La ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés de la République française, Mme Michèle Alliot-Marie, a entamé depuis hier une visite de deux jours en Algérie. Il est évident que cette visite, comme cela a été souligné par un communiqué du ministère de la Justice avant-hier, constitue une opportunité pour les deux parties afin de faire une évaluation exhaustive de leur coopération juridique et judiciaire. Une coopération qui, de l'aveu même du ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Belaiz, est « excellente » puisque elle donné des résultats « probants ». Belaiz a notamment cité le cas de la coopération en matière de formation des magistrats. Car nombreux sont, à ce titre, les magistrats algériens qui ont effectué des stages de formation et de perfectionnement en France. Cette visite permettra donc sans nul doute aux deux pays de renforcer davantage cette coopération et ce, même s'il n'est pas prévu la signature de nouveaux accords comme l'a confirmé le ministre algérien de la Justice. Belaiz a ainsi estimé que la signature de nouveaux accords n'a pas « d'utilité » dans la mesure ou ceux déjà conclus « ont donné les résultats escomptés ». Mais cette visite de Michelle Alliot Marie, estiment de nombreux observateurs, revêt incontestablement un cachet éminemment politique. Car la venue de cette figure de proue du gouvernement français, qui a eu déjà a assumer plusieurs responsabilités ministérielles par le passé et qui a aussi effectué une visite en Algérie il y'a plusieurs années, est à même de permettre d'engager de nouveau le dialogue entre les deux pays dont les relations, pour moult raisons, ont traversé une dure période ces dernières années. Des turbulences qui ont abouti au report à plusieurs reprises de la visite d'Etat que devait effectuer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en France. Mme Michelle Alliot Marie, qui exprime la volonté du gouvernement français d'apaiser les relations bilabiales être les deux pays, donne ainsi l'impression d'avoir lâché du lest sur le dossier de la libre circulation des personnes. Cette question a, rappelons-le, toujours été évoquée avec insistance par Alger. «La France est prête à des avancées sur la législation sur la circulation des personnes, parce que celle-ci n'est plus avantageuse pour les Algériens, » a-t-elle indiqué dans un entretien accordée à un quotidien national. Elle explique les raisons de cette disponibilité de la France par le fait que « le droit commun a tellement progressé que, sur certains points, le droit applicable aux Algériens qui devait être plus avantageux, est en réalité moins favorable », a-t-elle notamment relevé. Et d'ajouter que «nous souhaitons que l'Algérie continue à bénéficier d'un régime spécial, plus favorable».Neaumoins, ce changement de ton par rapport à cette question sensible s'est accompagné par son affirmation qu'en contrepartie la France avait aussi « des attentes par exemple en matière de lutte contre l'immigration illégale». La ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés de la République française, Mme Michèle Alliot-Marie, a entamé depuis hier une visite de deux jours en Algérie. Il est évident que cette visite, comme cela a été souligné par un communiqué du ministère de la Justice avant-hier, constitue une opportunité pour les deux parties afin de faire une évaluation exhaustive de leur coopération juridique et judiciaire. Une coopération qui, de l'aveu même du ministre de la Justice, garde des Sceaux Tayeb Belaiz, est « excellente » puisque elle donné des résultats « probants ». Belaiz a notamment cité le cas de la coopération en matière de formation des magistrats. Car nombreux sont, à ce titre, les magistrats algériens qui ont effectué des stages de formation et de perfectionnement en France. Cette visite permettra donc sans nul doute aux deux pays de renforcer davantage cette coopération et ce, même s'il n'est pas prévu la signature de nouveaux accords comme l'a confirmé le ministre algérien de la Justice. Belaiz a ainsi estimé que la signature de nouveaux accords n'a pas « d'utilité » dans la mesure ou ceux déjà conclus « ont donné les résultats escomptés ». Mais cette visite de Michelle Alliot Marie, estiment de nombreux observateurs, revêt incontestablement un cachet éminemment politique. Car la venue de cette figure de proue du gouvernement français, qui a eu déjà a assumer plusieurs responsabilités ministérielles par le passé et qui a aussi effectué une visite en Algérie il y'a plusieurs années, est à même de permettre d'engager de nouveau le dialogue entre les deux pays dont les relations, pour moult raisons, ont traversé une dure période ces dernières années. Des turbulences qui ont abouti au report à plusieurs reprises de la visite d'Etat que devait effectuer le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en France. Mme Michelle Alliot Marie, qui exprime la volonté du gouvernement français d'apaiser les relations bilabiales être les deux pays, donne ainsi l'impression d'avoir lâché du lest sur le dossier de la libre circulation des personnes. Cette question a, rappelons-le, toujours été évoquée avec insistance par Alger. «La France est prête à des avancées sur la législation sur la circulation des personnes, parce que celle-ci n'est plus avantageuse pour les Algériens, » a-t-elle indiqué dans un entretien accordée à un quotidien national. Elle explique les raisons de cette disponibilité de la France par le fait que « le droit commun a tellement progressé que, sur certains points, le droit applicable aux Algériens qui devait être plus avantageux, est en réalité moins favorable », a-t-elle notamment relevé. Et d'ajouter que «nous souhaitons que l'Algérie continue à bénéficier d'un régime spécial, plus favorable».Neaumoins, ce changement de ton par rapport à cette question sensible s'est accompagné par son affirmation qu'en contrepartie la France avait aussi « des attentes par exemple en matière de lutte contre l'immigration illégale».