Si l'on tient compte du nombre de clubs ayant émergé à Sétif au cours de la dernière décennie, du nombre de boxeurs compétitifs, l'importance des écoles de boxe en activité, le nombre d'athlètes médaillés et ceux retenus en équipe nationale, on est en droit de croire au retour, sur les devants de la scène, de cette discipline qui a connu son apogée par le passé. Si l'on tient compte du nombre de clubs ayant émergé à Sétif au cours de la dernière décennie, du nombre de boxeurs compétitifs, l'importance des écoles de boxe en activité, le nombre d'athlètes médaillés et ceux retenus en équipe nationale, on est en droit de croire au retour, sur les devants de la scène, de cette discipline qui a connu son apogée par le passé. Au total 173 boxeurs sont affiliés aux différents clubs de la wilaya de Sétif, 24 médailles d'or ont été récoltées durant l'exercice précédent, 14 boxeurs de l'élite font partie de l'EN, 3 clubs ont été créés en 2007, dont une section féminine de l'Entente de Sétif, 1 arbitre international, 1 arbitre continental, 6 arbitres nationaux dont 2 filles ainsi que 7 arbitres de niveau wilayal représentent un bilan jugé plutôt positif par le président de la Ligue de boxe de Sétif ainsi que les dirigeants après près d'une dizaine d'années d'exercice. Il s'agit, selon les responsables de la Ligue, des fruits du programme de réhabilitation de la pratique de la boxe amorcée en 1999, au lendemain de la décadence de ce noble art accusée au début des années 80, mais qui a fini par conduire tout droit vers la déchéance. Après tant d'années de consécration, tant au niveau national que continental, la pratique de la boxe à Sétif a dû s'eclipser durant de longues années. Actuellement, c'est dans des conditions de précarité que ligue et boxeurs sont enfermés dans un espace clos qui s'apparente à un hangar, à l'abri des regards, mais ils restent animés par l'espoir de continuer sur les acquis des anciennes gloires de la ville. Les témoignages des membres de la ligue, au nombre de 9, révèlent que 20 millions de centimes représentent la somme allouée pour la gestion du programme de la saison étalée sur 2 années. Certains membres, dont le président de ligue, médecin de profession, nous dévoilent que les charges de la ligue, dont les factures téléphoniques, l'électricité et le gaz sont réglées grâce aux apports de chacuns. Un autre facteur qui traduit la situation de bénévolat et de sacrifice, endurées depuis plusieurs années à l'origine des consécrations honorifiques dont l'émergence de l'école de Aïn Azel, qui a fini par accéder aux cimes des consécrations internationales. Mais pour le cas de cette dernière qui a pu bénéficier de l'attention des autorités locales tout dernièrement, une salle a été érigée en 2006. Durant plus d'une décennie la pratique de la boxe, dans cette ville du sud de la wilaya, est restée confinée dans un garage de fortune, un espace qui ne se prêtait en rien aux commodités de la pratique sportive.«Nos besoins en matière de prise en charge des activités de la saison sont estimées à plus de 100 millions de centimes», nous déclare le président de la Ligue de boxe de Sétif, ce qui représente un gage pour la réussite de l'exercice de l'année 2009, mais qui sous-tend aussi une condition pour le maintien de la composante du bureau de ligue locale. Explicitement, si les revendications des responsables de la boxe à Sétif ne sont pas honorées, tout le groupe des 9 membres de la ligue de boxe menace de retrait. «Nous ne pouvons plus supporter ces conditions de travail, alors que d'autres disciplines sportives sont plus nanties mais moins honorées», déclare le président de ligue. Mis à part l'ouverture de salles de boxe à Aïn Azel, Aïn Oulmane et Aïn Arnat en 2006, la pratique sportive à Sétif se déroule dans des conditions lamentables. Salles délabrées, vestiaires et douches dégradés, salles d'entraînements soumise aux aléas des intempéries, tel est le décor qui prévaut autour de la pratique de la boxe à Sétif. «Nous ne retenons que le quart des jeunes pratiquants pour le restant de la saison», nous déclare Hamadou, ancien champion d'Algérie. A. B. Au total 173 boxeurs sont affiliés aux différents clubs de la wilaya de Sétif, 24 médailles d'or ont été récoltées durant l'exercice précédent, 14 boxeurs de l'élite font partie de l'EN, 3 clubs ont été créés en 2007, dont une section féminine de l'Entente de Sétif, 1 arbitre international, 1 arbitre continental, 6 arbitres nationaux dont 2 filles ainsi que 7 arbitres de niveau wilayal représentent un bilan jugé plutôt positif par le président de la Ligue de boxe de Sétif ainsi que les dirigeants après près d'une dizaine d'années d'exercice. Il s'agit, selon les responsables de la Ligue, des fruits du programme de réhabilitation de la pratique de la boxe amorcée en 1999, au lendemain de la décadence de ce noble art accusée au début des années 80, mais qui a fini par conduire tout droit vers la déchéance. Après tant d'années de consécration, tant au niveau national que continental, la pratique de la boxe à Sétif a dû s'eclipser durant de longues années. Actuellement, c'est dans des conditions de précarité que ligue et boxeurs sont enfermés dans un espace clos qui s'apparente à un hangar, à l'abri des regards, mais ils restent animés par l'espoir de continuer sur les acquis des anciennes gloires de la ville. Les témoignages des membres de la ligue, au nombre de 9, révèlent que 20 millions de centimes représentent la somme allouée pour la gestion du programme de la saison étalée sur 2 années. Certains membres, dont le président de ligue, médecin de profession, nous dévoilent que les charges de la ligue, dont les factures téléphoniques, l'électricité et le gaz sont réglées grâce aux apports de chacuns. Un autre facteur qui traduit la situation de bénévolat et de sacrifice, endurées depuis plusieurs années à l'origine des consécrations honorifiques dont l'émergence de l'école de Aïn Azel, qui a fini par accéder aux cimes des consécrations internationales. Mais pour le cas de cette dernière qui a pu bénéficier de l'attention des autorités locales tout dernièrement, une salle a été érigée en 2006. Durant plus d'une décennie la pratique de la boxe, dans cette ville du sud de la wilaya, est restée confinée dans un garage de fortune, un espace qui ne se prêtait en rien aux commodités de la pratique sportive.«Nos besoins en matière de prise en charge des activités de la saison sont estimées à plus de 100 millions de centimes», nous déclare le président de la Ligue de boxe de Sétif, ce qui représente un gage pour la réussite de l'exercice de l'année 2009, mais qui sous-tend aussi une condition pour le maintien de la composante du bureau de ligue locale. Explicitement, si les revendications des responsables de la boxe à Sétif ne sont pas honorées, tout le groupe des 9 membres de la ligue de boxe menace de retrait. «Nous ne pouvons plus supporter ces conditions de travail, alors que d'autres disciplines sportives sont plus nanties mais moins honorées», déclare le président de ligue. Mis à part l'ouverture de salles de boxe à Aïn Azel, Aïn Oulmane et Aïn Arnat en 2006, la pratique sportive à Sétif se déroule dans des conditions lamentables. Salles délabrées, vestiaires et douches dégradés, salles d'entraînements soumise aux aléas des intempéries, tel est le décor qui prévaut autour de la pratique de la boxe à Sétif. «Nous ne retenons que le quart des jeunes pratiquants pour le restant de la saison», nous déclare Hamadou, ancien champion d'Algérie. A. B.