Devant cette épidémie à l'échelle planétaire, où tout le monde est parabolé, étant dans une maison mondiale en verre, nous assistons à de l'angoisse, des craintes à l'incertitude parfois à un narcissisme de masse tant pour de simples citoyens qu'au niveau du comportement des entreprises comme en témoigne l'affolement des bourses mondiales.
Contrairement au passé, en ce XXIème siècle les nouvelles technologies à travers Facebbok contribuent à refaçonner les relations sociales , les relations entre les citoyens et l'Etat, par la manipulation des foules, pouvant être positif ou négatif lorsque qu'elle tend à vouloir faire des sociétés un Tout homogène alors qu'existent des spécificités sociales des Nations à travers leur histoire. Cela peut conduire à effacer tout esprit de citoyenneté à travers le virtuel, l'imaginaire, la dictature des mots et la diffusion d'images avec pour conséquence une méfiance accrue vis-à-vis des informations officielles par la manipulation des foules, lorsque des responsables politiques formatés à l'ancienne culture ne savent pas communiquer. Cela pose les limites d'une analyse strictement économique renvoyant à l'urgence d'intégrer les comportements au moyen d'équipes pluridisciplinaires complexes pour comprendre l'évolution de nos sociétés et agir sur elle, technologues, historiens, économistes, médecins, anthropologues, psychologues, psychiatres, sociologues, démographes et les juristes pour la codification. Ces analyses renvoient aux théories du désordre où n'existe pas de situations statiques, le monde étant en perpétuel mouvement où au désordre se substitue au bout d'un certain temps un ordre relatif.
Leçons pour l'action dans le domaine sanitaire L'urgence est de revoir le système de santé au niveau mondial et surtout dans les régions les plus pauvres qui ont vu fuir leurs cerveaux, des compétences individuelles ayant un impact limité sans une vision globale, l'investissement dans le système de santé lié à celui de l'éducation comme le recommande le PNUD pour l' indice du développement humain, n'étant pas antinomique avec l'économique, une personne saine, créant plus de richesses pour la communauté. Personne ne peut prédire ni la durée de l'épidémie et que n'existent pas de médicaments miracles pour une guérison totale, certaines molécules donnant seulement plus d'effets positifs que d'autres. Les chercheurs agissent actuellement par tâtonnement devant différencier le sexe, la structure d'âges et les spécificités humaines saines ou atteintes de différentes maladies antérieures, nécessitant un remède spécifique Pour les différents remèdes, il est normal que la population angoissée a tendance à croire à toute solution miracle, devant faire confiance aux experts (médecins, biologiques, les grands laboratoires, les universités, ect) pour tout traitement, devant éviter la précipitation avant tout test concluant, qui doit se confirmer aux normes scientifiques standards dans ce domaine, en attendant un vaccin qui demandera pour son efficacité du temps. La plus grande inquiétude, étant l'Afrique, des scientifiques prévoyant l'explosion des cas de contaminations par le coronavirus avec des incidences dramatiques, ayant un système sanitaire déficient malgré les nombreuses compétences individuelles avec un exode de cerveaux massifs et pas de protection sociale, pour certains pays la sphère informelle représentant plus de 70/80% de la population occupée. Les incidences seront donc sanitaires, sociales et économiques.
Le monde ne sera plus jamais comme avant Aucun expert ne peut prédire combien de temps va devoir durer la mise à l'arrêt de fait des différents pays pour contenir le virus. Avec une crise sans pareille, depuis la crise 1928/1929, au moment où l'interdépendance des économies était faible, n'étant pas assimilable à la crise de 2008, aucun expert, pouvant seulement élaborer des scénarios, ne peut prédire si les activités de consommation et d'investissement vont pouvoir rebondir une fois que les quarantaines seront levées. Comparable à une catastrophe naturelle, voire à une guerre avec une ennemi sans visage, l'épidémie du coronavirus et devant la gérer en tant que telle, a un impact sur l'économie mondiale qui connaitra en 2020, trois chocs, un choc de l'offre avec la récession de l'économie mondiale, un choc de la demande du fait de la psychose des ménages, et un choc de liquidité. Cette crise, aura à l'avenir un impact sur toute l'architecture des relations internationales car le monde ne sera plus jamais. Mais si les impacts de l''épidémie du coronavirus sont un danger pour le présent, elles sont porteuses d'espoir pour l'avenir de l'humanité, une opportunité par notre capacité à innover par une autre gouvernance et pour un monde plus juste et solidaire.