Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil a estimé, hier, qu'il y a un consensus au sein de l'Organisation des Pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le maintien du plafond de sa production. Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil a estimé, hier, qu'il y a un consensus au sein de l'Organisation des Pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour le maintien du plafond de sa production. Ainsi, l'Opep semble partante pour reconduire ses quotas de production de pétrole, et ce, suite aux niveaux de prix satisfaisants et de la persistance des inquiétudes sur la demande pétrolière mondiales. «Avec des prix évoluant autour de 80 dollars le baril, les pays membres devraient opter pour un maintien des quotas au moins jusqu'à la prochaine réunion prévue en septembre», a-t-il indiqué, tout en excluant toute éventuelle hausse de la production, et ce, lors de la réunion de l'Opep, tenue hier à Vienne. En effet, parmi les facteurs encourageant actuellement la hausse des prix, le ministre a cité la dégradation de la valeur du dollar et les tensions géopolitiques. Il a même annoncé une légère hausse au troisième trimestre de l'année en cours, à plus de 80 dollars le baril. Pour sa part, le président de l'Opep, l'Equateur Germanico Pinto, avait déclaré, jeudi dernier, qu'un changement de politique ne sera pas nécessaire. De leur coté, le Venezuela et l'Iran, qui constituent le noyau dur de l'organisation, se sont également dits favorables à un maintien de la production. Pour le Venezuela, l'augmentation de la production pourrait provoquer «une grande instabilité» des prix, alors que pour l'Iran, c'est une option à écarter en l'absence de signe d'une augmentation de la demande mondiale de pétrole. «Augmenter la production en ce moment pourrait entraîner une hausse des stocks de brut dans les pays consommateurs, ce qui provoquerait une grande instabilité des prix dans les pays producteurs», a déclaré, à Caracas, le ministre vénézuélien de l'énergie, M. Rafael Ramirez. Quant au ministre iranien du pétrole, Massoud Mir Kazemi, il a estimé qu' «il n'y a pas d'augmentation de la demande sur le marché et l'offre n'a pas beaucoup diminué». Le ministre qatari, Abdallah al Attiyah, a tenu, pour sa part, des propos similaires, estimant que la réunion ne devrait pas aboutir à un changement du niveau de la production. «Il n'y a pas de raison ni de réduire ni d'augmenter l'offre, je pense qu'il n'y aura pas de changement. Le marché fonctionne très bien, nous voyons que les stocks sont élevés. Il n'y a donc pas de panique, pas de pénurie ou de problème d'offre», a-t-il expliqué. Pour rappel, en février dernier, l'Opep, en incluant l'Irak, non soumis au régime des quotas, a pompé 29,2 millions barils/jour, la plus grande quantité de pétrole fournie depuis 14 mois, soit une augmentation de 4,3 mbj par rapport aux 24,84 mbj, fixés lors de la réunion d'Oran, en décembre 2008. Ceci dit, le respect des quotas devrait constituer l'essentiel des discussions prévues lors de cette réunion, mais sans exercer de pression pour une discipline de production tant que les prix restent élevés et les perspectives positives. Autre facteur déterminant devant convaincre l'Opep à préserver ses quotas : les inquiétudes, souligne-t-on, sur l'excèdent de l'offre qui pourrait s'aggraver au deuxième trimestre, période généralement marquée par un recul de la demande. A. B. Ainsi, l'Opep semble partante pour reconduire ses quotas de production de pétrole, et ce, suite aux niveaux de prix satisfaisants et de la persistance des inquiétudes sur la demande pétrolière mondiales. «Avec des prix évoluant autour de 80 dollars le baril, les pays membres devraient opter pour un maintien des quotas au moins jusqu'à la prochaine réunion prévue en septembre», a-t-il indiqué, tout en excluant toute éventuelle hausse de la production, et ce, lors de la réunion de l'Opep, tenue hier à Vienne. En effet, parmi les facteurs encourageant actuellement la hausse des prix, le ministre a cité la dégradation de la valeur du dollar et les tensions géopolitiques. Il a même annoncé une légère hausse au troisième trimestre de l'année en cours, à plus de 80 dollars le baril. Pour sa part, le président de l'Opep, l'Equateur Germanico Pinto, avait déclaré, jeudi dernier, qu'un changement de politique ne sera pas nécessaire. De leur coté, le Venezuela et l'Iran, qui constituent le noyau dur de l'organisation, se sont également dits favorables à un maintien de la production. Pour le Venezuela, l'augmentation de la production pourrait provoquer «une grande instabilité» des prix, alors que pour l'Iran, c'est une option à écarter en l'absence de signe d'une augmentation de la demande mondiale de pétrole. «Augmenter la production en ce moment pourrait entraîner une hausse des stocks de brut dans les pays consommateurs, ce qui provoquerait une grande instabilité des prix dans les pays producteurs», a déclaré, à Caracas, le ministre vénézuélien de l'énergie, M. Rafael Ramirez. Quant au ministre iranien du pétrole, Massoud Mir Kazemi, il a estimé qu' «il n'y a pas d'augmentation de la demande sur le marché et l'offre n'a pas beaucoup diminué». Le ministre qatari, Abdallah al Attiyah, a tenu, pour sa part, des propos similaires, estimant que la réunion ne devrait pas aboutir à un changement du niveau de la production. «Il n'y a pas de raison ni de réduire ni d'augmenter l'offre, je pense qu'il n'y aura pas de changement. Le marché fonctionne très bien, nous voyons que les stocks sont élevés. Il n'y a donc pas de panique, pas de pénurie ou de problème d'offre», a-t-il expliqué. Pour rappel, en février dernier, l'Opep, en incluant l'Irak, non soumis au régime des quotas, a pompé 29,2 millions barils/jour, la plus grande quantité de pétrole fournie depuis 14 mois, soit une augmentation de 4,3 mbj par rapport aux 24,84 mbj, fixés lors de la réunion d'Oran, en décembre 2008. Ceci dit, le respect des quotas devrait constituer l'essentiel des discussions prévues lors de cette réunion, mais sans exercer de pression pour une discipline de production tant que les prix restent élevés et les perspectives positives. Autre facteur déterminant devant convaincre l'Opep à préserver ses quotas : les inquiétudes, souligne-t-on, sur l'excèdent de l'offre qui pourrait s'aggraver au deuxième trimestre, période généralement marquée par un recul de la demande. A. B.