Tous les Algériens s'accordent à dire que l'édition du Hadj de cette année a été marquée par nombre d'insuffisances et c'est peu dire. De larges pans de l'opinion publique n'hésitent pas à dire qu'elle a été plutôt catastrophique. Tous les Algériens s'accordent à dire que l'édition du Hadj de cette année a été marquée par nombre d'insuffisances et c'est peu dire. De larges pans de l'opinion publique n'hésitent pas à dire qu'elle a été plutôt catastrophique. En cela, ainsi, elle n'a pas été différente des éditions précédentes. Les hadjis ont beaucoup souffert. Il n'y avait qu'à voir la mine de certains d'entre eux après leur retour au pays pour s'en rendre compte. A croire qu'ils revenaient d'une longue et terrible aventure. Par des propos qui ne souffraient d'aucune équivoque ils ont relaté le calvaire vécu dans les Lieux Saints de l'Islam, notamment les trois derniers jours du pèlerinage, de loin les plus difficiles. Pour l'opinion publique nationale, qui suivait de près à travers les medias la situation des hadjis, la responsabilité de cette « catastrophe » incombe à l'Office national du Hadj et de la Omra. L'office que préside cheikh Barbara est, à l'unisson, décrié et pointé du doigt. «C'est la faute à l'office du Hadj qui n'a pas été à la hauteur de ses missions» est une phrase qui revenait fréquemment sur la bouche des hadjis après leur retour au pays. « Les responsables de la mission algérienne ont failli à leurs missions car nous avons vécu le calvaire à la Mecque ou certains d'être nous ont même passé la nuit dehors, notamment à Minen » a ainsi confié un hadji à la presse dès son retour. Mauvaises conditions de séjour, d'hébergement, de transport … tout tournait de travers. En somme, il y avait une grande défaillance en matière de prise en charge. Cette situation, qui cela dit est loin de constituer une nouveauté, est malheureusement un remake de ce qui s'est passé l'année 2009, l'année d'avant mais aussi les années précédentes. Cet échec patent de l'office du Hadj et de la Omra remet au goût du jour la question relative à l'utilité même de sa création. Pourtant l'office n'en est qu'à sa troisième expérience puisqu'il n'a commencé à chapeauter l'organisation du pèlerinage qu'à partir de l'année 2008. Avec l'édition de cette année, l'office a ainsi organisé trois éditions seulement. On s'en souvient qu'avant la création de cet office l'organisation du Hadj relevait de la responsabilité d'une commission nationale dépendante du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Une structure qui a elle aussi failli à sa mission et d'aucuns se rappellent encore la catastrophique édition de l'année 2007 où les pèlerins algériens ont, plus que d'habitude, souffert le martyre. Cela à fait scandale à l'époque tant tous les rapports établis par les différents organismes et les services de l'ambassade d'Algérie en Arabie saoudite concouraient vers ce même constat d'échec. Et c'est justement à partir de cette déplorable expérience que les pouvoirs publics ont commencé à réfléchir sur de nouveaux instruments et mécanismes à même de rectifier le tir dans le sens de l'amélioration des conditions de prise en charge de pèlerins algériens. Et c'est ainsi que fut créé l'Office national du Hadj et de la Omra. Cet organisme, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère des Affaires religieuses, devait, selon le décret exécutif, «choisir des opérateurs prestataires de services relatifs au Hadj et à la Omra et d'assurer un bon séjour aux candidats en protégeant leurs droits en coopération avec les parties concernées, à l'intérieur et sur les Lieux Saints». Les carences constatées cette année encore vont-elles pousser le gouvernement à agir vite pour remédier à cette fâcheuse situation ? L'office sera-t-il dissous ou remplacé par une autre structure ? Pour le moment personne ne peut prédire ce qui va se passer, mais une chose est sûre : les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s'imposent car il y va de l'image de marque de l'Algérie. Et l'image d' Algériens dormant à même le sol ou sous les ponts est, franchement, déshonorante . En cela, ainsi, elle n'a pas été différente des éditions précédentes. Les hadjis ont beaucoup souffert. Il n'y avait qu'à voir la mine de certains d'entre eux après leur retour au pays pour s'en rendre compte. A croire qu'ils revenaient d'une longue et terrible aventure. Par des propos qui ne souffraient d'aucune équivoque ils ont relaté le calvaire vécu dans les Lieux Saints de l'Islam, notamment les trois derniers jours du pèlerinage, de loin les plus difficiles. Pour l'opinion publique nationale, qui suivait de près à travers les medias la situation des hadjis, la responsabilité de cette « catastrophe » incombe à l'Office national du Hadj et de la Omra. L'office que préside cheikh Barbara est, à l'unisson, décrié et pointé du doigt. «C'est la faute à l'office du Hadj qui n'a pas été à la hauteur de ses missions» est une phrase qui revenait fréquemment sur la bouche des hadjis après leur retour au pays. « Les responsables de la mission algérienne ont failli à leurs missions car nous avons vécu le calvaire à la Mecque ou certains d'être nous ont même passé la nuit dehors, notamment à Minen » a ainsi confié un hadji à la presse dès son retour. Mauvaises conditions de séjour, d'hébergement, de transport … tout tournait de travers. En somme, il y avait une grande défaillance en matière de prise en charge. Cette situation, qui cela dit est loin de constituer une nouveauté, est malheureusement un remake de ce qui s'est passé l'année 2009, l'année d'avant mais aussi les années précédentes. Cet échec patent de l'office du Hadj et de la Omra remet au goût du jour la question relative à l'utilité même de sa création. Pourtant l'office n'en est qu'à sa troisième expérience puisqu'il n'a commencé à chapeauter l'organisation du pèlerinage qu'à partir de l'année 2008. Avec l'édition de cette année, l'office a ainsi organisé trois éditions seulement. On s'en souvient qu'avant la création de cet office l'organisation du Hadj relevait de la responsabilité d'une commission nationale dépendante du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs. Une structure qui a elle aussi failli à sa mission et d'aucuns se rappellent encore la catastrophique édition de l'année 2007 où les pèlerins algériens ont, plus que d'habitude, souffert le martyre. Cela à fait scandale à l'époque tant tous les rapports établis par les différents organismes et les services de l'ambassade d'Algérie en Arabie saoudite concouraient vers ce même constat d'échec. Et c'est justement à partir de cette déplorable expérience que les pouvoirs publics ont commencé à réfléchir sur de nouveaux instruments et mécanismes à même de rectifier le tir dans le sens de l'amélioration des conditions de prise en charge de pèlerins algériens. Et c'est ainsi que fut créé l'Office national du Hadj et de la Omra. Cet organisme, qui est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministère des Affaires religieuses, devait, selon le décret exécutif, «choisir des opérateurs prestataires de services relatifs au Hadj et à la Omra et d'assurer un bon séjour aux candidats en protégeant leurs droits en coopération avec les parties concernées, à l'intérieur et sur les Lieux Saints». Les carences constatées cette année encore vont-elles pousser le gouvernement à agir vite pour remédier à cette fâcheuse situation ? L'office sera-t-il dissous ou remplacé par une autre structure ? Pour le moment personne ne peut prédire ce qui va se passer, mais une chose est sûre : les pouvoirs publics doivent prendre les mesures qui s'imposent car il y va de l'image de marque de l'Algérie. Et l'image d' Algériens dormant à même le sol ou sous les ponts est, franchement, déshonorante .