Sadek Amrous, président du MCA «On est obligé de passer par le professionnalisme» L'heure du professionnalisme a sonné en Algérie. Selon le président du Mouloudia d'Alger, il était temps de concrétiser ce projet en dépit des difficultés à rencontrer en ce début de phase. « On n'est pas encore totalement prêts pour le professionnalisme, mais on est obligés d'y passer. Ce n'est pas évident de passer du jour au lendemain de l'amateurisme au professionnalisme, mais c'est devenu une nécessité absolue pour mettre de l'ordre dans la gestion des clubs et promouvoir la formation des jeunes talents », nous a-t-il confié hier. « Bien que le président de la Fédération de football a laissé du temps pour les clubs afin de s'y préparer convenablement, quelques contraintes d'ordre financier et autres problèmes de gestion sont à déplorer, et ce, au niveau de la majorité des clubs des deux divisons », a-t-il ajouté. Interrogé sur le cas du MCA, dénommé désormais « Amid El Djazair », Amrous affirme que le passage au professionnalisme s'est fait dans les délais, en compagnie de partenaires idoines. « Bien que le dossier ait été déposé et retenu, il reste quelques petits détails à régler », souligne-t-il. Abdelkrim Medouar, président de l'ASO «On doit tous mettre la main à la pâte pour réussir ce projet» Pour le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, le passage au professionnalisme est le chemin approprié pour moderniser le football national. « Le passage se fera progressivement, mais obligatoirement. Or, je tiens à souligner qu'avant de parler de professionnalisme, il faut être professionnel soi-même. L'ensemble des acteurs du monde footballistique sont concernés, tout le monde doit mettre la main à la pâte pour réussir ce projet ambitieux pour le football national. Ceci dit, les fruits de ce changement sont attendus dans 2 à 3 ans, il faut être patient et surtout rigoureux dans l'application et le respect de la réglementation », estime le président du club chalfaoui. Pour ce dernier, le professionnalisme n'est qu'une question de gestion et un changement de mentalité. « Les joueurs n'ont rien à à voir avec ce projet, c'est aux administrateurs d'assurer les conditions de travail adéquates aux footballeurs, leur garantissant un environnement serein », conclut-il. Kerbaj, président du CRB «L'obligation nous contraint au changement» Le président du CR Belouizdad, Kerbaj, estime que le passage au professionnalisme ne s'est pas déroulé comme souhaité. «On s'est professionnalisé parce qu'on est obligé de le faire. Je vous assure qu'aucun club n'était prêt pour ce passage précipité au monde professionnel. Trouvez-vous normal le fait d'annoncer le droit de recruter des joueurs étrangers à trois semaines du début de championnat ? J'ai libéré le joueur Alex Fergusson que je regrette désormais. Ce genre de démarches est loin d'être professionnel !», lance-t-il, avant d'ajouter : «C'est facile de prendre des mesures et de les appliquer du jour au lendemain». Ce que reproche Kerbaj au président de la Fédération, est le fait de dissocier les acteurs principaux du football de la prise de décisions. « Aucun président de club n'a été convié à assister aux travaux de la commission chargée de préparer le dossier du professionnalisme, alors qu'on est les premiers concernés. Les mentalités doivent changer avant d'évoquer le professionnalisme », regrette-t-il. Sadek Amrous, président du MCA «On est obligé de passer par le professionnalisme» L'heure du professionnalisme a sonné en Algérie. Selon le président du Mouloudia d'Alger, il était temps de concrétiser ce projet en dépit des difficultés à rencontrer en ce début de phase. « On n'est pas encore totalement prêts pour le professionnalisme, mais on est obligés d'y passer. Ce n'est pas évident de passer du jour au lendemain de l'amateurisme au professionnalisme, mais c'est devenu une nécessité absolue pour mettre de l'ordre dans la gestion des clubs et promouvoir la formation des jeunes talents », nous a-t-il confié hier. « Bien que le président de la Fédération de football a laissé du temps pour les clubs afin de s'y préparer convenablement, quelques contraintes d'ordre financier et autres problèmes de gestion sont à déplorer, et ce, au niveau de la majorité des clubs des deux divisons », a-t-il ajouté. Interrogé sur le cas du MCA, dénommé désormais « Amid El Djazair », Amrous affirme que le passage au professionnalisme s'est fait dans les délais, en compagnie de partenaires idoines. « Bien que le dossier ait été déposé et retenu, il reste quelques petits détails à régler », souligne-t-il. Abdelkrim Medouar, président de l'ASO «On doit tous mettre la main à la pâte pour réussir ce projet» Pour le président de l'ASO Chlef, Abdelkrim Medouar, le passage au professionnalisme est le chemin approprié pour moderniser le football national. « Le passage se fera progressivement, mais obligatoirement. Or, je tiens à souligner qu'avant de parler de professionnalisme, il faut être professionnel soi-même. L'ensemble des acteurs du monde footballistique sont concernés, tout le monde doit mettre la main à la pâte pour réussir ce projet ambitieux pour le football national. Ceci dit, les fruits de ce changement sont attendus dans 2 à 3 ans, il faut être patient et surtout rigoureux dans l'application et le respect de la réglementation », estime le président du club chalfaoui. Pour ce dernier, le professionnalisme n'est qu'une question de gestion et un changement de mentalité. « Les joueurs n'ont rien à à voir avec ce projet, c'est aux administrateurs d'assurer les conditions de travail adéquates aux footballeurs, leur garantissant un environnement serein », conclut-il. Kerbaj, président du CRB «L'obligation nous contraint au changement» Le président du CR Belouizdad, Kerbaj, estime que le passage au professionnalisme ne s'est pas déroulé comme souhaité. «On s'est professionnalisé parce qu'on est obligé de le faire. Je vous assure qu'aucun club n'était prêt pour ce passage précipité au monde professionnel. Trouvez-vous normal le fait d'annoncer le droit de recruter des joueurs étrangers à trois semaines du début de championnat ? J'ai libéré le joueur Alex Fergusson que je regrette désormais. Ce genre de démarches est loin d'être professionnel !», lance-t-il, avant d'ajouter : «C'est facile de prendre des mesures et de les appliquer du jour au lendemain». Ce que reproche Kerbaj au président de la Fédération, est le fait de dissocier les acteurs principaux du football de la prise de décisions. « Aucun président de club n'a été convié à assister aux travaux de la commission chargée de préparer le dossier du professionnalisme, alors qu'on est les premiers concernés. Les mentalités doivent changer avant d'évoquer le professionnalisme », regrette-t-il.