Mme Farida Illimi a été installée à la tête de la section Algérie du réseau des parlementaires africains pour la lutte contre la corruption mise en place mercredi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le prolongement de l'opération d'installation de sections au niveau de tous les parlements africains. Mme Illimi, membre du parlement panafricain a indiqué que son instance "proposera des mécanismes pour le traitement instantané des dossiers liés à la corruption et suivra l'application des résolutions et décrets inhérents à la lutte contre ce dangereux fléau au niveau des institutions". Ces efforts se feront en coordination avec les commissions parlementaires, les partis politiques et la société civile, a-t-elle ajouté. Le député Azzedine Abdelmadjid, membre du parlement panafricain habilité à présider l'installation des sections au niveau de la région Afrique du nord, a indiqué que la section Algérie visait à "évaluer l'adaptation des législations nationales avec les conventions africaines et onusiennes sur la lutte contre la corruption et définir les mécanismes juridiques en vigueur au niveau des instances et institutions politiques, économiques et parlementaires en Algérie". Cette instance "n'est pas un outil d'investigations. Elle est plutôt chargée de sensibiliser quant aux dangers du phénomène de corruption", a-t-il précisé. Le réseau parlementaire africain créé en 1999 à Kampala (Ouganda) est principalement chargé de développer l'engagement des parlementaires à redynamiser la responsabilité de lutte contre la corruption et sensibiliser les africains aux dangers de ce fléau. Réseau des parlementaires africains pour la lutte contre la corruption: installation de la section Algérie ALGER- La section Algérie du réseau des parlementaires africains pour la lutte contre la corruption a été installée mercredi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN) dans le prolongement de l'opération d'installation de sections au niveau de tous les parlements africains. Cette instance vise à "évaluer l'adaptation des législations nationales avec les conventions africaines et onusiennes sur la lutte contre la corruption et à définir les mécanismes juridiques en vigueur au niveau des instances et institutions politiques, économiques et parlementaires en Algérie". Dans ce contexte, le député M. Azzedine Abdelmadjid, membre du parlement panafricain habilité à présider l'installation des sections au niveau de la région Afrique du nord, a indiqué que la section Algérie "n'est pas un outil d'investigations. Elle est plutôt chargée de sensibiliser quant aux dangers du phénomène de corruption". Cette instance revêt un caractère particulier car étant une Organisation non gouvernementale (ONG) composée de parlementaires élus par la base, a-t-il ajouté. Concernant le processus de lutte contre la corruption en Algérie, le député estime qu'en dépit des efforts consentis dans ce contexte, l'adoption des textes de loi "reste insuffisante". Pour M. Azzedine Abdelmadjid, le discours d'ouverture de l'année judiciaire 2004 prononcé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika qui a souligné la nécessité de mobiliser tous les moyens pour lutter contre la corruption "reflète une réelle volonté politique". Parmi les mesures à prendre dans ce sens, "la création d'un cadre juridique pour protéger les citoyens qui dénoncent des cas de corruption", ce qui pourrait renforcer la confiance entre le peuple et les institutions de l'Etat. Au niveau africain, le député a indiqué que "d'importants pas ont été franchis" en matière de lutte contre la corruption notamment après l'initiative du nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD) qui repose sur l'évaluation par les paires. Le réseau parlementaire africain créé en 1999 à Kampala (Ouganda) est principalement chargé de développer l'engagement des parlementaires à redynamiser la responsabilité de lutte contre la corruption et sensibiliser les africains aux dangers de ce fléau.