La souscription de l'Algérie à des actions supplémentaires au titre de la quatrième et de la cinquième augmentation générale du capital de la Banque africaine de développement (BAD) a été autorisée par un décret présidentiel daté du 14 avril 2010 publié dans le Journal officiel numéro 25. Le texte indique qu'est autorisée la souscription de l'Algérie de 369 actions supplémentaires au titre de la quatrième et de la cinquième augmentation générale du capital de la BAD. Le versement de cette nouvelle souscription est opéré sur les fonds du Trésor public. Le conseil d'administration de cette banque régionale avait, rappelons-le, adopté une résolution portant sur l'attribution d'actions supplémentaires en vertu du règlement sur la cession d'actions. En marge de la réunion de printemps de la Banque mondiale et du FMI, tenue en avril dernier à Washington, un comité des gouverneurs représentant les actionnaires de la BAD a entériné un triplement du capital de la Banque pour le porter à 100 milliards de dollars, rappelle-t-on. Cette mesure permettra à la BAD de soutenir un niveau de prêts plus élevé, y compris en direction du secteur privé et répond ainsi aux demandes massives émanant des pays en besoin d'aides financières. En 2006, l'Algérie avait remboursé par anticipation tous ses prêts auprès de la BAD dans le cadre de sa politique de désendettement externe entamée en 2004. Depuis la création de cette institution financière continentale, l'Algérie avait bénéficié de trente-neuf opérations de financement pour un montant de 3,2 milliards de dollars. En février dernier, la BAD avait ouvert son bureau à Alger dans le cadre d'un programme de décentralisation de ses activités. Créée en 1963 à Khartoum, la BAD est une institution multilatérale régionale de financement du développement, dont le capital est détenu à 60% par les pays africains et à 40% par des pays hors-Afrique. Le groupe de la BAD, qui comprend la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN), compte parmi les cinq principales banques multilatérales de développement au monde. I. A. La souscription de l'Algérie à des actions supplémentaires au titre de la quatrième et de la cinquième augmentation générale du capital de la Banque africaine de développement (BAD) a été autorisée par un décret présidentiel daté du 14 avril 2010 publié dans le Journal officiel numéro 25. Le texte indique qu'est autorisée la souscription de l'Algérie de 369 actions supplémentaires au titre de la quatrième et de la cinquième augmentation générale du capital de la BAD. Le versement de cette nouvelle souscription est opéré sur les fonds du Trésor public. Le conseil d'administration de cette banque régionale avait, rappelons-le, adopté une résolution portant sur l'attribution d'actions supplémentaires en vertu du règlement sur la cession d'actions. En marge de la réunion de printemps de la Banque mondiale et du FMI, tenue en avril dernier à Washington, un comité des gouverneurs représentant les actionnaires de la BAD a entériné un triplement du capital de la Banque pour le porter à 100 milliards de dollars, rappelle-t-on. Cette mesure permettra à la BAD de soutenir un niveau de prêts plus élevé, y compris en direction du secteur privé et répond ainsi aux demandes massives émanant des pays en besoin d'aides financières. En 2006, l'Algérie avait remboursé par anticipation tous ses prêts auprès de la BAD dans le cadre de sa politique de désendettement externe entamée en 2004. Depuis la création de cette institution financière continentale, l'Algérie avait bénéficié de trente-neuf opérations de financement pour un montant de 3,2 milliards de dollars. En février dernier, la BAD avait ouvert son bureau à Alger dans le cadre d'un programme de décentralisation de ses activités. Créée en 1963 à Khartoum, la BAD est une institution multilatérale régionale de financement du développement, dont le capital est détenu à 60% par les pays africains et à 40% par des pays hors-Afrique. Le groupe de la BAD, qui comprend la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN), compte parmi les cinq principales banques multilatérales de développement au monde. I. A.