L'Algérien ne consomme que 6 kilos de poissson par an alors que les normes internationales de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de la FAO (Fonds alimentaire mondial) stipulent que chaque habitant de la planète Terre doit consommer en moyenne 10 kilos annuellement pour l'entretien de sa santé et avoir, ainsi, les protéines nécessaires à son organisme. L'Algérien ne consomme que 6 kilos de poissson par an alors que les normes internationales de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de la FAO (Fonds alimentaire mondial) stipulent que chaque habitant de la planète Terre doit consommer en moyenne 10 kilos annuellement pour l'entretien de sa santé et avoir, ainsi, les protéines nécessaires à son organisme. C'est dans l'optique de cerner cette problématique que ce séminaire de deux jours a réuni le gotha de la pêche et des ressources halieutiques du pays. « Nous n'avons jamais pris la décision d'interdire l'exportation du poisson, il y a seulement une réflexion qui est en train de se mettre en place et elle sera faite dans un cadre intersectoriel commerce-pêche. Nous avons dit plutôt que l'exportation sera régulée. Nous continuons d'exporter des espèces dites nobles à forte valeur marchande ». a expliqué le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, lors d'un point de presse organisé, hier en marge de l'ouverture des travaux des 2e assises de la pêche et de l'aquaculture. Il s'agit, ainsi, a t-i ajouté, de permettre l'importation des produits de large consommation. Il est fort possible que « nous allons interdire, mais ce n'est pas encore le cas, l'exportation des produits à large consommation, tels que la sardine et les anchois qui sont consommés par la classe moyenne ». Beaucoup de choses ont été faites dans le secteur et le bilan est globalement positif. Il s'agit aujourd'hui dans le cadre de ces assises de procéder, selon Khanafou, à des réajustements pour conforter les points forts et combler les lacunes et les insuffisances constatées.La priorité des priorités concerne pour le moment le recensement des richesses halieutiques et il va falloir connaître nos ressources afin de procéder, par la suite, aux investissements nécessaires à l'avenir, a-t-il fait savoir. « Je n'ai pas dit que les prix du poisson seront élevés, mais il va falloir produire un poisson dont le prix est économiquement acceptable. Cela ne sert à rien de produire un poisson plus cher que celui qui est pêché. Mais, nous devons produire un poisson d'aquaculture dont le prix sera inférieur à celui pêché » a encore déclaré le ministre. Concernant le volet financier, il a notamment indiqué qu'un montant de 26 milliards DA a été alloué au secteur de la pêche dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, mais cela vise surtout la mise à niveau du secteur. La flotte de la pêche était de l'ordre de 2000 unités tandis que maintenant elles se chiffrent à 4000, même s'il n'y a pas eu de renouvellement des équipements. Le ministre a, par ailleurs, précisé que l'impact des investissements sur le pouvoir d'achat des consommateurs ne paraît pas positif, toutefois, le niveau de production est passé de 60 000 tonnes à 150 000 tonnes, ce qui est appréciable.Le ministre joue sur la quantité alors que le prix de la sardine est devenu inaccessible pour bon nombres de citoyens à bas revenus. Quant au prix du poisson en général, il explique cela par la spéculation et des pratiques commerciales difficiles à maîtriser, suivant la loi de l'offre et de la demande. Il a également souligné que l'élevage de poissons en eau douce devra permettre d'augmenter les capacités de production, et ce en dépit des entraves inhérentes à l'énergie électrique, aux projets touristiques et organisationnels. Avec les 450 centres d'élevage de poissons existants, nous allons encourager l'émergence d'autres projets en souhaitant l'implication d'investisseurs nationaux, néanmoins, en rappelant que la coopération et la collaboration avec des investisseurs étrangers n'est pas souhaitable, pour l'instant, dans la mesure où nous avons eu de mauvaises expériences dans le passé. Des millions de citoyens algériens aspirent consommer la sardine à bon marché sachant que le littoral national est long de 1200 km et regorge de crustacés et de poissons. C'est dans l'optique de cerner cette problématique que ce séminaire de deux jours a réuni le gotha de la pêche et des ressources halieutiques du pays. « Nous n'avons jamais pris la décision d'interdire l'exportation du poisson, il y a seulement une réflexion qui est en train de se mettre en place et elle sera faite dans un cadre intersectoriel commerce-pêche. Nous avons dit plutôt que l'exportation sera régulée. Nous continuons d'exporter des espèces dites nobles à forte valeur marchande ». a expliqué le ministre de la Pêche et des ressources halieutiques, Abdellah Khanafou, lors d'un point de presse organisé, hier en marge de l'ouverture des travaux des 2e assises de la pêche et de l'aquaculture. Il s'agit, ainsi, a t-i ajouté, de permettre l'importation des produits de large consommation. Il est fort possible que « nous allons interdire, mais ce n'est pas encore le cas, l'exportation des produits à large consommation, tels que la sardine et les anchois qui sont consommés par la classe moyenne ». Beaucoup de choses ont été faites dans le secteur et le bilan est globalement positif. Il s'agit aujourd'hui dans le cadre de ces assises de procéder, selon Khanafou, à des réajustements pour conforter les points forts et combler les lacunes et les insuffisances constatées.La priorité des priorités concerne pour le moment le recensement des richesses halieutiques et il va falloir connaître nos ressources afin de procéder, par la suite, aux investissements nécessaires à l'avenir, a-t-il fait savoir. « Je n'ai pas dit que les prix du poisson seront élevés, mais il va falloir produire un poisson dont le prix est économiquement acceptable. Cela ne sert à rien de produire un poisson plus cher que celui qui est pêché. Mais, nous devons produire un poisson d'aquaculture dont le prix sera inférieur à celui pêché » a encore déclaré le ministre. Concernant le volet financier, il a notamment indiqué qu'un montant de 26 milliards DA a été alloué au secteur de la pêche dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, mais cela vise surtout la mise à niveau du secteur. La flotte de la pêche était de l'ordre de 2000 unités tandis que maintenant elles se chiffrent à 4000, même s'il n'y a pas eu de renouvellement des équipements. Le ministre a, par ailleurs, précisé que l'impact des investissements sur le pouvoir d'achat des consommateurs ne paraît pas positif, toutefois, le niveau de production est passé de 60 000 tonnes à 150 000 tonnes, ce qui est appréciable.Le ministre joue sur la quantité alors que le prix de la sardine est devenu inaccessible pour bon nombres de citoyens à bas revenus. Quant au prix du poisson en général, il explique cela par la spéculation et des pratiques commerciales difficiles à maîtriser, suivant la loi de l'offre et de la demande. Il a également souligné que l'élevage de poissons en eau douce devra permettre d'augmenter les capacités de production, et ce en dépit des entraves inhérentes à l'énergie électrique, aux projets touristiques et organisationnels. Avec les 450 centres d'élevage de poissons existants, nous allons encourager l'émergence d'autres projets en souhaitant l'implication d'investisseurs nationaux, néanmoins, en rappelant que la coopération et la collaboration avec des investisseurs étrangers n'est pas souhaitable, pour l'instant, dans la mesure où nous avons eu de mauvaises expériences dans le passé. Des millions de citoyens algériens aspirent consommer la sardine à bon marché sachant que le littoral national est long de 1200 km et regorge de crustacés et de poissons.