Parallèlement au programme de sensibilisation sur le nouveau dispositif du code de la route, une opération similaire, coordonnée entre la fédération des auto-écoles, la direction de l'Education et la direction du Transport, sera menée à partir du 1er mars au niveau des écoles. Sanctionnée par un permis de conduire «junior», la vaste campagne de sensibilisation touchera dès le 1er mars, pas moins de 240 écoles primaires, réparties sur la commune d'Oran. L'opération en question vise à toucher une large frange de citoyens et ce, parallèlement au dispositif de sensibilisation et d'information, mené sur le terrain par les éléments de la gendarmerie, de police ainsi que les agents de la direction du Transport. Selon M. Yagoubi, responsable de la fédération des auto-écoles, «les élèves restent un support d'information très important et leur inculquer la culture du respect du code de la route et de la conduite à tenir pour un piéton en zone urbaine, permettra de transmettre le message aux adultes, à commencer par la cellule familiale.» Dans le même contexte, notre interlocuteur précisera aussi: «Il est permis d'utiliser tous les moyens et méthodes pour tenter de diminuer les drames de la route, l'école reste un outil parmi d'autres pour toucher le citoyen et le faire réfléchir.» Ainsi les élèves de 6 à 12 ans seront mis à contribution et recevront des informations utiles sur les principes de base de la circulation routière et principalement sur l'attitude à tenir par les piétons, face à ce mode de communication. Pour une meilleure implication à cette opération, l'apprentissage des jeunes enfants se fera sur deux étapes dont l'une concernera l'aspect théorique du code de la route, suivie d'une autre, plus pratique et plus attrayante sur des petits véhicules de karting et pour lequel un circuit sera aménagé. Un test symbolique sanctionnera cette mini-formation qui permettra aux élèves des différents établissements scolaires de se voir attribuer un permis de conduire «junior». Pour rappel, les nouvelles dispositions du code de la route, rentrées en vigueur le 1er janvier, trouvent quelques difficultés à être acceptées par les citoyens, notamment lorsqu'il s'agit de verbaliser des piétons, comme le non-respect du passage protégé pour ne citer que ce cas qui est l'un des plus fréquents. Par ailleurs, les moyens de communication et d'information, utilisés pour une campagne voulue nationale, restent en deçà des changements attendus pour de mauvais réflexes, accumulés depuis des années d'anarchie et de laisser-aller dans le domaine de la circulation, qu'elle soit routière ou piétonne.