La 33e session du conseil général de l'organisation syndicale de l'unité africaine (OUSA) s'ouvrira demain à Alger sous le thème « le dialogue social en Afrique, l'expérience algérienne » Le pacte économique et social, le processus des négociations salariales, la gestion des préoccupations du monde syndical, le chômage, sont autant de questions qui seront débattues à la lumière de cette rencontre placée sous le haut patronage du président de la République. C'est ce qu'a expliqué hier à la presse M. Abdelkader Malki, chargé de l'information auprès de la centrale syndicale. Cette nouvelle session de l'OUSA est organisée, faut-il le souligner, pour la première fois en Algérie à la demande du secrétaire général de la centrale syndicale. M. Malki a, dans un briefing avec les journalistes au siège de l'UGTA, fait savoir que la majorité des délégations africaines sont déjà arrivées en espérant que le reste des invités rejoignent aussi sans contrainte la rencontre, allusion au nuage volcanique qui a refait surface cette semaine. Autrement, tout est fin prêt pour accueillir environ 400 participants, dont M. Hassen Sunmonu, président du bureau de l'exécutif de l'OUSA et 13 autres représentant la même organisation. Sont conviées également à cette session toutes les organisations affiliées à l'organisation syndicale de l'unité africaine qui sont au nombre de 85. «Le manque de dialogue social est au centre des crises en Afrique, d'où l'intérêt porté par l'OUSA à l'expérience algérienne dans le dialogue social qui sera au menu de la 33e session du Conseil général de l'OUSA, qui aura lieu à Alger du 12 au 15 mai», a déclaré, rappelons-le M. Hassen Sunmonu, président du bureau de l'exécutif de l'OUSA en visite dernièrement en Algérie. Ce dernier a mis en avant, au cours de son intervention, les processus économique, social et politique entrepris par l'Algérie depuis 1999 pour encourager le dialogue social. Tout en relevant que seuls les pays comme l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigeria et le Ghana avaient initié ce dialogue social en se dotant de structures dans ce sens, M. Sunmonu a souligné «la nécessité de s'inspirer de ces expériences afin d'initier le dialogue social dans le reste du continent dans le but de faciliter l'intégration économique et sociale en Afrique».