Depuis le 15 avril, l'Association Cinémémoire de Marseille invite le réalisateur algérien Ahmed Zir en résidence artistique. Cette résidence, qui se poursuivra jusqu'au 30 du même mois, sera consacrée à la réalisation d'un film à partir du fonds d'archives audiovisuelles de Cinémémoire. Cette manifestation est une occasion pour le public de découvrir ses films, réalisés en Super 8, lors d'une soirée de projection de cinq de ses courts-métrages à la salle Polygone Etoilé, ce jeudi 29 avril 2010 à partir de 20 heures. Depuis le 15 avril, l'Association Cinémémoire de Marseille invite le réalisateur algérien Ahmed Zir en résidence artistique. Cette résidence, qui se poursuivra jusqu'au 30 du même mois, sera consacrée à la réalisation d'un film à partir du fonds d'archives audiovisuelles de Cinémémoire. Cette manifestation est une occasion pour le public de découvrir ses films, réalisés en Super 8, lors d'une soirée de projection de cinq de ses courts-métrages à la salle Polygone Etoilé, ce jeudi 29 avril 2010 à partir de 20 heures. Ce projet s'inscrit dans le cadre plus large des Mémoires Partagées, opération menée par Cinémémoire depuis 2008 : il s'agit d'organiser des rencontres et des échanges autour de la mémoire audiovisuelle à partir de projections d'images d'archives. Ce mois d'avril, Ahmed Zir est invité par Cinémémoire à Marseille dans le cadre d'une résidence, où il bénéficie notamment d'un programme de formation au logiciel de montage Final Cut Pro, et recevra l'appui technique de la résidence pour la réalisation de son prochain opus à partir du fonds d'archives audiovisuelles de Cinémémoire. Réalisateur indépendant depuis 1979, Ahmed Zir a réalisé plus de 45 films en super 8 et reçu plus de 35 prix nationaux et internationaux notamment en Tunisie, aux USA, en Belgique et en France. Il se définit comme un « cinéphile et cinéaste indépendant ». Enseignant depuis 1972, il a écrit pour la revue de cinéma tunisienne Le 7ème Art et a participé à l'émission radiophonique algérienne Cinérama. Cinémémoire, cinémathèque de films amateurs, s'intéresse depuis sa création aux problématiques liées à l'archive et à ses pratiques : elle mène depuis deux ans un projet en Algérie: Mémoires Partagées. Ce projet basé sur les échanges autour de la mémoire audiovisuelle, a permis de rencontrer et d'échanger autour de l'image d'archive et de recueillir des témoignages sur l'intérêt de la conservation des films. Cinémémoire souhaite poursuivre ce dialogue autour de la mémoire audiovisuelle pour proposer un temps fort à Marseille en 2010 à l'occasion de la Journée du Patrimoine. Toutefois, la dimension « Mémoire partagée » invite à mettre en évidence et en débat à la fois la réalité, les enjeux et les perspectives futures de la constitution d'un patrimoine cinéaudiovisuel commun entre ces deux pays. Cette association propose un temps de réflexion sur les usages publics de l'archive, notamment scientifiques (comment s'en servent les sociologues, les historiens…), avec une mise en perspective des archives par des chercheurs : décrypter l'histoire au contact direct des films, remonter le fil de l'histoire, mettre en parallèle différents types d'archives : films de propagande, films militants, films diffusés par les médias. Que nous racontent ces images ? Que peuvent-elles nous dire sur une époque ? Comment les réalisateurs se réapproprient-ils l'archive dans la création de leur film ? Comment les créations cinématographiques de deux pays, peuvent-elles nous aider à mieux comprendre l'autre ? Ce sont autant de questions auxquelles l'association voudrait y répondre à travers ce genre de manifestation. Ce projet s'inscrit dans le cadre plus large des Mémoires Partagées, opération menée par Cinémémoire depuis 2008 : il s'agit d'organiser des rencontres et des échanges autour de la mémoire audiovisuelle à partir de projections d'images d'archives. Ce mois d'avril, Ahmed Zir est invité par Cinémémoire à Marseille dans le cadre d'une résidence, où il bénéficie notamment d'un programme de formation au logiciel de montage Final Cut Pro, et recevra l'appui technique de la résidence pour la réalisation de son prochain opus à partir du fonds d'archives audiovisuelles de Cinémémoire. Réalisateur indépendant depuis 1979, Ahmed Zir a réalisé plus de 45 films en super 8 et reçu plus de 35 prix nationaux et internationaux notamment en Tunisie, aux USA, en Belgique et en France. Il se définit comme un « cinéphile et cinéaste indépendant ». Enseignant depuis 1972, il a écrit pour la revue de cinéma tunisienne Le 7ème Art et a participé à l'émission radiophonique algérienne Cinérama. Cinémémoire, cinémathèque de films amateurs, s'intéresse depuis sa création aux problématiques liées à l'archive et à ses pratiques : elle mène depuis deux ans un projet en Algérie: Mémoires Partagées. Ce projet basé sur les échanges autour de la mémoire audiovisuelle, a permis de rencontrer et d'échanger autour de l'image d'archive et de recueillir des témoignages sur l'intérêt de la conservation des films. Cinémémoire souhaite poursuivre ce dialogue autour de la mémoire audiovisuelle pour proposer un temps fort à Marseille en 2010 à l'occasion de la Journée du Patrimoine. Toutefois, la dimension « Mémoire partagée » invite à mettre en évidence et en débat à la fois la réalité, les enjeux et les perspectives futures de la constitution d'un patrimoine cinéaudiovisuel commun entre ces deux pays. Cette association propose un temps de réflexion sur les usages publics de l'archive, notamment scientifiques (comment s'en servent les sociologues, les historiens…), avec une mise en perspective des archives par des chercheurs : décrypter l'histoire au contact direct des films, remonter le fil de l'histoire, mettre en parallèle différents types d'archives : films de propagande, films militants, films diffusés par les médias. Que nous racontent ces images ? Que peuvent-elles nous dire sur une époque ? Comment les réalisateurs se réapproprient-ils l'archive dans la création de leur film ? Comment les créations cinématographiques de deux pays, peuvent-elles nous aider à mieux comprendre l'autre ? Ce sont autant de questions auxquelles l'association voudrait y répondre à travers ce genre de manifestation.