Mouloud Ikhedji, l'actuel sélectionneur de l'équipe nationale féminine de volley-ball, que l'on a rencontré en marge de la grande finale de la deuxième édition du circuit national de beach-volley n'était pas du tout satisfait du niveau technique des volleyeuses qui ont participé au tournoi national. Il a en outre indiqué que le volley-ball algérien sur sable est loin d'atteindre le niveau mondial. Dans l'entretien accordé au "Midi Libre", le sélectionneur national revient également sur les préparatifs de son équipe en prévision du Mondial japonais et des objectifs assignés. Mouloud Ikhedji, en dépit de son inquiétude sur l'état de santé de Lydia Oulmou, élément indispensable de l'équipe, reste optimiste affirmant que son groupe pourrait réaliser un résultat meilleur que celui de Pékin. Mouloud Ikhedji, l'actuel sélectionneur de l'équipe nationale féminine de volley-ball, que l'on a rencontré en marge de la grande finale de la deuxième édition du circuit national de beach-volley n'était pas du tout satisfait du niveau technique des volleyeuses qui ont participé au tournoi national. Il a en outre indiqué que le volley-ball algérien sur sable est loin d'atteindre le niveau mondial. Dans l'entretien accordé au "Midi Libre", le sélectionneur national revient également sur les préparatifs de son équipe en prévision du Mondial japonais et des objectifs assignés. Mouloud Ikhedji, en dépit de son inquiétude sur l'état de santé de Lydia Oulmou, élément indispensable de l'équipe, reste optimiste affirmant que son groupe pourrait réaliser un résultat meilleur que celui de Pékin. Midi Libre : Le Mondial japonais se rapproche à grands pas, où en êtes-vous des préparatifs ? Mouloud Ikhedji : Notre préparation a commencé avant la 13e édition du Championnat d'Afrique qualificatif à ce rendez-vous international tenu au mois d'octobre passé. Depuis cette date nous sommes en stage permanant. Par la suite, la préparation s'est poursuivie après notre qualification à cette 16e édition du Championnat du monde au Japon qui débutera dans trois mois. Après une toute petite trêve, nos championnes d'Afrique ont repris le chemin des préparatifs à partir du mois de juin passé. Vous venez juste de peaufiner un stage en Italie, pouvons-nous en savoir davantage ? Effectivement, on vient juste de rentrer d'Italie, où nous avons passé plusieurs jours consacrés beaucoup plus au travail physique. Moi et tout le staff technique on a décidé d'augmenter le volume du travail lors de ce regroupement d'Italie pour pouvoir finaliser les grands axes de notre programme de préparation, d'autant que le mois de Ramadhan est à quelques jours seulement. Comme tout le monde le sait pendant la période de jeûne le travail diminue, et juste après ce mois, il ne nous reste que quelques jours avant la compétition. Je pense que le dernier stage en Italie a été très bénéfique pour nos volleyeuses. Tout a été mis à leur disposition pour une meilleure préparation. Sincèrement, j'ai été impressionné par les commodités du site sur lequel on a effectué notre stage. Un terrain de football, une salle de gymnastique, une autre de musculation ont été miss à l'entière disposition de la sélection algérienne, ce qui nous a permis d'élever le volume de travail. Lydia Oulmou souffre-t-elle toujours de sa blessure ? Malheureusement oui... Notre volleyeuse souffre toujours de sa blessure. J'espère qu'on va la récupérer le plus vite possible car elle est indispensable pour l'équipe. Actuellement elle est en train de suivre un programme de préparation particulier en prévision de cette compétition. Je pense qu'on pourra peut-être l'avoir après le mois de Ramadhan. Sinon, le reste de l'effectif est-il prêt pour ce rendez-vous ? Pour le moment tout le monde est prêt pour ce championnat. Tout l'effectif se prépare comme il se doit, rien n'a été signalé pour le moment. Tous les éléments sont en bonne forme pour ce rendez-vous international. Mis à part ce cas précis de Lydia, l'équipe se porte bien jusqu'à preuve du contraire. Votre impression sur vos futurs adversaires ? Ce sont de grosses pointures. Notre tâche ne sera pas aisée. Le Japon et la Serbie, qui se trouvent dans notre groupe, comptent parmi les meilleures sélections du monde. C'est pour cela que j'insiste toujours pour mettre tous les moyens à la disposition de cette jeune équipe pour bien se préparer en prévision de ce genre de compétitions d'envergure. Car à un tel niveau de compétition la bonne préparation doit être de mise et de grande qualité. N'empêche... notre sélection abordera match par match, même nous on a des objectifs à faire valoir. D'ailleurs cette même sélection s'est distinguée lors du championnat d'Afrique, en raflant tout sur son passage, mais le rythme des rencontres du Mondial y est plusieurs fois supérieur au niveau continental. Derrière toute participation il y a des objectif à atteindre, quel est le votre ? Pour le moment je ne peut pas avancer d'objectif sportif bien précis. Mais une chose est sûre et comme je l'ai déjà dit, on fera un résultat meilleur que celui de Pékin. Quel que soit le résultat au japon, je pense que les dames du volley-ball algérien ont déjà fait l'essentiel en représentant l'Afrique à ce grand rendez-vous. Elles partent avec la ferme intention d'honorer l'Algérie. Vous étiez présent tout le long de la grande finale du tournoi de beach-volley, comment trouvez-vous le niveau technique des volleyeuses ? Je n'ai pas assisté à toutes les rencontres, mais dans l'ensemble, il n'y a pas vraiment grand-chose. Les joueuses ont l'habitude de jouer le volley-ball en salle, le beach est tout autre chose.Une chose est certaine néanmoins, on a remarqué une nette amélioration par rapport à la précédente édition, où il n'y avait pas de grandes paires. Je suis sûr que le niveau est appelé à s'améliorer davantage. Propos recueillis par M. S. Midi Libre : Le Mondial japonais se rapproche à grands pas, où en êtes-vous des préparatifs ? Mouloud Ikhedji : Notre préparation a commencé avant la 13e édition du Championnat d'Afrique qualificatif à ce rendez-vous international tenu au mois d'octobre passé. Depuis cette date nous sommes en stage permanant. Par la suite, la préparation s'est poursuivie après notre qualification à cette 16e édition du Championnat du monde au Japon qui débutera dans trois mois. Après une toute petite trêve, nos championnes d'Afrique ont repris le chemin des préparatifs à partir du mois de juin passé. Vous venez juste de peaufiner un stage en Italie, pouvons-nous en savoir davantage ? Effectivement, on vient juste de rentrer d'Italie, où nous avons passé plusieurs jours consacrés beaucoup plus au travail physique. Moi et tout le staff technique on a décidé d'augmenter le volume du travail lors de ce regroupement d'Italie pour pouvoir finaliser les grands axes de notre programme de préparation, d'autant que le mois de Ramadhan est à quelques jours seulement. Comme tout le monde le sait pendant la période de jeûne le travail diminue, et juste après ce mois, il ne nous reste que quelques jours avant la compétition. Je pense que le dernier stage en Italie a été très bénéfique pour nos volleyeuses. Tout a été mis à leur disposition pour une meilleure préparation. Sincèrement, j'ai été impressionné par les commodités du site sur lequel on a effectué notre stage. Un terrain de football, une salle de gymnastique, une autre de musculation ont été miss à l'entière disposition de la sélection algérienne, ce qui nous a permis d'élever le volume de travail. Lydia Oulmou souffre-t-elle toujours de sa blessure ? Malheureusement oui... Notre volleyeuse souffre toujours de sa blessure. J'espère qu'on va la récupérer le plus vite possible car elle est indispensable pour l'équipe. Actuellement elle est en train de suivre un programme de préparation particulier en prévision de cette compétition. Je pense qu'on pourra peut-être l'avoir après le mois de Ramadhan. Sinon, le reste de l'effectif est-il prêt pour ce rendez-vous ? Pour le moment tout le monde est prêt pour ce championnat. Tout l'effectif se prépare comme il se doit, rien n'a été signalé pour le moment. Tous les éléments sont en bonne forme pour ce rendez-vous international. Mis à part ce cas précis de Lydia, l'équipe se porte bien jusqu'à preuve du contraire. Votre impression sur vos futurs adversaires ? Ce sont de grosses pointures. Notre tâche ne sera pas aisée. Le Japon et la Serbie, qui se trouvent dans notre groupe, comptent parmi les meilleures sélections du monde. C'est pour cela que j'insiste toujours pour mettre tous les moyens à la disposition de cette jeune équipe pour bien se préparer en prévision de ce genre de compétitions d'envergure. Car à un tel niveau de compétition la bonne préparation doit être de mise et de grande qualité. N'empêche... notre sélection abordera match par match, même nous on a des objectifs à faire valoir. D'ailleurs cette même sélection s'est distinguée lors du championnat d'Afrique, en raflant tout sur son passage, mais le rythme des rencontres du Mondial y est plusieurs fois supérieur au niveau continental. Derrière toute participation il y a des objectif à atteindre, quel est le votre ? Pour le moment je ne peut pas avancer d'objectif sportif bien précis. Mais une chose est sûre et comme je l'ai déjà dit, on fera un résultat meilleur que celui de Pékin. Quel que soit le résultat au japon, je pense que les dames du volley-ball algérien ont déjà fait l'essentiel en représentant l'Afrique à ce grand rendez-vous. Elles partent avec la ferme intention d'honorer l'Algérie. Vous étiez présent tout le long de la grande finale du tournoi de beach-volley, comment trouvez-vous le niveau technique des volleyeuses ? Je n'ai pas assisté à toutes les rencontres, mais dans l'ensemble, il n'y a pas vraiment grand-chose. Les joueuses ont l'habitude de jouer le volley-ball en salle, le beach est tout autre chose.Une chose est certaine néanmoins, on a remarqué une nette amélioration par rapport à la précédente édition, où il n'y avait pas de grandes paires. Je suis sûr que le niveau est appelé à s'améliorer davantage. Propos recueillis par M. S.