La situation est de plus en plus tendue en mer Jaune, zone d'affrontement entre les deux Corées. Cinq jours après le bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong par l'artillerie du Nord, la Corée du Sud a débuté dimanche des manœuvres aéronavales avec l'appui des Etats-Unis. Des manœuvres programmées de longue date qui doivent s'étaler sur quatre jours. Au ministère sud-coréen de la Défense et à l'état-major, on se refuse à confirmer des informations classées secret défense. Les manœuvres navales coréo-américaines se déroulent très au sud de la zone maritime contestée où se sont produits mardi les tirs d'artillerie qui ont causé la mort de deux militaires et deux civils. Mais Pyongyang a promis une riposte militaire «sans pitié», selon les termes de l'agence officielle KCNA, en cas de violation de ses eaux territoriales. Le pays aurait déjà déplacé des missiles sol-air vers la zone frontalière, selon l'agence sud-coréenne Yonhap. Le porte-avions américain à propulsion nucléaire George Washington participe à ces exercices, a précisé un porte-parole des forces américaines en Corée (USFK). Le navire, qui transporte 75 avions de combat et un équipage de plus de 6 mille hommes, est escorté par au moins quatre autres bâtiments. La Corée du Sud a déployé de son côté trois destroyers, des frégates et des avions anti-sous-marins, rapporte Yonhap. Pyongyang a averti contre les conséquences «imprévisibles» de ces exercices conjoints, et Pékin a lancé une mise en garde contre les mouvements militaires à proximité de ses côtes. La Chine est le principal allié de la Corée du Nord et a exhorté les deux parties à la retenue pour apaiser la situation. Pour calmer les esprits, la Chine a appelé dimanche à la tenue de consultations d'urgence réunissant le groupe des Six (Corée du Sud, Corée du Nord, Etats-Unis, Chine, Russie et Japon). La situation est de plus en plus tendue en mer Jaune, zone d'affrontement entre les deux Corées. Cinq jours après le bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong par l'artillerie du Nord, la Corée du Sud a débuté dimanche des manœuvres aéronavales avec l'appui des Etats-Unis. Des manœuvres programmées de longue date qui doivent s'étaler sur quatre jours. Au ministère sud-coréen de la Défense et à l'état-major, on se refuse à confirmer des informations classées secret défense. Les manœuvres navales coréo-américaines se déroulent très au sud de la zone maritime contestée où se sont produits mardi les tirs d'artillerie qui ont causé la mort de deux militaires et deux civils. Mais Pyongyang a promis une riposte militaire «sans pitié», selon les termes de l'agence officielle KCNA, en cas de violation de ses eaux territoriales. Le pays aurait déjà déplacé des missiles sol-air vers la zone frontalière, selon l'agence sud-coréenne Yonhap. Le porte-avions américain à propulsion nucléaire George Washington participe à ces exercices, a précisé un porte-parole des forces américaines en Corée (USFK). Le navire, qui transporte 75 avions de combat et un équipage de plus de 6 mille hommes, est escorté par au moins quatre autres bâtiments. La Corée du Sud a déployé de son côté trois destroyers, des frégates et des avions anti-sous-marins, rapporte Yonhap. Pyongyang a averti contre les conséquences «imprévisibles» de ces exercices conjoints, et Pékin a lancé une mise en garde contre les mouvements militaires à proximité de ses côtes. La Chine est le principal allié de la Corée du Nord et a exhorté les deux parties à la retenue pour apaiser la situation. Pour calmer les esprits, la Chine a appelé dimanche à la tenue de consultations d'urgence réunissant le groupe des Six (Corée du Sud, Corée du Nord, Etats-Unis, Chine, Russie et Japon).