L'expérience algérienne dans le dialogue social inspire visiblement ses pairs africains qui ont décidé d'en discuter à l'occasion de la tenue, à Alger du 12 au 15 mai prochain, de la 33e session du conseil général de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (Ousa). C'est du moins ce qu'a affirmé hier le secrétaire général de l'Ousa, Hassen Sunmonu. Dans un entretien accordé à l'APS, M. Sunmonu a déclaré que le manque de dialogue social est au centre des crises en Afrique, d'où, selon lui, "l'intérêt porté par l'Ousa à l'expérience algérienne dans le dialogue social". L'Algérie, a-t-il dit, "s'est engagée, depuis 1999, dans des processus économique, social et politique et, à chaque fois, le dialogue social est privilégié pour surmonter les problèmes qui apparaissent", soulignant que "c'est le cas du Pacte national économique et social qui est une réussite qui intéresse les organisations syndicales africaines". Il a soutenu, dans ce cadre, que "l'Ousa veut mieux connaître cette expérience pour initier le dialogue social dans les autres pays africains". "Nous sommes, également, intéressés par les structures ayant conduit à l'élaboration d'un Pacte national économique et social en Algérie", a-t-il poursuivi. Il a affirmé, à ce sujet, qu'"il n'est pas possible de parler d'un dialogue social réussi sans qu'il y ait de structures pour le mener". Tout en affirmant que seuls les pays comme l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigeria et le Ghana avaient initié ce dialogue social en se dotant de structures dans ce sens, M. Sunmonu a souligné "la nécessité de s'inspirer de ces expériences afin d'initier le dialogue social dans le reste du continent dans le but de faciliter l'intégration économique et sociale en Afrique". L'organisation syndicale panafricaine, a-t-il dit, défend les intérêts des peuples opprimés que se soit au Sahara occidental ou en Palestine. Il a expliqué, dans ce cadre, qu'à cause de ce principe, l'Ousa n'a jamais accepté les invitations israéliennes, affirmant que "tant qu'il n'y a pas un Etat palestinien indépendant, nous ne pouvons nous rendre dans ce pays". "L'Algérie a beaucoup soutenu les mouvements de libération en Afrique", a-t-il rappelé, estimant que "la solidarité entre les syndicats est comme un fusil entre les mains du soldat". Y. D. L'expérience algérienne dans le dialogue social inspire visiblement ses pairs africains qui ont décidé d'en discuter à l'occasion de la tenue, à Alger du 12 au 15 mai prochain, de la 33e session du conseil général de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (Ousa). C'est du moins ce qu'a affirmé hier le secrétaire général de l'Ousa, Hassen Sunmonu. Dans un entretien accordé à l'APS, M. Sunmonu a déclaré que le manque de dialogue social est au centre des crises en Afrique, d'où, selon lui, "l'intérêt porté par l'Ousa à l'expérience algérienne dans le dialogue social". L'Algérie, a-t-il dit, "s'est engagée, depuis 1999, dans des processus économique, social et politique et, à chaque fois, le dialogue social est privilégié pour surmonter les problèmes qui apparaissent", soulignant que "c'est le cas du Pacte national économique et social qui est une réussite qui intéresse les organisations syndicales africaines". Il a soutenu, dans ce cadre, que "l'Ousa veut mieux connaître cette expérience pour initier le dialogue social dans les autres pays africains". "Nous sommes, également, intéressés par les structures ayant conduit à l'élaboration d'un Pacte national économique et social en Algérie", a-t-il poursuivi. Il a affirmé, à ce sujet, qu'"il n'est pas possible de parler d'un dialogue social réussi sans qu'il y ait de structures pour le mener". Tout en affirmant que seuls les pays comme l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigeria et le Ghana avaient initié ce dialogue social en se dotant de structures dans ce sens, M. Sunmonu a souligné "la nécessité de s'inspirer de ces expériences afin d'initier le dialogue social dans le reste du continent dans le but de faciliter l'intégration économique et sociale en Afrique". L'organisation syndicale panafricaine, a-t-il dit, défend les intérêts des peuples opprimés que se soit au Sahara occidental ou en Palestine. Il a expliqué, dans ce cadre, qu'à cause de ce principe, l'Ousa n'a jamais accepté les invitations israéliennes, affirmant que "tant qu'il n'y a pas un Etat palestinien indépendant, nous ne pouvons nous rendre dans ce pays". "L'Algérie a beaucoup soutenu les mouvements de libération en Afrique", a-t-il rappelé, estimant que "la solidarité entre les syndicats est comme un fusil entre les mains du soldat". Y. D.