Pas d'école pour les élèves ce matin. Une paralysie générale touche l'ensemble des établissements scolaires au niveau national, des trois paliers du primaire, moyen et du secondaire. Pas d'école pour les élèves ce matin. Une paralysie générale touche l'ensemble des établissements scolaires au niveau national, des trois paliers du primaire, moyen et du secondaire. Et pour cause, les travailleurs de l'éducation nationale, adhérents au Syndicat des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), ont appelé à observer un mouvement de grève d'une semaine reconductible à partir d'aujourd'hui. Et ce, outre les nombreux débrayages prévus pour cette fin du mois de février. Cette nouvelle vague de protestation, qui secoue de nouveau le secteur de l'Education, risque de compromettre sérieusement l'année scolaire, particulièrement les classes d'examens. En effet, à quatre mois seulement des examens du bac, Bem et de la sixième, les enseignants brandissent leurs pancartes de grève au détriment de l'avenir des élèves. Ceci dit, il sera difficile de rattraper les cours perdus au cours de ces débrayages, ce qui angoisse d'ores et déjà les élèves et leurs parents. En revanche, cette question ne semble pas préoccuper les grévistes qui disent être déterminés à aller jusqu'au bout de leurs doléances. Ils affirment que la responsabilité des conséquences négatives de la grève sont à imputer entièrement aux pouvoirs publics. Il faut dire que les récentes assurances du ministre Benbouzid n'ont nullement contribué à apaiser les esprits échauffés des syndicats autonomes. Bien au contraire, le ministre qui a appelé, dans une lettre ouverte, à plus de patience pour la finalisation du dossier du régime indemnitaire, n'a fait que faire monter d'un cran la grogne des protestataires de son secteur. «Cela fait deux ans qu'il nous mène en bateau. On entend toujours les mêmes promesses, cela n'est plus convaincant», a déclaré le président du Snapest, Meziane Meriane, lors de son dernier point de presse, tenu cette semaine. Il est à souligner que les syndicats autonomes annoncent, de nouveau, le recours à la grève contestant les fausses promesses du ministère de tutelle quant à la prise en charge de leurs doléances. Pour rappel, la grève de 21 jours, qui avait mobilisé près de six syndicats, n'a pas amené de résultats concrets. L'accord portant sur la prise en charge des dossiers réclamés par les travailleurs du secteur, signé le 24 novembre dernier, entre le ministère et les syndicats grévistes, est toujours en stand-by. Ce qui explique la colère des enseignants qui décident alors de revenir à la charge. A noter enfin que les revendications du Snapest, similaires à celles des autres syndicats, s'articulent essentiellement autour de la promulgation du statut particulier, du dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que de la médecine du travail. A. B. Et pour cause, les travailleurs de l'éducation nationale, adhérents au Syndicat des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), ont appelé à observer un mouvement de grève d'une semaine reconductible à partir d'aujourd'hui. Et ce, outre les nombreux débrayages prévus pour cette fin du mois de février. Cette nouvelle vague de protestation, qui secoue de nouveau le secteur de l'Education, risque de compromettre sérieusement l'année scolaire, particulièrement les classes d'examens. En effet, à quatre mois seulement des examens du bac, Bem et de la sixième, les enseignants brandissent leurs pancartes de grève au détriment de l'avenir des élèves. Ceci dit, il sera difficile de rattraper les cours perdus au cours de ces débrayages, ce qui angoisse d'ores et déjà les élèves et leurs parents. En revanche, cette question ne semble pas préoccuper les grévistes qui disent être déterminés à aller jusqu'au bout de leurs doléances. Ils affirment que la responsabilité des conséquences négatives de la grève sont à imputer entièrement aux pouvoirs publics. Il faut dire que les récentes assurances du ministre Benbouzid n'ont nullement contribué à apaiser les esprits échauffés des syndicats autonomes. Bien au contraire, le ministre qui a appelé, dans une lettre ouverte, à plus de patience pour la finalisation du dossier du régime indemnitaire, n'a fait que faire monter d'un cran la grogne des protestataires de son secteur. «Cela fait deux ans qu'il nous mène en bateau. On entend toujours les mêmes promesses, cela n'est plus convaincant», a déclaré le président du Snapest, Meziane Meriane, lors de son dernier point de presse, tenu cette semaine. Il est à souligner que les syndicats autonomes annoncent, de nouveau, le recours à la grève contestant les fausses promesses du ministère de tutelle quant à la prise en charge de leurs doléances. Pour rappel, la grève de 21 jours, qui avait mobilisé près de six syndicats, n'a pas amené de résultats concrets. L'accord portant sur la prise en charge des dossiers réclamés par les travailleurs du secteur, signé le 24 novembre dernier, entre le ministère et les syndicats grévistes, est toujours en stand-by. Ce qui explique la colère des enseignants qui décident alors de revenir à la charge. A noter enfin que les revendications du Snapest, similaires à celles des autres syndicats, s'articulent essentiellement autour de la promulgation du statut particulier, du dossier du régime indemnitaire, des œuvres sociales ainsi que de la médecine du travail. A. B.