La patience des agents de la Protection civile semble sur le point d'atteindre ses limites. En effet, le syndicat affilié au syndicat national des personnels s de l'administration publique (SNAPAP) vient de tirer la sonnette d'alarme. Il menace, de recourir à une action de protestation dans les semaines à venir si ses revendications ne sont pas prises en considération par la direction générale de cette institution. Le bureau national de l'Union nationale des agents de la Protection civile (SNAPA) a, à l'issue de la réunion de vendredi dernier, indiqué dans un communiqué parvenu à notre rédaction, avoir dressé un chapelet de griefs à l'endroit de la direction générale de l'institution. Ainsi, il est reproché à cette dernière, notamment, d'avoir carrément ignoré les doléances du syndicat lors de l'élaboration du statut particulier et ce, en l'absence de toute concertation avec le partenaire social. C'est pourquoi il rejette ce texte qui reste ambigü dans certaines de ses dispositions. L'autre pomme de discorde, relevée par le syndicat, concerne la question du régime indemnitaire. Et là encore, note le communiqué signé de la main de Mourad Tchiko, le premier responsable de ce syndicat, la direction a totalement marginalisé les représentants des personnels qui ignorent le seuil des augmentations des primes et autres indemnités. Le syndicat revendique, par conséquent, une série d'indemnités dont, celle relative au travail nocturne, à la maladie et à la discipline. Comme il revendique la réévaluation de 100% de l'indemnité de la femme au foyer. La suppression de la retraite anticipée, décidée récemment par la tripartite mais qui n'est pas encore en vigueur est aussi rejetée par le syndicat qui revendique, par ailleurs, la réduction de la durée du travail à 25 ans seulement avant que l'agent, qui travaille 80 heures supplémentaires sans aucune contrepartie, ne bénéficie de son droit à la retraites. K. H. La patience des agents de la Protection civile semble sur le point d'atteindre ses limites. En effet, le syndicat affilié au syndicat national des personnels s de l'administration publique (SNAPAP) vient de tirer la sonnette d'alarme. Il menace, de recourir à une action de protestation dans les semaines à venir si ses revendications ne sont pas prises en considération par la direction générale de cette institution. Le bureau national de l'Union nationale des agents de la Protection civile (SNAPA) a, à l'issue de la réunion de vendredi dernier, indiqué dans un communiqué parvenu à notre rédaction, avoir dressé un chapelet de griefs à l'endroit de la direction générale de l'institution. Ainsi, il est reproché à cette dernière, notamment, d'avoir carrément ignoré les doléances du syndicat lors de l'élaboration du statut particulier et ce, en l'absence de toute concertation avec le partenaire social. C'est pourquoi il rejette ce texte qui reste ambigü dans certaines de ses dispositions. L'autre pomme de discorde, relevée par le syndicat, concerne la question du régime indemnitaire. Et là encore, note le communiqué signé de la main de Mourad Tchiko, le premier responsable de ce syndicat, la direction a totalement marginalisé les représentants des personnels qui ignorent le seuil des augmentations des primes et autres indemnités. Le syndicat revendique, par conséquent, une série d'indemnités dont, celle relative au travail nocturne, à la maladie et à la discipline. Comme il revendique la réévaluation de 100% de l'indemnité de la femme au foyer. La suppression de la retraite anticipée, décidée récemment par la tripartite mais qui n'est pas encore en vigueur est aussi rejetée par le syndicat qui revendique, par ailleurs, la réduction de la durée du travail à 25 ans seulement avant que l'agent, qui travaille 80 heures supplémentaires sans aucune contrepartie, ne bénéficie de son droit à la retraites. K. H.