Le Paris SG a raté l'occasion de terminer en tête de son groupe à l'issue de la phase de poule. Mardi soir, les Parisiens ont été cueillis à froid par Ludogorets, qui a longtemps cru à la victoire au Parc des Princes avant une égalisation parisienne en toute fin de match (2-2). Arsenal, vainqueur 4-1 à Bâle, prend ainsi la première place du groupe. Les Bulgares sont en C3. Cette fois, ça devient préoccupant. Trois jours après la débâcle à Montpellier (3-0) en Ligue 1, le Paris Saint-Germain a été tenu en échec (2-2) sur la pelouse du Parc des Princes par le Ludogorets Razagrad, pour le compte de la 6e et dernière journée de la Ligue des champions. Décevant et incapable de prendre en main la rencontre, le club de la capitale a complètement raté son match. Les joueurs d'Unai Emery perdent ainsi la première place du groupe A au profit d'Arsenal, serein vainqueur à Bâle (1-4), et perdent l'avantage du terrain pour les huitièmes de finale. Et pourtant, Cavani avait réveillé le Parc Et, quand le gardien bulgare était battu, la réussite a fui le PSG, à l'image des deux poteaux touchés par Thiago Silva (35e, 78e). Le capitaine parisien a d'ailleurs été un symbole de ce Paris, malchanceux en attaque et à la peine défensivement. Sur la première attaque bulgare, le Brésilien a complètement oublié Virgil Misidjan dans son dos et le Néerlandais s'est fait un plaisir de tromper Aréola de la tête (15e, 0-1). Le deuxième but bulgare est encore plus symptomatique des difficultés actuelles du PSG. Sur une touche anodine, Marquinhos se montre trop léger face à Cafu et perd le ballon. Ce dernier en profite pour centrer en retrait vers Wanderson. Une petite faute de main d'Aréola plus tard et voilà Ludogorets de nouveau devant (69e, 1-2). De nouveau oui car, à force de pousser, Paris avait fini par égaliser. Il pourra toutefois dire merci pour cela à l'erreur de relance de Cicinho, qui a totalement manqué sa tête. En renard des surfaces, Cavani ne s'est pas fait prier pour tromper Stoyanov d'un joli ciseau (1-1e, 61e). On pensait alors Paris totalement relancé mais, à l'exception d'une frappe de Di Maria déviée par la main de Plastun qui aurait dû valoir un penalty (62e), les joueurs d'Emery ont complètement arrêté de jouer. Et se sont fait piéger sur une erreur défensive. Le but en fin de match de Di Maria (2-2, 93e) s'est montré anecdotique dans la course à la qualification. Il a au moins le mérite d'éviter à Paris sa première défaite à domicile en phase de poules de la Ligue des champions depuis décembre 2005 (1-3 contre le CSKA Moscou). Ce n'est pas ça qui contentera les Parisiens ce mardi soir... Pendant ce temps-là, Arsenal a cartonné Bâle La contre-performance des Parisiens profite donc à Arsenal. Si Arsène Wenger s'est interrogé en conférence de presse, cette semaine, sur le peu d'avantage que représente la première place du groupe A, ses joueurs sont en tout cas allés la chercher. En dominant Bâle en Suisse (1-4), les Londoniens ont donc fait bien mieux que le PSG et se sont offert le luxe de terminer en tête de leur poule. Le succès des Gunners s'est très rapidement dessiné. Lucas Perez, aligné sur le côté droit, s'est offert un triplé (8e, 16e, 47e). Les Londoniens ont même mené 4-0 après l'aggravation du score signée Iwobi (53e). Le but de Doumbia en fin de match (78e) restera anecdotique. Le FC Bâle termine dernier du groupe et est éliminé de toutes les Coupes d'Europe. Ludogorets, pour sa part, file en Ligue Europa. Tous les résultats du soir Alors que le PSG a laissé la première place à Arsenal dans le groupe A, Benfica et Naples ont validé leur ticket en 8e de finale dans le groupe B. Les Italiens terminent premiers grâce à leur victoire au Portugal (1-2). Le Barça a atomisé Mönchengladbach (4-0) avec un triplé d'Arda Turan tandis que le Bayern est sorti vainqueur du choc contre l'Atlético (1-0). Naples et Benfica sont en 8e, Besiktas rate l'occasion Devant son public, Benfica était loin du compte. Très fébriles, les joueurs de Rui Vitoria ont un temps résisté grâce à leur gardien Ederson, décisif en première période. Mais les joueurs du Napoli, beaucoup plus entreprenants, ont fini par être récompensés en seconde période. Au retour des vestiaires, les coéquipiers d'un Callejon très en jambe ce soir, ont rapidement pris le dessus sur leur adversaire. L'ouverture du score de l'attaquant espagnol d'un superbe ballon piqué à la 60ème venait récompenser une très bonne prestation des joueurs de Maurizio Sarri. En panne d'inspiration offensive, les locaux ne sont eux jamais parvenus à se révolter pour tenter de revenir au score. Ils se sont donc fait logiquement punir par Dries Mertens à la 79e. La réduction du score sur une grossière erreur de Raul Albiol à la 87e est anecdotique. Les Portugais finissent donc deuxièmes de leur groupe derrière leur bourreau du soir. Ils pourront remercier le Dynamo Kiev, facile vainqueur du Besiktas (6-0). Dynamo Kiev - Besiktas : 6-0 Le résultat du soir est à mettre au crédit du Dynamo Kiev. Bien qu'éliminés avant la rencontre, les Ukrainiens ont eu à coeur de présenter une autre face d'eux-mêmes. Face à un Besiktas qui n'a pas contrôlé ses nerfs (2 cartons rouges), ils se sont régalés. Six buteurs différents, dont Yarmolenko, et un show offensif rarement vu. Rapidement menés, les Turcs ont perdu pied après l'exclusion de Beck, sur une action contestée mais qui a bien abouti à un pénalty transformé par les Ukrainiens. Vincent Aboubakar a lui écopé de deux cartons jaunes avant l'heure de jeu. Le Barça en roue libre Le groupe C avait livré son verdict avant la dernière journée. Du coup, le FC Barcelone, assuré de terminer premier, avait comme seul but de renouer avec la victoire face au Borussia Mönchengladbach, sûr de conserver sa 3e place, après trois matches nuls toutes compétitions confondues. Objectif atteint pour les Catalans qui ont écrasé les Allemands au Camp Nou (4-0). Pour une fois, le grand bonhomme du match ne fait pas partie de la MSN. Arda Turan a été omniprésent. Le Turc a inscrit un triplé et délivré une passe décisive pour Messi sur l'ouverture du score (1-0, 16e). Le 10e but de la saison pour l'Argentin en C1. Déjà buteur au match aller, Turan a mis fin au suspense dès le retour des vestiaires avec deux buts inscrits en trois minutes (2-0, 50e et 3-0, 53e). L'ancien joueur de l'Atlético s'est baladé sur son aile gauche et a profité d'une offrande d'Alcacer pour battre Sommer à bout portant (4-0, 67e). Titulaires, Umtiti et Digne n'ont pas souffert face à des Allemands inoffensifs qui n'ont pas frappé au but de la rencontre. Manchester City - Celtic Glasgow : 1-1 Le Celtic quitte la Ligue des Champions la tête haute. Assuré de terminer dernier de sa poule, le champion d'écosse a accroché City sur sa pelouse (1-1) comme il l'avait déjà fait à l'aller (3-3). Cueillis à froid avec l'ouverture du score de Patrick Roberts (4e), qui a fait passer une sale soirée à Gaël Clichy, les Citizens ont rapidement réagi par l'intermédiaire de Kelechi Iheanacho (8e) mais n'ont ensuite pas réussi à renverser la vapeur. La faute à une vaillante équipe du Celtic, qui s'est aussi procurée les occasions pour gagner avec onze frappes dont six cadrées. Pep Guardiola a également aligné une équipe très remaniée pour ce match comptant pour du beurre mais a pu voir son jeune attaquant nigérian tirer son épingle du jeu avec un troisième but en dix-huit titularisations. Iheanacho a toutefois manqué deux grosses occasions (11e, 38e) qui auraient certainement fait basculer la rencontre. Rien de grave au final pour City, deuxième de ce groupe C, qui avait bien plus en tête le déplacement de samedi à Leicester. Le Bayern gagne le choc, le PSV éliminé de toutes compétitions européennes Face à une équipe du FK Rostov bien regroupée, le PSV Eindhoven n'a pas trouvé la lumière. Les Néerlandais devaient absolument s'imposer pour accrocher la troisième place et filer vers la Ligue Europa. Ils sont finalement restés muets et ont concédé un match nul qui fait le bonheur des Russes. Siem de Jong et Gaston Pereiro ont eu les balles de qualification en fin de match mais ils ont buté sur Soslan Dzhanaev. Bayern Munich - Atlético : 1-0 Battu à Vicente Calderon le 28 septembre dernier (1-0), le Bayern a pris sa revanche devant l'Atlético Madrid ce mardi soir (1-0), à l'occasion de la 6e journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Dans une rencontre très fermée et sans véritable enjeu, les Bavarois ont réussi s'imposer grâce à un magnifique coup franc direct de Lewandowski (1-0, 28e). La seule vraie lueur de cette rencontre disputée sous une température glaciale (-3°C au coup d'envoi). Les Colchoneros, déjà certains de terminer en tête du groupe D devant les Allemands, avaient choisi une tactique ultra-défensive, qui aurait pu s'avérer payante sur deux contres conclus par Carrasco (10e et 16e). Mais la logique a été respectée, et les hommes de Carlo Ancelotti, nets dominateurs mais peu inspirés, se sont imposés sur la plus petite des marges.