La première soirée du Festival de la musique actuelle a été marquée par la production de trois artistes sur la scène érigée au milieu du stade Bouzidi : Faudel, Azzou et Wassim. Ces trois artistes ont réussi à enflammer la scène et briser la monotonie des nuits bordjiennes. La première soirée du Festival de la musique actuelle a été marquée par la production de trois artistes sur la scène érigée au milieu du stade Bouzidi : Faudel, Azzou et Wassim. Ces trois artistes ont réussi à enflammer la scène et briser la monotonie des nuits bordjiennes. Commençant par Azzou, un "clone" de Lotfi Double Canon, arrivé tout droit de Annaba avec un menu spécialement destiné aux jeunes "en mal de vie" en les "invitant" à "prendre une embarcation de fortune pour gagner la Sardaigne", en finissant bien sûr la chanson par une moralité, à savoir "qu'en n'est jamais mieux que chez soi ; en Algéri". Toujours dans le même registre, le rapeur évoque, cette fois-ci, le phénomène de la flambée des prix et des pénuries qui "ne touche, en fin de compte, que les démunis". Et ce, dans un rythme à mi-chemin entre Alpha Blondy et Bob Marley. Les jeunes s'en donnent à cœur joie. Faudel, lui, prend le relais pour reprendre une chanson patriotique d'Akli Yahiaten, avant de se lancer dans son style. Mais c'est le jeune freestyler, issu de l'immigration, Wassim Benslimane, qui a volé la vedette en fascinant le public avec son ballon magique. A chaque fois qu'il grimpe sur scène pour exécuter son numéro, accompagné d'une parfaite synchronisation du DJ, il laisse le public médusé. Un talent que ce jeune venu de la banlieue parisienne, a forgé en se produisant sur plusieurs scènes à travers le monde (Singapour, Danemark, Dubai…) La dernière en date, en Afrique du Sud, un mois avant la Coupe du monde de football, où il avait été éliminé in extremis de la phase finale du championnat du monde, mais en finissant troisième sur le podium. Sa devise : "Pas d'alcool, pas de drogue et beaucoup de persévérance". "Mon rêve, c'est de transmettre mon savoir-faire aux enfants de mon pays d'origine, en organisant un championnat national de freestyle", nous dit l'enfant du (95ème) que nous avons abordé une demi-heure avant le coup d'envoi du festival, sur la pelouse du stade Bouzidi en train de s'échauffer. Commençant par Azzou, un "clone" de Lotfi Double Canon, arrivé tout droit de Annaba avec un menu spécialement destiné aux jeunes "en mal de vie" en les "invitant" à "prendre une embarcation de fortune pour gagner la Sardaigne", en finissant bien sûr la chanson par une moralité, à savoir "qu'en n'est jamais mieux que chez soi ; en Algéri". Toujours dans le même registre, le rapeur évoque, cette fois-ci, le phénomène de la flambée des prix et des pénuries qui "ne touche, en fin de compte, que les démunis". Et ce, dans un rythme à mi-chemin entre Alpha Blondy et Bob Marley. Les jeunes s'en donnent à cœur joie. Faudel, lui, prend le relais pour reprendre une chanson patriotique d'Akli Yahiaten, avant de se lancer dans son style. Mais c'est le jeune freestyler, issu de l'immigration, Wassim Benslimane, qui a volé la vedette en fascinant le public avec son ballon magique. A chaque fois qu'il grimpe sur scène pour exécuter son numéro, accompagné d'une parfaite synchronisation du DJ, il laisse le public médusé. Un talent que ce jeune venu de la banlieue parisienne, a forgé en se produisant sur plusieurs scènes à travers le monde (Singapour, Danemark, Dubai…) La dernière en date, en Afrique du Sud, un mois avant la Coupe du monde de football, où il avait été éliminé in extremis de la phase finale du championnat du monde, mais en finissant troisième sur le podium. Sa devise : "Pas d'alcool, pas de drogue et beaucoup de persévérance". "Mon rêve, c'est de transmettre mon savoir-faire aux enfants de mon pays d'origine, en organisant un championnat national de freestyle", nous dit l'enfant du (95ème) que nous avons abordé une demi-heure avant le coup d'envoi du festival, sur la pelouse du stade Bouzidi en train de s'échauffer.