Le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelkader Ouali, a procédé jeudi à Oran à la signature de conventions avec plusieurs organisations non gouvernementales (ONG), ainsi que des structures et organismes de son secteur, à la faveur de la visite de travail et d'inspection qu'il a effectué dans la wilaya. La première convention a été signée avec l'association "Barbarous" pour le projet de l'Ile Plane (Oran) --une aire protégée--, avec à la clef la création d'un comité de pilotage, de suivi et d'évaluation du développement durable, constitué de représentants des pouvoirs publics et de la société civile. La seconde a été signée entre la Direction de l'environnement et l'université d'Oran. D'autres conventions ont été également signées, sur la base de l'audit de l'ONG "Region of climate" (R20), entre l'Agence nationale des grands bassins (AGIRE) et l'Association d'aménagement de la commune d'El Hamiz, entre le Centre national de la formation et de l'éducation de l'environnement (CNFE) et les Scouts musulmans( SMA), entre l'Agence nationale des déchets et la Ligue des associations de Tizi-Ouzou, entre le Commissariat national du littoral (CNL) et le Centre national des ressources biologiques, entre l'Observatoire nationale du développement durable (ONEDD et l'Association de protection de l'environnement de Mostaganem. Le Commissariat national du littoral (CNL) a aussi signé une autre convention avec l'association "Phoenicia" d'Oran, alors que l'Agence nationale des changements climatiques a passé une convention avec l'association "Amdoul" de Ghardaïa, connue pour avoir remporté le prix mondial de la COP 22 à Marrakech. La cérémonie de signature de ces conventions, présidée par le ministre des Ressources en eau et de l'Environnement, a été également marquée par la présentation de la charte de partenariat, une sorte de passerelle qui consacre l'engagement du secteur de l'environnement et la société civile au niveau local. A cette occasion, M. Ouali a mis en exergue le rôle de l'Observatoire national de l'environnement, une institution qui a l'obligation aujourd'hui de lutter efficacement contre les nuisances et menaces environnementales. "Nous disposons désormais d'un moyen juridique, la charte locale de l'environnement qui lie la société civile et les institutions, basé sur le partenariat", a souligné le ministre insistant, d'autre part, sur la généralisation de l'expérience du tri sélectif des déchets. "Nous avons une responsabilité collective pour préserver l'environnement et nos comportements doivent changer quotidiennement pour mettre un terme à certaines pratiques qui nuisent à l'environnement", a-t-il déclaré, relevant que "son département ministériel dispose de sept (7) instruments pour prendre en charge les problèmes de l'environnement de manière concrète".