Une commission mixte chargée de suivre et de maintenir le dialogue entre les syndicats autonomes et le ministère de la Santé a été mise en place. Cette commission aura également la tâche d'examiner les dossiers revendiqués par l'ensemble des corps médicaux.C'est ce qui ressort des premières réunions de concertation, tenues dimanche et lundi, respectivement avec le syndicat des médecins spécialistes (Snpssp) et celui des médecins généralistes (Snpsp), avec leur nouveau responsable de la santé, Djamel Ould Abbès. Contrairement à son prédécesseur, le ministre actuel a plaidé pour l'ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux, un dialogue interrompu depuis des mois déjà. Les syndicats autonomes, de leurs parts, se disent «satisfaits» et «rassurés» par cette nouvelle méthode de travail. Contacté hier à ce propos, le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, nous a indiqué que la rencontre avec le ministre et les cadres de son département s'est déroulée dans de bonnes conditions et a été marquée par beaucoup de responsabilité. Une autre réunion du genre est prévue mardi prochain pour poursuivre les discussions. Le ministre a laissé entendre, poursuit notre interlocuteur, qu'il y aura une satisfaction des doléances. «Ould Abbès a affiché clairement sa solidarité avec nous, tout en qualifiant nos revendications de légitimes. Il s'est engagé à apporter des solutions concrètes à nos problèmes socioprofessionnels dans les meilleurs délais», a indiqué le président du Snpsp. Selon ce dernier, cette rencontre, tant attendue, était une occasion pour relancer le débat sur la plate forme de revendications. Les représentants du Snpsp ont beaucoup plus insisté sur le dossier du statut particulier du praticien généraliste ainsi que celui du régime indemnitaire. Ils revendiquent justement l'amendement du statut actuel promulgué en octobre 2009, sans aucune concertation avec le partenaire social. Quant à la question du régime indemnitaire, elle a été abordée avec des explications palpables, concernant leur refus de se présenter à des commissions mixtes installées à cet effet, au mois de mars dernier. «Nous avons expliqué au ministre notre refus catégorique de ce genre de négociations, où tout est fait à l'avance et où il nous est interdit d'intervenir ou de proposer quoi que ce soit», a-t-il dit, ajoutant qu' «il est important de participer aux négociations qui concernent notre carrière professionnelle». D'autre part, s'agissant du quota de logements de fonction ainsi que l'application des horaires de repos hebdomadaires dans le secteur de la santé, le syndicaliste affirme que ces points relèvent de la simple application des lois de la République. «Je n'arrive pas a comprendre pourquoi tarde-t-on à appliquer ce qui doit être appliqué», a-t-il déploré. Toutefois, le représentant des praticiens de santé publique a réaffirmé que l'objectif du syndicat est d'améliorer les conditions socioprofessionnelles des blouses blanches. Une commission mixte chargée de suivre et de maintenir le dialogue entre les syndicats autonomes et le ministère de la Santé a été mise en place. Cette commission aura également la tâche d'examiner les dossiers revendiqués par l'ensemble des corps médicaux.C'est ce qui ressort des premières réunions de concertation, tenues dimanche et lundi, respectivement avec le syndicat des médecins spécialistes (Snpssp) et celui des médecins généralistes (Snpsp), avec leur nouveau responsable de la santé, Djamel Ould Abbès. Contrairement à son prédécesseur, le ministre actuel a plaidé pour l'ouverture du dialogue avec les partenaires sociaux, un dialogue interrompu depuis des mois déjà. Les syndicats autonomes, de leurs parts, se disent «satisfaits» et «rassurés» par cette nouvelle méthode de travail. Contacté hier à ce propos, le président du Snpsp, le docteur Lyes Merabet, nous a indiqué que la rencontre avec le ministre et les cadres de son département s'est déroulée dans de bonnes conditions et a été marquée par beaucoup de responsabilité. Une autre réunion du genre est prévue mardi prochain pour poursuivre les discussions. Le ministre a laissé entendre, poursuit notre interlocuteur, qu'il y aura une satisfaction des doléances. «Ould Abbès a affiché clairement sa solidarité avec nous, tout en qualifiant nos revendications de légitimes. Il s'est engagé à apporter des solutions concrètes à nos problèmes socioprofessionnels dans les meilleurs délais», a indiqué le président du Snpsp. Selon ce dernier, cette rencontre, tant attendue, était une occasion pour relancer le débat sur la plate forme de revendications. Les représentants du Snpsp ont beaucoup plus insisté sur le dossier du statut particulier du praticien généraliste ainsi que celui du régime indemnitaire. Ils revendiquent justement l'amendement du statut actuel promulgué en octobre 2009, sans aucune concertation avec le partenaire social. Quant à la question du régime indemnitaire, elle a été abordée avec des explications palpables, concernant leur refus de se présenter à des commissions mixtes installées à cet effet, au mois de mars dernier. «Nous avons expliqué au ministre notre refus catégorique de ce genre de négociations, où tout est fait à l'avance et où il nous est interdit d'intervenir ou de proposer quoi que ce soit», a-t-il dit, ajoutant qu' «il est important de participer aux négociations qui concernent notre carrière professionnelle». D'autre part, s'agissant du quota de logements de fonction ainsi que l'application des horaires de repos hebdomadaires dans le secteur de la santé, le syndicaliste affirme que ces points relèvent de la simple application des lois de la République. «Je n'arrive pas a comprendre pourquoi tarde-t-on à appliquer ce qui doit être appliqué», a-t-il déploré. Toutefois, le représentant des praticiens de santé publique a réaffirmé que l'objectif du syndicat est d'améliorer les conditions socioprofessionnelles des blouses blanches.