris 62 cents à 49,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Le pétrole finit en hausse à New York, à 47,33 dollars le baril Les cours du pétrole ont monté jeudi dans un marché dans l'ensemble prudent, même s'il était soutenu par des signaux bien accueillis de l'Iran ainsi qu'un petit affaiblissement du dollar. Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI), référence américaine du brut, a monté de 56 cents à 47,33 dollars sur le contrat pour livraison en octobre au New York Mercantile Exchange (Nymex).