Dans les semaines à venir, une vaste campagne de limogeages et de sanctions touchera, principalement, des responsables et directeurs de plusieurs établissements hospitaliers. Dans les semaines à venir, une vaste campagne de limogeages et de sanctions touchera, principalement, des responsables et directeurs de plusieurs établissements hospitaliers. La gestion des établissements hospitaliers publics sur l'ensemble du territoire laisse à désirer. Ce secteur, pourtant névralgique, ne cesse de voir ses prestations critiquées. Le problème lié à la mal gestion des hôpitaux constitue le « casse-tête » face auquel le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, est appelé à faire face. En effet, selon des sources crédibles, il aurait été chargé par la Président de la République de ne pas lésiner sur les sanctions et de procéder, s'il le faut, à «une massive opération de limogeage» du staff dirigeant au sein de certains établissements hospitaliers dans le pays. Il s'agit précise-t-on "d'écarter les brebis galeuses qui sont à l'origine du marasme dans le secteur qui souvent pénalise en premier lieu les malades». Le ministre de la Santé qui détient les rênes du secteur depuis quelques mois seulement, a en charge de palier la gestion chaotique qui caractérise les hôpitaux. Ould Abbés est chargé de prendre « en main » ce problème de manière sérieuse, et ce en s'attaquant d'abord au personnel censé assuré le bon fonctionnement des établissements sanitaires publics. C'est d'ailleurs pour cette raison que le ministre de tutelle multiplie depuis quelques temps déjà les visites surprise au sein des établissements hospitaliers. Des visites inopinées qui lui permettront, une fois achevé de réagir en conséquence aux manquements relevés. Ainsi, dans les semaines à venir, une importante opération sera lancée, à cet effet. Cette vaste campagne de limogeages et de sanctions touchera, principalement, des responsables et directeurs de plusieurs établissements hospitaliers. Les personnes responsables de cette situation et ayant failli à leur mission, seront, affirme-t-on, soit dégradées ou mises sur la touche, indépendamment de la gravité des faits qui leur seront reprochés. A l'origine de cette opération, les recommandations et résolutions transmises à la Présidence, dans son rapport par la Commission d'inspection, qui après avoir passé au peigne fin la situation dont laquelle trempent ces établissements, a dressé un tableau noir de la gestion des hôpitaux. Le rapport en question a dressé un tableau noir du Secteur et de l'état des lieux des établissements sanitaires tant sur le plan de l'hygiène, la gestion interne, que de la prise en charge des patients, qui, doit-on le préciser, est des plus déplorables encore à ce jour. La première à en avoir fait les frais, pour rappel, est Mme Tayati, directrice de l'EPSP à Bab El Oued, qui a été relevée de ses fonctions. Et pour cause, elle a osé tenir tête au ministre de la Santé, alors qu'il s'était rendu, dernièrement, en visite surprise dans deux EPSP de la localité de Bab El Oued. L'ex directrice de l'EPSP de Bologhine a été dégradée et mutée à la clinique des Orangers , apprend-on. Certains qualifient ce limogeage d'arbitraire, voire d'injustifié, alors que pour le département d'Ould Abbès, il s'agit d'une rotation de personnel. Une opération qui a commencé depuis avril dernier et qui a touché bon nombre de fonctionnaires dans les établissements de santé publique. Après l'épineux dossier des syndicats, il est clair qu'Ould Abbès a encore du pain sur la planche. Beaucoup de dossiers doivent être traités par le nouveau ministre. D'une part, la problématique des vaccins qui suscite beaucoup d'interrogations sur" le comment, le ministre va t-il gérer le problème. C'est dire, que le secteur est loin de se porter en bonne santé. M. B. La gestion des établissements hospitaliers publics sur l'ensemble du territoire laisse à désirer. Ce secteur, pourtant névralgique, ne cesse de voir ses prestations critiquées. Le problème lié à la mal gestion des hôpitaux constitue le « casse-tête » face auquel le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbès, est appelé à faire face. En effet, selon des sources crédibles, il aurait été chargé par la Président de la République de ne pas lésiner sur les sanctions et de procéder, s'il le faut, à «une massive opération de limogeage» du staff dirigeant au sein de certains établissements hospitaliers dans le pays. Il s'agit précise-t-on "d'écarter les brebis galeuses qui sont à l'origine du marasme dans le secteur qui souvent pénalise en premier lieu les malades». Le ministre de la Santé qui détient les rênes du secteur depuis quelques mois seulement, a en charge de palier la gestion chaotique qui caractérise les hôpitaux. Ould Abbés est chargé de prendre « en main » ce problème de manière sérieuse, et ce en s'attaquant d'abord au personnel censé assuré le bon fonctionnement des établissements sanitaires publics. C'est d'ailleurs pour cette raison que le ministre de tutelle multiplie depuis quelques temps déjà les visites surprise au sein des établissements hospitaliers. Des visites inopinées qui lui permettront, une fois achevé de réagir en conséquence aux manquements relevés. Ainsi, dans les semaines à venir, une importante opération sera lancée, à cet effet. Cette vaste campagne de limogeages et de sanctions touchera, principalement, des responsables et directeurs de plusieurs établissements hospitaliers. Les personnes responsables de cette situation et ayant failli à leur mission, seront, affirme-t-on, soit dégradées ou mises sur la touche, indépendamment de la gravité des faits qui leur seront reprochés. A l'origine de cette opération, les recommandations et résolutions transmises à la Présidence, dans son rapport par la Commission d'inspection, qui après avoir passé au peigne fin la situation dont laquelle trempent ces établissements, a dressé un tableau noir de la gestion des hôpitaux. Le rapport en question a dressé un tableau noir du Secteur et de l'état des lieux des établissements sanitaires tant sur le plan de l'hygiène, la gestion interne, que de la prise en charge des patients, qui, doit-on le préciser, est des plus déplorables encore à ce jour. La première à en avoir fait les frais, pour rappel, est Mme Tayati, directrice de l'EPSP à Bab El Oued, qui a été relevée de ses fonctions. Et pour cause, elle a osé tenir tête au ministre de la Santé, alors qu'il s'était rendu, dernièrement, en visite surprise dans deux EPSP de la localité de Bab El Oued. L'ex directrice de l'EPSP de Bologhine a été dégradée et mutée à la clinique des Orangers , apprend-on. Certains qualifient ce limogeage d'arbitraire, voire d'injustifié, alors que pour le département d'Ould Abbès, il s'agit d'une rotation de personnel. Une opération qui a commencé depuis avril dernier et qui a touché bon nombre de fonctionnaires dans les établissements de santé publique. Après l'épineux dossier des syndicats, il est clair qu'Ould Abbès a encore du pain sur la planche. Beaucoup de dossiers doivent être traités par le nouveau ministre. D'une part, la problématique des vaccins qui suscite beaucoup d'interrogations sur" le comment, le ministre va t-il gérer le problème. C'est dire, que le secteur est loin de se porter en bonne santé. M. B.