Il s'agit d'une volonté politique de la part des plus hautes autorités de l'Etat de lutter contre la corruption, qui a tendance à prendre de l'ampleur ces dernières années. En ce sens, en Algérie la corruption est considérée comme un crime qui porte atteinte aux deniers publics et à l'économie nationale, ce qui explique la mise en place depuis quelques années de plusieurs mécanismes de répression et de lutte contre ce phénomène. A cet effet, le président de l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), Mohamed Sebaibi, a indiqué hier à Alger qu'il existait une volonté politique de lutter contre le phénomène de la corruption conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le président Bouteflika "a clairement fait état de la volonté politique des pouvoirs publics en matière de prévention et de lutte contre la corruption", a précisé M. Sebaibi qui présidait l'inauguration du nouveau siège de l'ONPLCC, ajoutant que la confiance placée par le chef de l'Etat dans les membres de cet organe "incite à consentir davantage d'efforts pour réaliser davantage de succès". "Le phénomène de la corruption déstabilise les Etats, multiplie les entraves au développement économique et social et attente à la dignité humaine", a-t-il dit. Pour le président de l'ONPLCC, la lutte contre le phénomène de la corruption qui menace les nations et la communauté internationale depuis plusieurs siècles doit être multiple, permanente et coordonnée. L'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption a pour mission principale de proposer une politique globale de prévention de la corruption. Le président de la République avait nommé ses membres en septembre 2016 en application des dispositions de la Constitution adoptée en février 2016. L'article 202 de la Constitution stipule qu'"il est institué un Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, autorité administrative indépendante placée auprès du Président de la République et jouissant de l'autonomie administrative et financière". Cet organe est chargé notamment "de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l'Etat de droit et reflétant l'intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics". L'ONPLCC adresse au président de la République "un rapport annuel d'évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, mentionnant les insuffisances qu'il a relevées en la matière et des recommandations proposées, le cas échéant". Pour rappel, l'Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLCC), dont les membres ont été nommés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pour mission, notamment, de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption. En effet, le chef de l'Etat a nommé la composante de cet organe conformément aux dispositions de la Constitution révisée qui a été adoptée en février dernier. Les membres de cet organe sont : Mohamed Sebaibi (président), Khadidja Meslem (membre), Maya Fadel, éps Sahli (membre), Abdeldjalil Kassoussi (membre), Nabila Boukhoubza, éps Allam (membre), Abdelmalek Yacoubi (membre), et Abdelkrim Bali (membre). L'article 202 de la Constitution stipule qu'"il est institué un Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, autorité administrative indépendante, placée auprès du Président de la République. Il jouit de l'autonomie administrative et financière". Selon le même article, "l'indépendance de l'Organe est notamment garantie par la prestation de serment de ses membres et fonctionnaires, ainsi que par la protection qui leur est assurée contre toute forme de pression ou d'intimidation, de menaces, outrages, injures ou attaques de quelle que nature que ce soit, dont ils peuvent être l'objet à l'occasion de leur mission". Les missions de cet organe sont définies, pour leur part, dans l'article 203 de la Constitution qui précise qu'il est chargé notamment "de proposer et de contribuer à animer une politique globale de prévention de la corruption, consacrant les principes de l'Etat de droit et reflétant l'intégrité, la transparence ainsi que la responsabilité dans la gestion des biens et des deniers publics". L'ONPLCC adresse au Président de la République un rapport annuel d'évaluation de ses activités liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, "mentionnant les insuffisances qu'il a relevées en la matière et des recommandations proposées, le cas échéant", stipule le même article.