Mustapha Benbada a indiqué que l'Algérie a introduit une demande auprès de l'UE portant sur une révision du rythme de démantèlement tarifaire et douanière. Mustapha Benbada a indiqué que l'Algérie a introduit une demande auprès de l'UE portant sur une révision du rythme de démantèlement tarifaire et douanière. Le ministre du Commerce vient de confirmer les informations selon lesquelles l'Algérie a formulé sa volonté de revoir certains termes de l'Accord d'association signé avec l'Union européenne (UE) qui est entré en vigueur le 1er septembre en 2005. Mustapha Benbada a indiqué que l'Algérie a en effet introduit une demande auprès de l'UE portant sur une révision du rythme de démantèlement tarifaire et douanière. Le ministre du Commerce, qui s'exprimait hier en marge de la présentation par Ahmed Ouyahia de la Déclaration de politique générale devant le Conseil de la Nation, a toutefois souligné que «l'Algérie ne remet pas en cause les termes de l'accord» ajoutant : «Nous sommes en train d'agir dans le cadre des termes de cet accord». Pour Mustapha Benbada, en effet, «on est en train d'utiliser notre droit. Il n'y a pas de problème sur le plan de la légalité de la démarche». Que veut l'Algérie finalement à travers cette démarche ? Le ministre du Commerce algérien entend revoir le délai du démantèlement tarifaire repoussé jusqu'à 2020 alors que selon les termes de l'accord, cela devrait être effectif en 2017. Selon Benbada Alger a proposé à Bruxelles de décaler les dates butoirs du démantèlement progressif et final, qui étaient initialement prévues, a-t-il rappelé, en 2012, 2015 et 2017 à, respectivement, 2015, 2017 et 2020. «Notre démarche s'inscrit dans le cadre de la défense du produit national et de la préservation de l'emploi et va permettre à nos entreprises de se mieux préparer pour l'ouverture de notre économie» a soutenu le ministre du Commerce. Mustapha Benbada a, en outre, précisé que cette démarche, qui entre dans le cadre des articles 9 et 11 de cet accord, concerne 1.740 produits industriels, destinés dans leur majorité à la consommation finale ainsi que 36 produits agricoles. C'est presque cette même démarche qu'a entrepris l'Algérie avec les pays arabes dans le cadre de la Zone arabe de libre échange (Zale) puisque des négociations sont en cours sur la liste négative des produits importés. Benbada s'est montré confiant en écartant toutes retombées de ces négociations sur les pourparlers pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Le ministre du Commerce vient de confirmer les informations selon lesquelles l'Algérie a formulé sa volonté de revoir certains termes de l'Accord d'association signé avec l'Union européenne (UE) qui est entré en vigueur le 1er septembre en 2005. Mustapha Benbada a indiqué que l'Algérie a en effet introduit une demande auprès de l'UE portant sur une révision du rythme de démantèlement tarifaire et douanière. Le ministre du Commerce, qui s'exprimait hier en marge de la présentation par Ahmed Ouyahia de la Déclaration de politique générale devant le Conseil de la Nation, a toutefois souligné que «l'Algérie ne remet pas en cause les termes de l'accord» ajoutant : «Nous sommes en train d'agir dans le cadre des termes de cet accord». Pour Mustapha Benbada, en effet, «on est en train d'utiliser notre droit. Il n'y a pas de problème sur le plan de la légalité de la démarche». Que veut l'Algérie finalement à travers cette démarche ? Le ministre du Commerce algérien entend revoir le délai du démantèlement tarifaire repoussé jusqu'à 2020 alors que selon les termes de l'accord, cela devrait être effectif en 2017. Selon Benbada Alger a proposé à Bruxelles de décaler les dates butoirs du démantèlement progressif et final, qui étaient initialement prévues, a-t-il rappelé, en 2012, 2015 et 2017 à, respectivement, 2015, 2017 et 2020. «Notre démarche s'inscrit dans le cadre de la défense du produit national et de la préservation de l'emploi et va permettre à nos entreprises de se mieux préparer pour l'ouverture de notre économie» a soutenu le ministre du Commerce. Mustapha Benbada a, en outre, précisé que cette démarche, qui entre dans le cadre des articles 9 et 11 de cet accord, concerne 1.740 produits industriels, destinés dans leur majorité à la consommation finale ainsi que 36 produits agricoles. C'est presque cette même démarche qu'a entrepris l'Algérie avec les pays arabes dans le cadre de la Zone arabe de libre échange (Zale) puisque des négociations sont en cours sur la liste négative des produits importés. Benbada s'est montré confiant en écartant toutes retombées de ces négociations sur les pourparlers pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC.