Usain Bolt a disputé la dernière course de sa carrière, ce 12 août 2017 à Londres, en Championnats du monde. Malgré la chute du Jamaïcain en finale du relais 4x100 mètres, les amateurs de sport retiendront surtout l'immense parcours d'un athlète hors du commun. Retour sur neuf années d'exploits. Que le temps passe vite. La " foudre " a retenti pour la première fois en mondovision le 16 août 2008 à Pékin, il y a neuf ans. Ce jour-là, Usain Bolt pulvérise le record du monde du 100 mètres en courant en 9 secondes 69, en finale des Jeux olympiques. L'athlète de 21 ans s'offre l'excentricité d'agiter les bras et de se frapper la poitrine avant de franchir la ligne d'arrivée. Tancé par le président du Comité international olympique (CIO) pour son insolence, le Jamaïcain file droit comme une fusée, trois jours plus tard, sur 200 mètres, avec un nouveau record : 19 secondes 30. Une deuxième médaille d'or avant une troisième en relais 4x100 mètres qui lui sera retiré en janvier 2017 par le CIO, à cause d'un contrôle antidopage positif de son coéquipier Nesta Carter. En août 2009, lors des Championnats du monde, Usain Bolt repousse encore les limites de l'imaginable. Sur la piste bleutée de Berlin, le Jamaïcain pulvérise son record et la concurrence. Il électrise définitivement l'univers du sport en courant le 100 mètres en 9.58 et le 200 mètres en 19.19. Des références qu'il n'est plus parvenu à améliorer par la suite. Une écrasante supériorité Grâce à son énorme supériorité, celui qui est devenu un showman très convoité et un homme d'affaires avisé, contrôle la concurrence. Seul un faux-départ et une disqualification en finale du 100 mètres, lors des Mondiaux 2011, rappelle qu'il est faillible. Mais comme champion, Usain Bolt veut défendre son territoire. Il renvoie son cadet et compatriote Yohan Blake, sacré en 2011, à ses chères études, en finale des Jeux olympiques 2012. En 9.63, il court encore plus vite qu'aux JO 2008. Lors des autres courses, Usain Bolt gère. Sa marge se réduit certes et des adversaires comme l'ex-dopé repenti Justin Gatlin viennent le titiller. L'Américain se présente même en sérieux rival aux JO 2016 mais se fait encore battre en finale par le phénomène de Jamaïque.
La compétition de trop Le 19 août, deux jours avant ses 30 ans, Usain Bolt décroche donc sa dernière médaille olympique, avec le relais 4x100 : la huitième en quatre JO. Le sprinteur a alors très envie de prendre sa retraite. Il évoque depuis un certain temps déjà son manque de motivation, sa lassitude des entraînements, ses douleurs aux jambes, ses difficultés à satisfaire un public insatiable d'exploits. Poussé par ses proches et ses sponsors, Usain Bolt accepte toutefois de prolonger jusqu'aux Championnats du monde 2017, à Londres, où réside une importante communauté jamaïcaine. Une erreur qu'il regrette peut-être déjà. Mal préparé, peu à l'aise, le maître trébuche (au sens figuré) une première fois en demi-finale du 100 mètres avant de glisser de son trône en finale. Le vainqueur, Justin Gatlin, et son dauphin, Chris Coleman, ne s'y trompent toutefois pas et se montrent respectueux. Le roi de l'athlétisme, aux yeux du grand public, restera pour un très long moment encore, Usain Bolt, malgré une chute durant son ultime course, ce 12 août 2017 à Londres.
En finale du 3000 mètres steeple... elle se trompe de chemin ! C'est une erreur qui lui a coûté cher. Vendredi 11 août, la coureuse kenyane Beatrice Chepkoech s'est élancée sur la piste dans le cadre des Mondiaux d'athlétisme qui se tiennent à Londres, au Royaume-Uni. En finale du 3000 mètres steeple, elle s'est trompée de voie au moment de sauter une haie suivie d'une fosse remplie d'eau. Au lieu d'amorcer un léger virage vers la gauche, la sportive a continué... tout droit. "C'est la première fois que je vois ça, a réagi la championne de France Maëva Danois sur France 3. C'est un manque de concentration. La pauvre." Malheureusement pour Beatrice Chepkoech, son erreur ne lui a pas permis de décrocher une médaille, l'athlète terminant sur la quatrième place du podium ! L'or a été remporté par l'Américaine Emma Coburn.