Le projet de la construction d'une mosquée au village d'Aghrib, dans la commune d'Aghrib, près d'Azeffoun, à une trentaine de kilomètres au Nord-est de Tizi Ouzou, est en train de prendre une tournure imprévisible et est en passe de devenir un feuilleton interminable. Le projet de la construction d'une mosquée au village d'Aghrib, dans la commune d'Aghrib, près d'Azeffoun, à une trentaine de kilomètres au Nord-est de Tizi Ouzou, est en train de prendre une tournure imprévisible et est en passe de devenir un feuilleton interminable. Les deux parties se critiquent sans qu'aucun consensus ne puisse être trouvé. La dernière sortie médiatique du maire n'a fait qu'exacerber les esprits puisqu'il s'est attaqué en des termes virulents aux membres de l'association religieuse qui a initié la construction d'une nouvelle mosquée au village d'Aghrib. Pourtant, les responsables de cette dernière avancent, preuve à l'appui, qu'ils sont dans la légalité. Ils disent détenir un permis de construire signé par le président de l'APC d'Aghrib. Puis, ce dernier semble s'être rétracté. Il a décidé d'envoyer des mises en demeure afin d'arrêter les travaux de la construction de la dite mosquée. Car selon lui, une bonne partie du village l'a interpellé à ce sujet et lui a demandé d'annuler le permis de construire. Devant la complexité de la situation, la justice a été saisie par les responsables de l'association religieuse. La justice a enfin de compte tranché en faveur de l'association religieuse, compte tenu de l'existence d'un permis de construire dûment signé par le premier magistrat de la commune. Les initiateurs du projet de la mosquée ont alors repris les travaux de construction avant d'être stoppés de force par des villageois qui soupçonnent l'existence de manipulations islamistes derrière ce projet. Chose qu'ont confirmé le maire, le président du comité de village et des élus de la région lors d'une conférence de presse animée à l'hôtel Lala Khedidja de Tizi Ouzou. Ses initiateurs ont voulu rendre publics les dessous de cette affaire. Le maire, ainsi que des représentants du comité de village et un sénateur de la région étaient donc là afin d'apporter leur version des faits qui se sont déroulés, il y a une dizaine de jours. Lorsque le chantier de la mosquée avait été saccagé, d'aucuns avaient tenté de faire le lien avec l'incendie d'une église qui s'était produit dans la ville de Tizi Ouzou, trois jours auparavant. On a parlé d'une revanche. Finalement, il n'en est rien et aucun lien n'existe entre les deux incidents. En fin de compte, il s'agit d'un problème entre deux parties du même village. Les animateurs de la conférence de presse d'hier vont même jusqu'à dire qu'il s'agit d'un petit groupe ayant des affinités avec la mouvance islamiste. Lors de la rencontre avec la presse, les orateurs ont même donné les noms des personnes qui sont derrière le projet de la construction d'une nouvelle mosquée à Aghribs, située à une trentaine de mètres de l'ancienne. D'emblée, les intervenants ont rappelé que depuis plusieurs années, le village d'Aghribs se préparait à restaurer sa mosquée ancestrale et que «sitôt les travaux entamés, une dizaine d'individus s'est adonné à une provocation contre les villageois». Les animateurs du point de presse ont précisé qu'une partie de ces individus sont étrangers au village et «proches des milieux intégristes». «Des agresseurs étrangers à la localité infiltrés dans le village ont blessé six paisibles villageois», affirment les orateurs. Ces derniers ajoutent que depuis 3 à 4 années, d'autres villages ont eu à subir les mêmes attaques dans les wilayas de Sétif, Bordj Bou- Arréridj, Bejaia, Bouira, Tizi Ouzou et Boumerdes.. Et d'ajouter : «l'internationale islamiste a compris que le recours aux partis intégristes pour domestiquer la société et prendre le pouvoir est dans l'impasse. Cette organisation investit désormais les universités de Kabylie où des étudiants fragiles sont pris en charge pour squatter les mosquées et chasser les pratiquants avant de se lancer dans la provocation ouverte. Les filles recrutées ont mission de travailler de l'intérieur en expliquant que les tenues vestimentaires et les pratiques religieuses locales sont illicites», précisent les responsables de la localité d'Aghribs. Ces derniers expliquent que la mosquée ancestrale de Sidi Djaffar sera restaurée selon la volonté des villageois d'Aghribs. «La solidarité apportée par les comités des villages voisins, le 1er février, est un message adressé à ceux qui seraient tentés de croire que l'argent sale et la désinformation suffisent pour déstabiliser la région. En ce qui concerne Aghrib, ce n'est pas la première fois que ce village et sa tribu assument, affrontent et viennent à bout des agressions qui attentent à la dignité, à l'histoire et aux légitimes revendications de la population», terminent les représentants de la localité d'Aghrib. L. B. Les deux parties se critiquent sans qu'aucun consensus ne puisse être trouvé. La dernière sortie médiatique du maire n'a fait qu'exacerber les esprits puisqu'il s'est attaqué en des termes virulents aux membres de l'association religieuse qui a initié la construction d'une nouvelle mosquée au village d'Aghrib. Pourtant, les responsables de cette dernière avancent, preuve à l'appui, qu'ils sont dans la légalité. Ils disent détenir un permis de construire signé par le président de l'APC d'Aghrib. Puis, ce dernier semble s'être rétracté. Il a décidé d'envoyer des mises en demeure afin d'arrêter les travaux de la construction de la dite mosquée. Car selon lui, une bonne partie du village l'a interpellé à ce sujet et lui a demandé d'annuler le permis de construire. Devant la complexité de la situation, la justice a été saisie par les responsables de l'association religieuse. La justice a enfin de compte tranché en faveur de l'association religieuse, compte tenu de l'existence d'un permis de construire dûment signé par le premier magistrat de la commune. Les initiateurs du projet de la mosquée ont alors repris les travaux de construction avant d'être stoppés de force par des villageois qui soupçonnent l'existence de manipulations islamistes derrière ce projet. Chose qu'ont confirmé le maire, le président du comité de village et des élus de la région lors d'une conférence de presse animée à l'hôtel Lala Khedidja de Tizi Ouzou. Ses initiateurs ont voulu rendre publics les dessous de cette affaire. Le maire, ainsi que des représentants du comité de village et un sénateur de la région étaient donc là afin d'apporter leur version des faits qui se sont déroulés, il y a une dizaine de jours. Lorsque le chantier de la mosquée avait été saccagé, d'aucuns avaient tenté de faire le lien avec l'incendie d'une église qui s'était produit dans la ville de Tizi Ouzou, trois jours auparavant. On a parlé d'une revanche. Finalement, il n'en est rien et aucun lien n'existe entre les deux incidents. En fin de compte, il s'agit d'un problème entre deux parties du même village. Les animateurs de la conférence de presse d'hier vont même jusqu'à dire qu'il s'agit d'un petit groupe ayant des affinités avec la mouvance islamiste. Lors de la rencontre avec la presse, les orateurs ont même donné les noms des personnes qui sont derrière le projet de la construction d'une nouvelle mosquée à Aghribs, située à une trentaine de mètres de l'ancienne. D'emblée, les intervenants ont rappelé que depuis plusieurs années, le village d'Aghribs se préparait à restaurer sa mosquée ancestrale et que «sitôt les travaux entamés, une dizaine d'individus s'est adonné à une provocation contre les villageois». Les animateurs du point de presse ont précisé qu'une partie de ces individus sont étrangers au village et «proches des milieux intégristes». «Des agresseurs étrangers à la localité infiltrés dans le village ont blessé six paisibles villageois», affirment les orateurs. Ces derniers ajoutent que depuis 3 à 4 années, d'autres villages ont eu à subir les mêmes attaques dans les wilayas de Sétif, Bordj Bou- Arréridj, Bejaia, Bouira, Tizi Ouzou et Boumerdes.. Et d'ajouter : «l'internationale islamiste a compris que le recours aux partis intégristes pour domestiquer la société et prendre le pouvoir est dans l'impasse. Cette organisation investit désormais les universités de Kabylie où des étudiants fragiles sont pris en charge pour squatter les mosquées et chasser les pratiquants avant de se lancer dans la provocation ouverte. Les filles recrutées ont mission de travailler de l'intérieur en expliquant que les tenues vestimentaires et les pratiques religieuses locales sont illicites», précisent les responsables de la localité d'Aghribs. Ces derniers expliquent que la mosquée ancestrale de Sidi Djaffar sera restaurée selon la volonté des villageois d'Aghribs. «La solidarité apportée par les comités des villages voisins, le 1er février, est un message adressé à ceux qui seraient tentés de croire que l'argent sale et la désinformation suffisent pour déstabiliser la région. En ce qui concerne Aghrib, ce n'est pas la première fois que ce village et sa tribu assument, affrontent et viennent à bout des agressions qui attentent à la dignité, à l'histoire et aux légitimes revendications de la population», terminent les représentants de la localité d'Aghrib. L. B.