Selon de nombreux témoignages, recueillis auprès des riverains, la genèse des émeutes ayant éclaté, avant-hier, à la cité Diar El-Afia ont fait suite à la démolition, par les forces de l'ordre, de masures érigées durant les fêtes de l'Aïd el-Adha. Les forces de l'ordre, qui ont reçu l'ordre de procéder à ces démolitions, ont trouvé face à eux des familles décidées à en découdre. Les occupants des " nouvelles masures " ont accueilli les policiers avec force jets de pierres et autres projectiles. Pour faire face à cette résistance inattendue les forces de l'ordre n'ont eu d'autre recours que l'usage des matraques. Pour rappel le terrain vague, sur lequel ont été érigées les masures de la discorde, est déjà squatté par un bidonville. Les nouveaux occupants ont certainement tenté d'imposer leur présence en catimini dans l'espoir de bénéficier d'un logement neuf. De fait les bidonvilles, à travers la capitale, font, ces derniers mois, l'objet d'importants enjeux et convoitises face aux opérations de relogement pour leur éradication. Les baraques " intruses ", érigées lors de la trève de l'Aïd el-Adha, ont, semble-t-il, mis fin au modus vivendi. Les familles délogées ont donné libre cours à leurs colère et frustration en s'en prenant aux cabines téléphoniques, panneaux publicitaires et tout ce qui leur tombait sous la main. Les gravats amoncelés ont rendu, durant la journée d'hier, la route impraticable. Les émeutes ont duré de 9 h à 17 h, les commerçants par mesure de sécurité ont baissé leurs rideaux. On dénombre, au terme de ces émeutes, des blessés de part et d'autre ainsi que de nombreuses arrestations. Au moment où nous mettons sous presse, mis à part les cars de police toujours stationnés sur les lieux, le calme semblait être revenu. Les agents de nettoyage ont procédé au déblaiement de la route, mais les tensions étaient palpables et les riverains prient pour que ce calme précaire ne soit pas rompu. Selon de nombreux témoignages, recueillis auprès des riverains, la genèse des émeutes ayant éclaté, avant-hier, à la cité Diar El-Afia ont fait suite à la démolition, par les forces de l'ordre, de masures érigées durant les fêtes de l'Aïd el-Adha. Les forces de l'ordre, qui ont reçu l'ordre de procéder à ces démolitions, ont trouvé face à eux des familles décidées à en découdre. Les occupants des " nouvelles masures " ont accueilli les policiers avec force jets de pierres et autres projectiles. Pour faire face à cette résistance inattendue les forces de l'ordre n'ont eu d'autre recours que l'usage des matraques. Pour rappel le terrain vague, sur lequel ont été érigées les masures de la discorde, est déjà squatté par un bidonville. Les nouveaux occupants ont certainement tenté d'imposer leur présence en catimini dans l'espoir de bénéficier d'un logement neuf. De fait les bidonvilles, à travers la capitale, font, ces derniers mois, l'objet d'importants enjeux et convoitises face aux opérations de relogement pour leur éradication. Les baraques " intruses ", érigées lors de la trève de l'Aïd el-Adha, ont, semble-t-il, mis fin au modus vivendi. Les familles délogées ont donné libre cours à leurs colère et frustration en s'en prenant aux cabines téléphoniques, panneaux publicitaires et tout ce qui leur tombait sous la main. Les gravats amoncelés ont rendu, durant la journée d'hier, la route impraticable. Les émeutes ont duré de 9 h à 17 h, les commerçants par mesure de sécurité ont baissé leurs rideaux. On dénombre, au terme de ces émeutes, des blessés de part et d'autre ainsi que de nombreuses arrestations. Au moment où nous mettons sous presse, mis à part les cars de police toujours stationnés sur les lieux, le calme semblait être revenu. Les agents de nettoyage ont procédé au déblaiement de la route, mais les tensions étaient palpables et les riverains prient pour que ce calme précaire ne soit pas rompu.