Le représentant du Front Polisario à l'ONU, M. Ahmed Boukhari, a annoncé lundi que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc pourraient reprendre au courant du mois de février. «Dans la perspective de cette reprise des négociations, le Front Polisario est en contact avec l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross», a-t-il affirmé à la Radio algérienne. Le représentant du Front Polisario à l'ONU, M. Ahmed Boukhari, a annoncé lundi que les négociations entre le Front Polisario et le Maroc pourraient reprendre au courant du mois de février. «Dans la perspective de cette reprise des négociations, le Front Polisario est en contact avec l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross», a-t-il affirmé à la Radio algérienne. Selon lui, le prochain round des négociations, soit le cinquième, aura lieu au début de la deuxième semaine de février. Il s'agit là de la date proposée mais, il n'y a pas encore de confirmation définitive, a-t-il ajouté. Pour sa part, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, présent au sommet de l'UA, à Addis Abeba, a réitéré, lundi dernier, l'attachement du front Polisario à engager des négociations sérieuses avec le Maroc en vue de parvenir à une solution pouvant garantir au peuple sahraoui, son droit à l'autodétermination. Le président sahraoui, a de ce fait, renouvelé la disponibilité des autorités sahraouies à une «coopération constructive» aux efforts des Nations unies et à «répondre positivement» à l'invitation de l'Envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU, «attendu au cours de février», pour la reprise des négociations directes entre les deux parties au conflit, «sans conditions préalables », a-t-il fait comprendre. Revenant sur la rencontre informelle tenue entre les deux parties (Maroc et Front Polisario) sous l'égide de l'ONU, au mois d'août passé à Dürstein, en Autriche, M. Boukhari a souligné qu'il y a eu «au moins une ambiance même s'il n'y a pas eu de résultats tangibles». «Cette ambiance est menacée maintenant par la conduite sur le terrain du Maroc à travers sa répression et ses violations des droits de l'homme au Sahara occidental», a-t-il déploré. Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, avait réitéré, récemment, l'engagement de l'instance onusienne en faveur des efforts visant à reprendre le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental. Dans ce sens, il a relevé les efforts menés par son Envoyé personnel pour le Sahara occidental pour tenter de réunir, de nouveau, les deux parties autour de la table des négociations directes, en vue de la tenue d'un cinquième round de pourparlers. Ainsi, demeurant la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental est considéré comme territoire non-autonome par les Nations Unies depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé, en juin 2007, des négociations directes sous l'égide onusienne, dont quatre rounds ont eu lieu à Manhasset, près de New York, et une réunion informelle à Vienne (Autriche). Ces dernières n'ont abouti à aucune avancée réelle. Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit du Sahara Occidental, qui respecte le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. M. B. Selon lui, le prochain round des négociations, soit le cinquième, aura lieu au début de la deuxième semaine de février. Il s'agit là de la date proposée mais, il n'y a pas encore de confirmation définitive, a-t-il ajouté. Pour sa part, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, présent au sommet de l'UA, à Addis Abeba, a réitéré, lundi dernier, l'attachement du front Polisario à engager des négociations sérieuses avec le Maroc en vue de parvenir à une solution pouvant garantir au peuple sahraoui, son droit à l'autodétermination. Le président sahraoui, a de ce fait, renouvelé la disponibilité des autorités sahraouies à une «coopération constructive» aux efforts des Nations unies et à «répondre positivement» à l'invitation de l'Envoyé spécial du Secrétaire Général de l'ONU, «attendu au cours de février», pour la reprise des négociations directes entre les deux parties au conflit, «sans conditions préalables », a-t-il fait comprendre. Revenant sur la rencontre informelle tenue entre les deux parties (Maroc et Front Polisario) sous l'égide de l'ONU, au mois d'août passé à Dürstein, en Autriche, M. Boukhari a souligné qu'il y a eu «au moins une ambiance même s'il n'y a pas eu de résultats tangibles». «Cette ambiance est menacée maintenant par la conduite sur le terrain du Maroc à travers sa répression et ses violations des droits de l'homme au Sahara occidental», a-t-il déploré. Le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon, avait réitéré, récemment, l'engagement de l'instance onusienne en faveur des efforts visant à reprendre le processus de négociations entre le Maroc et le Front Polisario sur l'avenir du Sahara occidental. Dans ce sens, il a relevé les efforts menés par son Envoyé personnel pour le Sahara occidental pour tenter de réunir, de nouveau, les deux parties autour de la table des négociations directes, en vue de la tenue d'un cinquième round de pourparlers. Ainsi, demeurant la dernière colonie en Afrique, le Sahara occidental est considéré comme territoire non-autonome par les Nations Unies depuis 1966. Le Maroc et le Front Polisario ont engagé, en juin 2007, des négociations directes sous l'égide onusienne, dont quatre rounds ont eu lieu à Manhasset, près de New York, et une réunion informelle à Vienne (Autriche). Ces dernières n'ont abouti à aucune avancée réelle. Le but de ces négociations, défini par le Conseil de sécurité, est de parvenir à une solution politique au conflit du Sahara Occidental, qui respecte le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. M. B.