Les syndicats des pilotes de ligne d'Air Algérie sont désorientés, c'est le moins que l'on puisse dire. Obéir au décret exécutif numéro 10-40 paru dans le Journal officiel numéro 24 du 23 mai 2010 ou à la loi 90-11 qui limite le temps de travail à 40 heures par semaine. Les syndicats des pilotes de ligne d'Air Algérie sont désorientés, c'est le moins que l'on puisse dire. Obéir au décret exécutif numéro 10-40 paru dans le Journal officiel numéro 24 du 23 mai 2010 ou à la loi 90-11 qui limite le temps de travail à 40 heures par semaine. Cette corporation, qui estime que «c'est un grain de sable» qui les perturbe sérieusement, rappelle qu'elle a «découvert par hasard, le décret numéro 10-40». Pour les syndicats des pilotes de ligne algériens qui disent «étudier le nouveau décret avec précaution», soulignent que «pour le moment rien n'a changé». Les protocoles d'accords signés entre la compagnie Air Algérie et les syndicats de navigateurs sont toujours en vigueur, ont-ils précisé. La loi- cadre répond, selon eux, à la sécurité des vols. Les syndicalistes des navigateurs de l'aviation civile avouent ne pas comprendre l'objectif de ce nouveau décret. Rappelons que ce texte de loi définit la limitation de temps de vol, de service et de repos du personnel de l'aviation civile. Pour eux, l'ancien décret «est une référence mondiale», suscitant la jalousie des Européens. Ils qualifient l'ancien texte de loi d' «avant-gardiste», rendant hommage en cela «à leurs aînés qui ont travaillé dur pour que cela soit ainsi». Un travail qui, déplorent-ils, risque d'être remis en cause par des gens qui ont plagié les Européens qui ont, eux, pour souci d'harmoniser les normes des vingt-sept pays formant l'Union européenne, notamment celles des anciens pays de l'Est. Ils remarquent dans ce contexte que «la réglementation anglaise est beaucoup plus restrictive», soulignant cependant que l' OIAC (Organisation internationale de l'aviation civile) laisse libre cours à chaque Etat dans le cadre de la souveraineté nationale de définir «l'amplitude de travail». Une amplitude, observent-ils, qui sera «étudiée par les médecins». Ce qui n'a été fait, déplorent-ils, avant la promulgation du décret exécutif numéro 10-40 du 23 mai 2010, tout en expliquant qu'«une étude médicale catastrophique peut amener au crash de l'avion». La fatigue des pilotes est, insistent-ils, la cause de bon nombre d'accidents d'avion. Les syndicats des pilotes disent comprendre le souci des Européens quand ils veulent harmoniser leur réglementation. Un souci qu'ils expliquent par le lobbying exercé par les grandes compagnies européennes d'aviation qui sont confrontées à l'aspect économique et par l'absence de pilotes. Dans le cas du décret dont il est question, les syndicats des pilotes se plaignent de ce qu'«il ne touche que les contours extrêmes», regrettant une fois de plus l'«absence d'un statut particulier des pilotes» qui aurait pu, selon eux «régler énormément le travail». Les pilotes de ligne algériens avouent «ne pas comprendre la célérité des autorités de promulguer deux textes de loi régissant leur travail en l'espace de quelques mois, alors qu'eux attendent, depuis dix ans, un statut particulier qui aura le mérite de définir les droits et devoir de chacune des deux parties (pilotes et employeur)». «Il devient urgent et obligatoire d'avoir un tel texte de loi», ont-ils revendiqué. Cette corporation, qui estime que «c'est un grain de sable» qui les perturbe sérieusement, rappelle qu'elle a «découvert par hasard, le décret numéro 10-40». Pour les syndicats des pilotes de ligne algériens qui disent «étudier le nouveau décret avec précaution», soulignent que «pour le moment rien n'a changé». Les protocoles d'accords signés entre la compagnie Air Algérie et les syndicats de navigateurs sont toujours en vigueur, ont-ils précisé. La loi- cadre répond, selon eux, à la sécurité des vols. Les syndicalistes des navigateurs de l'aviation civile avouent ne pas comprendre l'objectif de ce nouveau décret. Rappelons que ce texte de loi définit la limitation de temps de vol, de service et de repos du personnel de l'aviation civile. Pour eux, l'ancien décret «est une référence mondiale», suscitant la jalousie des Européens. Ils qualifient l'ancien texte de loi d' «avant-gardiste», rendant hommage en cela «à leurs aînés qui ont travaillé dur pour que cela soit ainsi». Un travail qui, déplorent-ils, risque d'être remis en cause par des gens qui ont plagié les Européens qui ont, eux, pour souci d'harmoniser les normes des vingt-sept pays formant l'Union européenne, notamment celles des anciens pays de l'Est. Ils remarquent dans ce contexte que «la réglementation anglaise est beaucoup plus restrictive», soulignant cependant que l' OIAC (Organisation internationale de l'aviation civile) laisse libre cours à chaque Etat dans le cadre de la souveraineté nationale de définir «l'amplitude de travail». Une amplitude, observent-ils, qui sera «étudiée par les médecins». Ce qui n'a été fait, déplorent-ils, avant la promulgation du décret exécutif numéro 10-40 du 23 mai 2010, tout en expliquant qu'«une étude médicale catastrophique peut amener au crash de l'avion». La fatigue des pilotes est, insistent-ils, la cause de bon nombre d'accidents d'avion. Les syndicats des pilotes disent comprendre le souci des Européens quand ils veulent harmoniser leur réglementation. Un souci qu'ils expliquent par le lobbying exercé par les grandes compagnies européennes d'aviation qui sont confrontées à l'aspect économique et par l'absence de pilotes. Dans le cas du décret dont il est question, les syndicats des pilotes se plaignent de ce qu'«il ne touche que les contours extrêmes», regrettant une fois de plus l'«absence d'un statut particulier des pilotes» qui aurait pu, selon eux «régler énormément le travail». Les pilotes de ligne algériens avouent «ne pas comprendre la célérité des autorités de promulguer deux textes de loi régissant leur travail en l'espace de quelques mois, alors qu'eux attendent, depuis dix ans, un statut particulier qui aura le mérite de définir les droits et devoir de chacune des deux parties (pilotes et employeur)». «Il devient urgent et obligatoire d'avoir un tel texte de loi», ont-ils revendiqué.