L'Algérie s'est distinguée ces dernières années par ses multiples initiatives dans la région du Sahel. Une région devenue, au fil des années, la plaque tournante du terrorisme international incarnée par la branche d'Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ces deux dernières années plus particulièrement, cette sous-région est devenu le carrefour de toutes sorte de fléaux. Kidnappings, trafic d'armes et de drogue, traite humaine, banditisme, contrebande et autres phénomènes connexes : la région est gangrenée. Les groupes de terroristes du GSPC, en font un terrain de prédilection. Revigorés par le paiement des rançons suite aux rapts à répétition des étrangers et le trafic de drogue, après le revers subis au nord, les terroristes ont repris du poil de la bête faisant de la région une vraie poudrière. C'est là justement où s'est distinguée l'Algérie. En ramenant les rebelles touaregs à la table des négociations, Alger est parvenu à atténuer un vieux conflit dans le nord du Mali. Les efforts de l'Algérie se sont poursuivis sur tous les plans et sans cesse. Les récentes rencontres des ministres des Affaires étrangères et des chefs et des chefs d'état-major de Mauritanie, de Libye, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad tenues à Alger témoignent du rôle prépondérant joué par l'Algérie pour la sécurisation de la sous-région du Sahel en proie à tous les maux. Les développements de ces derniers mois dans la région ont accentué la mobilisation face à une situation qui semble s'enliser. Le Mali a libéré deux terroristes notoires recherchés par l'Algérie en contrepartie de la libération d'un otage français, ce qui a soulevé l'indignation d'Alger et de Nouakchott qui ont immédiatement convoqué leurs représentations diplomatiques respectives. L'Algérie s'est également illustrée en appelant à criminaliser le don de rançons pour la libération des otages. Une manière d'acculer les terroristes qui écument la région du Sahel et les pousser à leurs derniers retranchements. Quand bien même saluée, l'initiative d'Alger n'est pas respectée du tout. Néanmoins, la lutte antiterroriste dans la région est menée sous l'impulsion de l'Algérie, loin de l'intervention des forces internationales. D'ailleurs, une initiative d'envergure en matière de lutte contre le terrorisme est proposée par l'Algérie. La réunion des chefs d'état-major des Etats sahélo-sahariens est une preuve de plus de l'engagement de notre pays dans le maintien de la paix dans cette région sensible. M. C. L'Algérie s'est distinguée ces dernières années par ses multiples initiatives dans la région du Sahel. Une région devenue, au fil des années, la plaque tournante du terrorisme international incarnée par la branche d'Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Ces deux dernières années plus particulièrement, cette sous-région est devenu le carrefour de toutes sorte de fléaux. Kidnappings, trafic d'armes et de drogue, traite humaine, banditisme, contrebande et autres phénomènes connexes : la région est gangrenée. Les groupes de terroristes du GSPC, en font un terrain de prédilection. Revigorés par le paiement des rançons suite aux rapts à répétition des étrangers et le trafic de drogue, après le revers subis au nord, les terroristes ont repris du poil de la bête faisant de la région une vraie poudrière. C'est là justement où s'est distinguée l'Algérie. En ramenant les rebelles touaregs à la table des négociations, Alger est parvenu à atténuer un vieux conflit dans le nord du Mali. Les efforts de l'Algérie se sont poursuivis sur tous les plans et sans cesse. Les récentes rencontres des ministres des Affaires étrangères et des chefs et des chefs d'état-major de Mauritanie, de Libye, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad tenues à Alger témoignent du rôle prépondérant joué par l'Algérie pour la sécurisation de la sous-région du Sahel en proie à tous les maux. Les développements de ces derniers mois dans la région ont accentué la mobilisation face à une situation qui semble s'enliser. Le Mali a libéré deux terroristes notoires recherchés par l'Algérie en contrepartie de la libération d'un otage français, ce qui a soulevé l'indignation d'Alger et de Nouakchott qui ont immédiatement convoqué leurs représentations diplomatiques respectives. L'Algérie s'est également illustrée en appelant à criminaliser le don de rançons pour la libération des otages. Une manière d'acculer les terroristes qui écument la région du Sahel et les pousser à leurs derniers retranchements. Quand bien même saluée, l'initiative d'Alger n'est pas respectée du tout. Néanmoins, la lutte antiterroriste dans la région est menée sous l'impulsion de l'Algérie, loin de l'intervention des forces internationales. D'ailleurs, une initiative d'envergure en matière de lutte contre le terrorisme est proposée par l'Algérie. La réunion des chefs d'état-major des Etats sahélo-sahariens est une preuve de plus de l'engagement de notre pays dans le maintien de la paix dans cette région sensible. M. C.