Les cours du pétrole étaient mitigés mardi matin en Asie, après la forte hausse de la veille consécutive aux tensions en Arabie saoudite. Vers 04h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 6 cents à 57,41 dollars, dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en janvier, reculait de 7 cents à 64,20 dollars. Une baisse expliquée par des prises de bénéfices. Le WTI avait gagné lundi 1,71 dollar pour terminer à 57,35 dollars sur le New York Mercantile Exchange, au plus haut depuis juillet 2015. Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le Brent de la mer du Nord avait pris 2,20 dollars pour finir à 64,27 dollars, à un niveau inégalé depuis la fin juin 2015. Des princes, dont le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal, des ministres et des hommes d'affaires ont été appréhendés samedi lors d'une opération coup de poing qui fait suite à la mise en place d'une nouvelle commission anticorruption présidée par le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane.
Troubles en Arabie saoudite Le pétrole coté à New York et à Londres a terminé en forte hausse lundi, au plus haut depuis la mi-2015, sous l'effet de tensions en Arabie saoudite, premier exportateur mondial d'or noir. Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a gagné 1,71 dollar pour terminer à 57,35 dollars sur le New York Mercantile Exchange, au plus haut depuis juillet 2015. Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 2,20 dollars pour finir à 64,27 dollars, à un niveau inégalé depuis la fin juin 2015. Des princes, dont le célèbre milliardaire Al-Walid ben Talal, des ministres ainsi que des hommes d'affaires ont été appréhendés samedi lors d'une opération coup de poing qui fait suite à la mise en place d'une nouvelle commission anticorruption présidée par le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane. Ils seront jugés devant un tribunal, a indiqué lundi le procureur général. "Généralement lorsqu'un dirigeant commence à lutter contre la corruption, il s'agit plus souvent d'une affaire de pouvoir. Le prince est en train de le solidifier, il est plus agressif", a noté Phil Flynn de Price Future Group. "C'est surtout l'un des plus fervents supporters de l'accord de réduction de production (de pétrole). S'il reste au pouvoir, nous sommes assurés de voir une extension de l'accord", a-t-il ajouté. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires sont liés à un accord de réduction de la production pétrolière qui vise à faire remonter les prix en limitant l'offre sur le marché.
Tir de missile Le renouvellement de l'accord, qui engage pour l'instant ses participants jusqu'en mars 2018, devrait être au menu des réunions qui auront lieu le 30 novembre à Vienne. "Même si l'application concrète de l'accord s'est fragilisée en cours de route, il est dans l'intérêt de l'ensemble des Etats de le prolonger", a ajouté Kyle Cooper de IAF Advisors. La tension s'est également accru sur le front géopolitique lundi, les autorités saoudiennes ayant accusé l'Iran d'être derrière un tir de missile de rebelles yéménites intercepté au-dessus de l'aéroport international de Ryad. Ce tir pourrait, selon elles, "équivaloir à un acte de guerre". Téhéran a rejeté ces accusations "irresponsables et provocatrices" et accusé en retour Ryad de "crimes de guerre" au Yémen, pays ravagé par un conflit meurtrier. Par ailleurs, la progression très forte des prix depuis plusieurs jours correspond à "une sous-estimation de la demande et une sur-estimation de l'offre plus tôt dans l'année. Le marché commence à s'en rendre compte", a jugé M. Flynn. Très scrutée, la production américaine a notamment montré des signes de ralentissement vendredi, avec un nombre hebdomadaire de puits de forage actifs en baisse, de 737 à 729 puits, une donnée publiée par l'entreprise américaine Baker Hughes.