Le Paraguay s'est qualifié pour le premier quart de finale de son histoire en Coupe du Monde de la FIFA, hier à Pretoria. Il a dû attendre la séance des tirs au but pour lever les gants après un combat au corps à corps. Le Paraguay s'est qualifié pour le premier quart de finale de son histoire en Coupe du Monde de la FIFA, hier à Pretoria. Il a dû attendre la séance des tirs au but pour lever les gants après un combat au corps à corps. A notre gauche, Gerardo Martino, stratège Guarani : "Il faudra monopoliser le ballon. Leur principal atout, c'est la rapidité et leur capacité à tirer profit de la moindre erreur de l'adversaire." A notre droite, Takeshi Okada, maître ès tactique des Samouraïs Bleus : "Ils sont très rapides, en attaque en particulier. Il faudra être très attentif car ils sont redoutables en contre". Prenez la pelouse du Loftus Versfeld comme ring, deux équipes annihilées par l'enjeu les genoux tremblotants dans la salle d'attente de l'histoire ; et vous obtenez un combat ganté de l'attentisme et de la prudence. Logiquement, il a fallu aller aux points pour déterminer les heureux hérauts. Et les livres d'or retiendront donc que le Paraguay l'a emporté. Pour le reste, ce huitième de finale ne restera pas dans les annales des batailles épiques de la Coupe du Monde de la FIFA. Il faut d'abord attendre l'après premier quart d'heure pour apercevoir le premier crochet. Lucas Barrios s'emmène le ballon d'une superbe roulette avant de solliciter Eiji Kawashima d'un extérieur du droit (20'). Dans la foulée, Daisuke Matsui envoie une frappe à la "Olive et Tom" sur la barre de Justo Villar, qui sur le coup n'avait pas les appuis très "justos" (22'). Sur un corner mal repoussé par l'arrière-garde nippone, Roque Santa Cruz ajuste mal son tir du gauche, au point de penalty. Le Mancunien est plus adroit du crâne pour priver Marcus Tulio Tanaka d'une occasion en or sur un coup franc au scalpel de Yasuhito Endo (36'). Et puis plus aucun coup avant le retour aux vestiaires ! Et la délivrance vint... Seconde période, le tête à tête entre Albirrojos et Samouraïs Bleus porte bien son nom. Jusqu'au bout du temps réglementaire, les seuls frémissements du Loftus Versfeld sont venus des bienommées : Cristian Riveros coupe au premier poteau un centre de Claudio Morel mais Kawashima veille (59') ; Tanaka joue les Marsupilami mais son coup de boule sur le Jabulani passe au-dessus (63') ; Yuji Nakazawa remise pour Tanaka dans la surface, le Pauliste est trop court malgré une glissade artistique. En prolongation, les places gorgées de supporteurs à Asuncion ont cru, enfin, à la libération. Au K.O. de ces Japonais intraitables. D'abord par Nelson Valdez (97') puis par Edgar Barreto (101'), tous deux coupables de frappes mal ajustées. C'est le Pays du Soleil Levant qui illusionne ensuite le défoulement final quand Shonji Okazaki donne d'une talonnade un caviar à Keiji Tamada. Le centre de l'attaquant du Nagoya Grampus Eight ne trouve personne au second poteau. L'inévitable déboule au petit trot. Derrière les cordes, les visages se tendent. Sur la chaise, aucun jet de l'éponge n'est envisagé, la ceinture ira aux nerfs les plus solides. Ceux de Yuichi Komano, troisième tireur nippon, ne l'étaient pas assez. Oscar Cardozo laisse son nom dans l'histoire du football paraguayen de l'ultime uppercut. Les Sud-Américains sont aux anges. Les Japonais effrondrés. A notre gauche, Gerardo Martino, stratège Guarani : "Il faudra monopoliser le ballon. Leur principal atout, c'est la rapidité et leur capacité à tirer profit de la moindre erreur de l'adversaire." A notre droite, Takeshi Okada, maître ès tactique des Samouraïs Bleus : "Ils sont très rapides, en attaque en particulier. Il faudra être très attentif car ils sont redoutables en contre". Prenez la pelouse du Loftus Versfeld comme ring, deux équipes annihilées par l'enjeu les genoux tremblotants dans la salle d'attente de l'histoire ; et vous obtenez un combat ganté de l'attentisme et de la prudence. Logiquement, il a fallu aller aux points pour déterminer les heureux hérauts. Et les livres d'or retiendront donc que le Paraguay l'a emporté. Pour le reste, ce huitième de finale ne restera pas dans les annales des batailles épiques de la Coupe du Monde de la FIFA. Il faut d'abord attendre l'après premier quart d'heure pour apercevoir le premier crochet. Lucas Barrios s'emmène le ballon d'une superbe roulette avant de solliciter Eiji Kawashima d'un extérieur du droit (20'). Dans la foulée, Daisuke Matsui envoie une frappe à la "Olive et Tom" sur la barre de Justo Villar, qui sur le coup n'avait pas les appuis très "justos" (22'). Sur un corner mal repoussé par l'arrière-garde nippone, Roque Santa Cruz ajuste mal son tir du gauche, au point de penalty. Le Mancunien est plus adroit du crâne pour priver Marcus Tulio Tanaka d'une occasion en or sur un coup franc au scalpel de Yasuhito Endo (36'). Et puis plus aucun coup avant le retour aux vestiaires ! Et la délivrance vint... Seconde période, le tête à tête entre Albirrojos et Samouraïs Bleus porte bien son nom. Jusqu'au bout du temps réglementaire, les seuls frémissements du Loftus Versfeld sont venus des bienommées : Cristian Riveros coupe au premier poteau un centre de Claudio Morel mais Kawashima veille (59') ; Tanaka joue les Marsupilami mais son coup de boule sur le Jabulani passe au-dessus (63') ; Yuji Nakazawa remise pour Tanaka dans la surface, le Pauliste est trop court malgré une glissade artistique. En prolongation, les places gorgées de supporteurs à Asuncion ont cru, enfin, à la libération. Au K.O. de ces Japonais intraitables. D'abord par Nelson Valdez (97') puis par Edgar Barreto (101'), tous deux coupables de frappes mal ajustées. C'est le Pays du Soleil Levant qui illusionne ensuite le défoulement final quand Shonji Okazaki donne d'une talonnade un caviar à Keiji Tamada. Le centre de l'attaquant du Nagoya Grampus Eight ne trouve personne au second poteau. L'inévitable déboule au petit trot. Derrière les cordes, les visages se tendent. Sur la chaise, aucun jet de l'éponge n'est envisagé, la ceinture ira aux nerfs les plus solides. Ceux de Yuichi Komano, troisième tireur nippon, ne l'étaient pas assez. Oscar Cardozo laisse son nom dans l'histoire du football paraguayen de l'ultime uppercut. Les Sud-Américains sont aux anges. Les Japonais effrondrés.