Le panorama sectoriel à l'international de la filière agroalimentaire a été présenté, hier, au siège de l'agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) en collaboration avec le programme d'Optimexport en présence de plusieurs chefs d'entreprises algériennes, notamment privées, sélectionnées dans le cadre du challenge d'Optimexport d'aide et de soutien à l'exportation. Ainsi, Jean-Jacques Rechenmann, expert Formatex en veille de l'information internationale, a consacré sa conférence exclusivement au volet macroéconomique et aux objectifs de la filière en précisant que «les producteurs algériens de fruits et légumes désireux d'accroître leurs chances et leurs opportunités d'exportation, sont astreints de se comparer à leurs voisins marocains et tunisiens, par exemple, pour jauger leurs capacités exportatrices. Car, il s'agit de savoir comment ces producteurs vendent tout en sachant où exporter et quels sont les marchés porteurs et cibles». La fonction d'exportation possède ses avantages et ses inconvénients, par conséquent, il devient impérieux de connaître les enjeux et les contraintes en étudiant le comportement des clients et des acheteurs. Autrement dit, il faut avoir des données globables sur le plan macroéconomique et mettre en oeuvre des moyens et une feuille de route. Abordant le cas de l'Algérie comme étant un vaste marché de l'industrie agroalimentaire, Rechenmann dira que "l'Algérie est le premier pays consommateur de céréales par tête d'habitant où le secteur agroalimentaire repsérente 30 % des importations tandis que les exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 6 %. Il existe donc un déséquilibre surprenant". en fait, la facture alimentaire de l'Algérie dépasse 2 milliards de dollars par an alors que ses revenus d'exportation hors hydrocarbures se chiffrent seulement à 200 millions de dollars dont 25 millions pour la datte ''Deglet Nour''. Le conférencier estime également que les opérateurs économiques algériens ont tendance à s'orienter vers la consommation interne plus juteuse que les exportations. Faisant l'extrapolation avec les pays voisins, il souligne que le Maroc exporte des fruits et légumes frais pour un montant annuel de plus de 1,2 milliard de dollars, soit dix fois plus que les exportations algériennes, alors que la Tunisie possède des revenus en devises de plus de 1,15 milliard de dollars d'exportation de produits alimentaires, exclusivement les dattes et l'huile d'olive. Afin que les dattes algériennes deviennent compétitives sur le marché internatioanl, notamment dans les pays de l'Union européenne, Rechenmann recommande notamment le développemnt du marketing et du label en reléguant au second plan la problématique des prix. Selon les statistiques du programme des Nations-unies, FAO, l'Algérie est en mesure de stimuler ses exportations en matière de dattes, d'huile de soja et de yaourt. Quelques unes des contraintes du secteur de l'agroalimentaire énumérées par le conférencier ont trait à l'adaptation aux standards internationaux et à la connaissance des circuits de la distribution. "Les acheteurs font confiance au distributeur et non à la marque». La sécurité et le succès de la commercialisation des produits viennent des points de vente et de la fidélisation des clients. Le couscous produit en France et en Italie est plus vendu dans les supermarchés et les magasins halal dans les villes européennes, car les consommateurs font confiance au distributeur en ne se référant, parfois, même pas à la date de péremption des produits" a-t-il dit. L'un des obstacles majeurs des produits algériens (fruits et légumes frais pourtant de bonne qualité) sur le marché extérieur, notamment européen et américain, concerne la certification. A. A. Le panorama sectoriel à l'international de la filière agroalimentaire a été présenté, hier, au siège de l'agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) en collaboration avec le programme d'Optimexport en présence de plusieurs chefs d'entreprises algériennes, notamment privées, sélectionnées dans le cadre du challenge d'Optimexport d'aide et de soutien à l'exportation. Ainsi, Jean-Jacques Rechenmann, expert Formatex en veille de l'information internationale, a consacré sa conférence exclusivement au volet macroéconomique et aux objectifs de la filière en précisant que «les producteurs algériens de fruits et légumes désireux d'accroître leurs chances et leurs opportunités d'exportation, sont astreints de se comparer à leurs voisins marocains et tunisiens, par exemple, pour jauger leurs capacités exportatrices. Car, il s'agit de savoir comment ces producteurs vendent tout en sachant où exporter et quels sont les marchés porteurs et cibles». La fonction d'exportation possède ses avantages et ses inconvénients, par conséquent, il devient impérieux de connaître les enjeux et les contraintes en étudiant le comportement des clients et des acheteurs. Autrement dit, il faut avoir des données globables sur le plan macroéconomique et mettre en oeuvre des moyens et une feuille de route. Abordant le cas de l'Algérie comme étant un vaste marché de l'industrie agroalimentaire, Rechenmann dira que "l'Algérie est le premier pays consommateur de céréales par tête d'habitant où le secteur agroalimentaire repsérente 30 % des importations tandis que les exportations hors hydrocarbures sont de l'ordre de 6 %. Il existe donc un déséquilibre surprenant". en fait, la facture alimentaire de l'Algérie dépasse 2 milliards de dollars par an alors que ses revenus d'exportation hors hydrocarbures se chiffrent seulement à 200 millions de dollars dont 25 millions pour la datte ''Deglet Nour''. Le conférencier estime également que les opérateurs économiques algériens ont tendance à s'orienter vers la consommation interne plus juteuse que les exportations. Faisant l'extrapolation avec les pays voisins, il souligne que le Maroc exporte des fruits et légumes frais pour un montant annuel de plus de 1,2 milliard de dollars, soit dix fois plus que les exportations algériennes, alors que la Tunisie possède des revenus en devises de plus de 1,15 milliard de dollars d'exportation de produits alimentaires, exclusivement les dattes et l'huile d'olive. Afin que les dattes algériennes deviennent compétitives sur le marché internatioanl, notamment dans les pays de l'Union européenne, Rechenmann recommande notamment le développemnt du marketing et du label en reléguant au second plan la problématique des prix. Selon les statistiques du programme des Nations-unies, FAO, l'Algérie est en mesure de stimuler ses exportations en matière de dattes, d'huile de soja et de yaourt. Quelques unes des contraintes du secteur de l'agroalimentaire énumérées par le conférencier ont trait à l'adaptation aux standards internationaux et à la connaissance des circuits de la distribution. "Les acheteurs font confiance au distributeur et non à la marque». La sécurité et le succès de la commercialisation des produits viennent des points de vente et de la fidélisation des clients. Le couscous produit en France et en Italie est plus vendu dans les supermarchés et les magasins halal dans les villes européennes, car les consommateurs font confiance au distributeur en ne se référant, parfois, même pas à la date de péremption des produits" a-t-il dit. L'un des obstacles majeurs des produits algériens (fruits et légumes frais pourtant de bonne qualité) sur le marché extérieur, notamment européen et américain, concerne la certification. A. A.