Le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem a fait l'impasse sur toutes les questions qui fâchent, lors de son discours inaugural, prononcé devant près de 2.200 participantsà l'amphithéâtre de l'Université Ibn Badis de Mostaganem. Le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem a fait l'impasse sur toutes les questions qui fâchent, lors de son discours inaugural, prononcé devant près de 2.200 participantsà l'amphithéâtre de l'Université Ibn Badis de Mostaganem. L'ouverture de l'Université d'été du Front de libération nationale s'est faite sans surprise particulière. En effet, le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem a fait l'impasse sur toutes les questions qui fâchent, lors de son discours inaugural, prononcé devant près de 2.200 participants à l'amphithéâtre de l'Université Ibn Badis de Mostaganem. L'Alliance présidentielle, la criminalisation du colonialisme, la situation sécuritaire ou encore les élections législatives et communales de 2012, Belkhadem en a fait l'impasse. Rien de tout cela. Le SG du FLN n'y a même pas fait allusion, devant un parterre de cadres, militants et sympathisants du parti, en présence également de quelques ministres de la République de la même obédience, Said Barkat, ministre de la Solidarité nationale, Amar Tou, ministre des Transports, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines et Moussa Benhamadi, ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication. Donc, Abdelaziz Belkhadem s'est contenté de décortiquer le programme quinquennal de développement initié par le président de la République pour 2010-2014. S'attardant même à énumérer les différents projets de développement dans divers secteurs de l'économie nationale. Néanmoins, le SG du FLN, sous les applaudissements sans cesse de l'assistance, a appelé, brièvement, les cadres, militants et élus locaux du vieux parti à faire preuve de rationalité et de rectitude dans la gestion des affaires de la cité, faisant allusion directement au phénomène de la corruption. « Mobilisez-vous contre les dérapages et toutes formes de dilapidation de l'argent public », a sommé Belkhadem, tout en rappelant les « efforts de l'Etat » dans la lutte contre ce phénomène, par le biais de l'appareil judiciaire. « Les militants et élus du FLN doivent combattre tous les foyers de délinquance économique, là où émane l'odeur des richesses suspectes », a-t-il ajouté, appelant à accompagner les chantiers du Président sur le terrain, afin d'aligner l'Algérie sur le rang des Nations développées. Concernant les appréhensions sur l'applicabilité du programme quinquennal de développement colportées ça et là, le SG du FLN a tenu à rassurer que la cagnotte (287 milliards de dollars) est puisée dans les fonds propres de l'Algérie, s'étant débarrassée du poids de la dette extérieure. Toutefois, « la forte dépendance de l'économie nationale à la fiscalité pétrolière », n'est pas si rassurante, compte tenu des impacts de la crise mondiale qui a plié de grandes puissances économiques mondiale et qui ne sera pas sans conséquence sur l'avenir du marché pétrolier mondial. Aussi Belkhadem a-t-il plaidé pour une meilleure place pour les entreprises nationales dans les différents projets de développement, arguant de leur capacité à répondre favorablement à l'impératif de développement, mais aussi au recours excessif à l'expertise des entreprises étrangères. M. C. L'ouverture de l'Université d'été du Front de libération nationale s'est faite sans surprise particulière. En effet, le secrétaire général du parti, Abdelaziz Belkhadem a fait l'impasse sur toutes les questions qui fâchent, lors de son discours inaugural, prononcé devant près de 2.200 participants à l'amphithéâtre de l'Université Ibn Badis de Mostaganem. L'Alliance présidentielle, la criminalisation du colonialisme, la situation sécuritaire ou encore les élections législatives et communales de 2012, Belkhadem en a fait l'impasse. Rien de tout cela. Le SG du FLN n'y a même pas fait allusion, devant un parterre de cadres, militants et sympathisants du parti, en présence également de quelques ministres de la République de la même obédience, Said Barkat, ministre de la Solidarité nationale, Amar Tou, ministre des Transports, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines et Moussa Benhamadi, ministre de la Poste, des Technologies de l'information et de la communication. Donc, Abdelaziz Belkhadem s'est contenté de décortiquer le programme quinquennal de développement initié par le président de la République pour 2010-2014. S'attardant même à énumérer les différents projets de développement dans divers secteurs de l'économie nationale. Néanmoins, le SG du FLN, sous les applaudissements sans cesse de l'assistance, a appelé, brièvement, les cadres, militants et élus locaux du vieux parti à faire preuve de rationalité et de rectitude dans la gestion des affaires de la cité, faisant allusion directement au phénomène de la corruption. « Mobilisez-vous contre les dérapages et toutes formes de dilapidation de l'argent public », a sommé Belkhadem, tout en rappelant les « efforts de l'Etat » dans la lutte contre ce phénomène, par le biais de l'appareil judiciaire. « Les militants et élus du FLN doivent combattre tous les foyers de délinquance économique, là où émane l'odeur des richesses suspectes », a-t-il ajouté, appelant à accompagner les chantiers du Président sur le terrain, afin d'aligner l'Algérie sur le rang des Nations développées. Concernant les appréhensions sur l'applicabilité du programme quinquennal de développement colportées ça et là, le SG du FLN a tenu à rassurer que la cagnotte (287 milliards de dollars) est puisée dans les fonds propres de l'Algérie, s'étant débarrassée du poids de la dette extérieure. Toutefois, « la forte dépendance de l'économie nationale à la fiscalité pétrolière », n'est pas si rassurante, compte tenu des impacts de la crise mondiale qui a plié de grandes puissances économiques mondiale et qui ne sera pas sans conséquence sur l'avenir du marché pétrolier mondial. Aussi Belkhadem a-t-il plaidé pour une meilleure place pour les entreprises nationales dans les différents projets de développement, arguant de leur capacité à répondre favorablement à l'impératif de développement, mais aussi au recours excessif à l'expertise des entreprises étrangères. M. C.