La réalité du terrain a induit la projection d'une nouvelle stratégie destinée à renforcer les programmes ciblant le retour de 2909 familles déplacées. Même si l'impact du P.E.R couplé au P.P.D.R a permis le retour de 2.343 familles à travers 22 communes, à travers un bon investissement agricole (plantations fruitières, soutien avicole et apicole) ainsi que la création de 20.655 emplois, il n'en demeure pas moins que huit communes n'ont pas eu de solde positif. C'est le cas de Rebaïa, Ouled Bouachra, El Hamdania, Ouled Antar, Derrag, Zoubaïria, Kef Lakhdar et Aïn Boucif.Aujourd'hui, c'est la formule P.P.D.R.I (projet pour le développement rural intégré) qui vient d'être incorporé aux PCD, une forme de pouvoir financier local, pour agir efficacement sur une problématique soulignée par 18.000 familles en statu-quo, notamment El Hamdania, Rebaïa et Zohbaïria qui ont vu leur population diminuer dans des proportions frôlant les 50%.Seulement l'exemple de Zoubaïria où 260 familles ont fui les massifs de Mongorno alors que des douars entiers se sont vidés à Tablat, Béni-Slimane, Baâta, Kef Lakhdar.La force du P.P.D.R.I tourne autour de l'association des représentants des zones rurales, avec pour corollaire une meilleure approche des voies et moyens à même de susciter le déclic auprès des familles déplacées soucieuses de reprendre le chemin du retour.La dernière visite du ministre de l'Agriculture est intervenue dans ce sens, et a permis d'éclairer beaucoup de zones d'ombre.A noter que le Maghreb a été invité à suivre les premiers pas du P.P.D.R.I aux confins de la wilaya de Médéa.