Sur l'initiative de la commission des affaires juridiques, administrative et des libertés à l'Assemblée nationale (APN), le Comité parlementaire algérien de lutte contre la corruption vient de voir le jour. Azeddine Abdelmadjid, député algérien, parlementaire panafricain et coordinateur régional du Réseau des parlementaires africain contre la corruption (APNAC), chargé de l'Afrique du Nord, a supervisé la réunion constitutive du réseau algérien, hier au siège de l'APN, en présence de quelques députés de différentes obédiences politiques, ainsi que d'autres parlementaires à la retraite. Ledit comité, qui n'en est qu'à ses balbutiements, s'est assigné la mission d'évaluer la conformité des textes de lois nationales par rapport aux conventions onusiennes et africaines de lutte contre la corruption, que l'Algérie a déjà ratifiées, contrôler le cadre juridique des mécanismes mis en place et saisir le gouvernement en cas d'infraction. «Nous sommes un instrument de sensibilisation, pas un tribunal», s'est empressé de clarifier cependant, le député Azeddine Abdelmadjid, tout en précisant que le Comité de lutte contre la corruption est un mécanisme de veille et de prévention contre «le mal du moment qui mine toutes les institutions», et rassembler «les bonnes volontés » dans le cadre de cette mission de moralisation. Théoriquement, les initiateurs dudit comité souhaitent ratisser large en s'attaquent aux poches de corruption dans toutes les institutions de l'Etat, à commencer par les corps constitués jusqu'aux partis politiques, à se fier aux propos de ces parlementaires. Plus explicitement, « il s'agit de veiller à ce qu'il y ait une confiance entre le peuple et les assemblées élues », a renchéri Azeddine Abdelmadjid, tout en reconnaissant la difficulté de combattre ce fléau de la corruption fortement ancré. La création du Comité parlementaire algérien de lutte contre la corruption coïncide avec le projet de loi de lutte contre la corruption, adopté avant-hier par les députés de la Chambre basse. Il survient également suite à l'initiative d'un groupe de députés à l'APN qui est en train de collecter des signatures en vue de mettre sur pied une commission d'enquête sur la corruption. Auparavant, la requête de ce groupe, chapeauté par le député de Bouira Ali Brahimi, a été rejetée. L'initiative de l'ex-député du RCD, ratifiée par vingt-cinq députés de différentes obédiences, tend à instituer un véritable instrument de lutte contre le phénomène de corruption sous toutes ses formes. L'autre initiative par un autre groupe de parlementaires, qui a mis sur pied hier le Comité des parlementaires algériens de lutte contre la corruption, aura-t-elle le même sort que la précédente ? Sur l'initiative de la commission des affaires juridiques, administrative et des libertés à l'Assemblée nationale (APN), le Comité parlementaire algérien de lutte contre la corruption vient de voir le jour. Azeddine Abdelmadjid, député algérien, parlementaire panafricain et coordinateur régional du Réseau des parlementaires africain contre la corruption (APNAC), chargé de l'Afrique du Nord, a supervisé la réunion constitutive du réseau algérien, hier au siège de l'APN, en présence de quelques députés de différentes obédiences politiques, ainsi que d'autres parlementaires à la retraite. Ledit comité, qui n'en est qu'à ses balbutiements, s'est assigné la mission d'évaluer la conformité des textes de lois nationales par rapport aux conventions onusiennes et africaines de lutte contre la corruption, que l'Algérie a déjà ratifiées, contrôler le cadre juridique des mécanismes mis en place et saisir le gouvernement en cas d'infraction. «Nous sommes un instrument de sensibilisation, pas un tribunal», s'est empressé de clarifier cependant, le député Azeddine Abdelmadjid, tout en précisant que le Comité de lutte contre la corruption est un mécanisme de veille et de prévention contre «le mal du moment qui mine toutes les institutions», et rassembler «les bonnes volontés » dans le cadre de cette mission de moralisation. Théoriquement, les initiateurs dudit comité souhaitent ratisser large en s'attaquent aux poches de corruption dans toutes les institutions de l'Etat, à commencer par les corps constitués jusqu'aux partis politiques, à se fier aux propos de ces parlementaires. Plus explicitement, « il s'agit de veiller à ce qu'il y ait une confiance entre le peuple et les assemblées élues », a renchéri Azeddine Abdelmadjid, tout en reconnaissant la difficulté de combattre ce fléau de la corruption fortement ancré. La création du Comité parlementaire algérien de lutte contre la corruption coïncide avec le projet de loi de lutte contre la corruption, adopté avant-hier par les députés de la Chambre basse. Il survient également suite à l'initiative d'un groupe de députés à l'APN qui est en train de collecter des signatures en vue de mettre sur pied une commission d'enquête sur la corruption. Auparavant, la requête de ce groupe, chapeauté par le député de Bouira Ali Brahimi, a été rejetée. L'initiative de l'ex-député du RCD, ratifiée par vingt-cinq députés de différentes obédiences, tend à instituer un véritable instrument de lutte contre le phénomène de corruption sous toutes ses formes. L'autre initiative par un autre groupe de parlementaires, qui a mis sur pied hier le Comité des parlementaires algériens de lutte contre la corruption, aura-t-elle le même sort que la précédente ?