Le ministre a invité les syndicalistes à des réunions de concertation au niveau de son département pour crever l'abcès. Prévues prochainement, les discussions porteront notamment sur les revendications socioprofessionnelles des corps médicaux, en premier lieu le statut particulier. Le ministre a invité les syndicalistes à des réunions de concertation au niveau de son département pour crever l'abcès. Prévues prochainement, les discussions porteront notamment sur les revendications socioprofessionnelles des corps médicaux, en premier lieu le statut particulier. En marge d'une journée de formation, organisée par le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) au profit des médecins généralistes, tenue jeudi dernier au niveau du CHU de Blida, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, présent à cette manifestation scientifique, s'est entretenu avec les représentants des deux syndicats autonomes de santé publique, en l'occurrence, le Snpsp et le Syndicat des praticiens spécialistes (Snpssp). Le ministre a invité les syndicalistes à des réunions de concertation au niveau de son département pour crever l'abcès. Prévues prochainement, les discussions porteront notamment sur les revendications socioprofessionnelles des corps médicaux, en premier lieu, le statut particulier. C'est ce que nous a indiqué le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, contacté hier par nos soins. «On espère en finir avec les conflits et résoudre nos problèmes socioprofessionnels avec le nouveau ministre. L'ouverture du dialogue est positif et rassurant pour nous», a insisté notre interlocuteur. D'autre part, le président du Snpsp a nié avoir assisté à une quelconque réunion avec Ould Abbès, depuis son installation à la tête du secteur de la Santé, en remplacement de Saïd Barkat. Selon lui, la réunion tenue le week-end dernier au ministère de la Santé, a regroupé les représentants de la tutelle avec un syndicat «maison». Ce dernier est géré principalement par des directeurs centraux au sein du ministère et qui ne représentent guère le personnel médical, a ajouté le Dr Merabet. Ils essayent, poursuit-il, d'imposer se syndicat «maison» au nouveau ministre comme l'unique partenaire social. «C'est de la pure manipulation, ils veulent négocier à notre place nos propres revendications» a déploré le syndicaliste. Pour rappel, les médecins généraliste et spécialistes de la santé publique ont observé une grève illimitée de plus de quatre mois, et ce de décembre 2009 au mois de mars dernier. Les blouses blanches n'ont ménagé aucun effort pour faire entendre leurs voix auprès des pouvoirs publics, notamment, en tenant des rassemblements devant le Palais du gouvernement ainsi que le siège de la Présidence. Ils réclamaient la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l'installation d'une commission pour étudier le régime indemnitaire, l'octroi de quotas de logements de fonction et l'application de la loi relative aux horaires de repos hebdomadaires dans le secteur de la santé. Pour sa part, l'ex-ministre de la Santé, Saïd Barkat, a riposté par des menaces de révocation et autres sanctions juridiques et financières, à l'encontre de son personnel en cas de poursuite du débrayage. Ce qui a contraint les protestataires à y renoncer malgré eux. Ceci dit, la colère des médecins persiste. Ils espèrent la reprise du dialogue avec le nouveau ministre de la Santé. D'ailleurs, ce dernier avait avoué, dès la première semaine de son installation, la précarité de la situation du patricien de santé publique. Djamel Ould Abbés a promis d'y remédier. En marge d'une journée de formation, organisée par le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) au profit des médecins généralistes, tenue jeudi dernier au niveau du CHU de Blida, le ministre de la Santé, Djamel Ould Abbès, présent à cette manifestation scientifique, s'est entretenu avec les représentants des deux syndicats autonomes de santé publique, en l'occurrence, le Snpsp et le Syndicat des praticiens spécialistes (Snpssp). Le ministre a invité les syndicalistes à des réunions de concertation au niveau de son département pour crever l'abcès. Prévues prochainement, les discussions porteront notamment sur les revendications socioprofessionnelles des corps médicaux, en premier lieu, le statut particulier. C'est ce que nous a indiqué le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, contacté hier par nos soins. «On espère en finir avec les conflits et résoudre nos problèmes socioprofessionnels avec le nouveau ministre. L'ouverture du dialogue est positif et rassurant pour nous», a insisté notre interlocuteur. D'autre part, le président du Snpsp a nié avoir assisté à une quelconque réunion avec Ould Abbès, depuis son installation à la tête du secteur de la Santé, en remplacement de Saïd Barkat. Selon lui, la réunion tenue le week-end dernier au ministère de la Santé, a regroupé les représentants de la tutelle avec un syndicat «maison». Ce dernier est géré principalement par des directeurs centraux au sein du ministère et qui ne représentent guère le personnel médical, a ajouté le Dr Merabet. Ils essayent, poursuit-il, d'imposer se syndicat «maison» au nouveau ministre comme l'unique partenaire social. «C'est de la pure manipulation, ils veulent négocier à notre place nos propres revendications» a déploré le syndicaliste. Pour rappel, les médecins généraliste et spécialistes de la santé publique ont observé une grève illimitée de plus de quatre mois, et ce de décembre 2009 au mois de mars dernier. Les blouses blanches n'ont ménagé aucun effort pour faire entendre leurs voix auprès des pouvoirs publics, notamment, en tenant des rassemblements devant le Palais du gouvernement ainsi que le siège de la Présidence. Ils réclamaient la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l'installation d'une commission pour étudier le régime indemnitaire, l'octroi de quotas de logements de fonction et l'application de la loi relative aux horaires de repos hebdomadaires dans le secteur de la santé. Pour sa part, l'ex-ministre de la Santé, Saïd Barkat, a riposté par des menaces de révocation et autres sanctions juridiques et financières, à l'encontre de son personnel en cas de poursuite du débrayage. Ce qui a contraint les protestataires à y renoncer malgré eux. Ceci dit, la colère des médecins persiste. Ils espèrent la reprise du dialogue avec le nouveau ministre de la Santé. D'ailleurs, ce dernier avait avoué, dès la première semaine de son installation, la précarité de la situation du patricien de santé publique. Djamel Ould Abbés a promis d'y remédier.