Après les mises en garde et les rappels à l‘ordre à l‘adresse des entreprises pour leur faire respecter la loi 04/08 du 14 août 2004 qui leur fait obligation de déposer leurs comptes sociaux auprès du CNRC (Centre national du registre du commerce), le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub franchit le pas. «Sur les 92 mille entreprises concernées, 55 mille d‘entre elles qui ne se sont pas conformées à la loi sont interdites de toute activité», a déclaré, hier à Alger, le ministre en marge de la journée d‘études et d‘information sur la pièce de rechange automobile. L‘ambition du premier responsable d‘assainir son secteur, notamment la pièce de rechange automobile, a été clairement affichée lors de cette journée organisée par la Direction de la concurrence et des prix de la wilaya d‘Alger avec le concours des équipementiers, concessionnaires et professionnels de la pièce de rechange automobile. Il ressort de l‘intervention d‘El Hachemi Djaâboub que pour l‘année écoulée, 25 mille tonnes de pièces de rechange ont été saisies en raison de leur non-conformité et que leurs importateurs seront poursuivis en justice et que 43 mille tonnes de pièces de rechange ont été importées pour une valeur de 496 millions de dollars par 1.500 importateurs sur les 9.600 recensés. Il faut dire que le ministre du Commerce a exprimé sa «préoccupation» face à l‘ampleur du phénomène de la pièce de rechange contrefaite qu‘il a qualifié de «fléau du siècle», et ce malgré les mesures prises à la faveur de la loi 11/07 de 2007, l‘entrée en fonction du Laboratoire national de la qualité et le renforcement de contrôle de la qualité au niveaux des frontières. Il relève différentes infractions, telles la fraude sur l‘origine de la pièce de rechange, sur le registre de commerce et sa sous-location; il confirme cette pratique et déclare son engagement d‘en finir avec «les ovni» relatifs à la pièce détachée. Il se dit satisfait que ces produits ne soient pas fabriqués en Algérie et que toutes les pièces contrefaites soient importées de l‘étranger. Selon les spécialistes du secteur, 80% des pièces de rechange des véhicules commercialisés en Algérie sont importés de Chine, France, Italie et de Corée du Sud. Les importations auprès des pays arabes représentent 2% de ce marché et proviennent notamment de Tunisie, des Emirats arabes unis (EAU) et du Maroc. Le phénomène de la contrefaçon des pièces détachées a trouvé, à la faveur de l‘ouverture anarchique du marché algérien, un environnement propice à son développement. Un développement qui a été freiné, depuis le 2 novembre dernier, par la mesure prise par le ministre du Commerce qui n‘admet aucune pièce de rechange si elle n‘est pas accompagnée de son certificat d‘origine. S. B. Après les mises en garde et les rappels à l‘ordre à l‘adresse des entreprises pour leur faire respecter la loi 04/08 du 14 août 2004 qui leur fait obligation de déposer leurs comptes sociaux auprès du CNRC (Centre national du registre du commerce), le ministre du Commerce, El Hachemi Djaâboub franchit le pas. «Sur les 92 mille entreprises concernées, 55 mille d‘entre elles qui ne se sont pas conformées à la loi sont interdites de toute activité», a déclaré, hier à Alger, le ministre en marge de la journée d‘études et d‘information sur la pièce de rechange automobile. L‘ambition du premier responsable d‘assainir son secteur, notamment la pièce de rechange automobile, a été clairement affichée lors de cette journée organisée par la Direction de la concurrence et des prix de la wilaya d‘Alger avec le concours des équipementiers, concessionnaires et professionnels de la pièce de rechange automobile. Il ressort de l‘intervention d‘El Hachemi Djaâboub que pour l‘année écoulée, 25 mille tonnes de pièces de rechange ont été saisies en raison de leur non-conformité et que leurs importateurs seront poursuivis en justice et que 43 mille tonnes de pièces de rechange ont été importées pour une valeur de 496 millions de dollars par 1.500 importateurs sur les 9.600 recensés. Il faut dire que le ministre du Commerce a exprimé sa «préoccupation» face à l‘ampleur du phénomène de la pièce de rechange contrefaite qu‘il a qualifié de «fléau du siècle», et ce malgré les mesures prises à la faveur de la loi 11/07 de 2007, l‘entrée en fonction du Laboratoire national de la qualité et le renforcement de contrôle de la qualité au niveaux des frontières. Il relève différentes infractions, telles la fraude sur l‘origine de la pièce de rechange, sur le registre de commerce et sa sous-location; il confirme cette pratique et déclare son engagement d‘en finir avec «les ovni» relatifs à la pièce détachée. Il se dit satisfait que ces produits ne soient pas fabriqués en Algérie et que toutes les pièces contrefaites soient importées de l‘étranger. Selon les spécialistes du secteur, 80% des pièces de rechange des véhicules commercialisés en Algérie sont importés de Chine, France, Italie et de Corée du Sud. Les importations auprès des pays arabes représentent 2% de ce marché et proviennent notamment de Tunisie, des Emirats arabes unis (EAU) et du Maroc. Le phénomène de la contrefaçon des pièces détachées a trouvé, à la faveur de l‘ouverture anarchique du marché algérien, un environnement propice à son développement. Un développement qui a été freiné, depuis le 2 novembre dernier, par la mesure prise par le ministre du Commerce qui n‘admet aucune pièce de rechange si elle n‘est pas accompagnée de son certificat d‘origine. S. B.