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«En mars 2011, le Conseil d'affaires algéro-turc boostera nos échanges» L'ambassadeur de Turquie, Ahmet Necati Bigali, aborde les relations bilatérales
Midi libre : Comment appréciez-vous les relations bilatérales entre l'Algérie et la Turquie ? Son Excellence l'ambassadeur de Turquie à Alger, Ahmet Necati Bigali : L'Algérie et la Turquie entretiennent des relations politiques, économiques et culturelles anciennes et historiques. Les rapports entre les deux pays sont excellents tandis que les activités entre les deux peuples sont de plus en plus importantes. La réunion des 40 hommes d'affaires d'Ankara actuellement en visite en Algérie vise, notamment, à densifier et développer le partenariat avec les opérateurs économiques algériens en contribuant au rapprochement. Nous espérons aboutir à des résultats concrets et positifs dans l'intérêt des deux parties. L'accord de libre-échange entre nos deux pays tend surtout à raffermir les échanges commerciaux et à intensifier la coopération mutuelle entre les deux peuples. Nous avons signé et paraphé cet accord avec tous les pays maghrébins, mais nous souhaitons également mettre en place cet accord avec l'Algérie dont nous souhaitions l'adhésion de l'Etat, car il est bénéfique pour les deux parties. Nous attendons, par conséquent, une invitation du gouvernement algérien, cependant, des pourparlers doivent être engagés pour aboutir à des résultats palpables. Quelle évaluation faites-vous des échanges commerciaux ? Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie sont évalués entre 4 et 5 milliards de dollars en 2009. Pas moins de 12 % des besoins de Turquie sont assurés par des importations provenant d'Algérie, néanmoins il existe d'immenses potentialités commerciales entre les deux pays. Les produits turcs ne sont pas très concurrentiels par rapport aux produits européens, toutefois, les produits turcs peuvent être en situation de compétitivité. Durant l'année 2010, il y a eu plusieurs visites de délégations d'hommes d'affaires turcs en Algérie, pays frère. Notre objectif essentiel consiste, notamment, à réaliser des contrats de partenariat et élargir la coopération avec le peuple algérien. Les investisseurs et hommes d'affaires ayant séjourné en Algérie sont issus de différents milieux industriels, associations économiques et organisations non officielles et doivent être en contact avec les opérateurs algériens pour fructifier des projets de développement économiques. Dans ce contexte, de nombreuses délégations d'hommes d'affaires de Turquie continuent de visiter les unités de production en Algérie en vue d'un partenariat. Cependant, vice versa, des délégations d'entrepreneurs algériens se rendent également régulièrement en Turquie pour conclure des contrats de collaboration et de coopération économique. En mars 2011, nous examinerons l'état de nos relations économiques et commerciales lors d'une réunion d'hommes d'affaires algériens et turcs à Istanbul dans le cadre du Conseil d'affaires commun à nos deux pays. Il s'agit d'un évènement important dans la mesure où nous allons ouvrir une grande exposition de produits d'exportation turcs. Nous nous en réjouissons. Ce partenariat gagnant-gagnant est très bénéfique pour les deux parties à 50 % - 50 %. La journée consacrée à la rencontre, ayant regroupé les hommes d'affaires turcs et algériens d'hier à l'hôtel Hilton, a réuni 100 entrepreneurs et hommes d'affaires algériens et plus de 20 hommes d'affaires de la région d'Ankara qui sont venus dans la perspective de discuter et rechercher les moyens de stimuler la coopération et le partenariat et le commerce. En effet, les hommes d'affaires turcs ne sont pas venus à Alger uniquement pour faire du commerce, mais également pour établir un partenariat durable et fructueux avec des hommes d'affaires algériens. Aussi, le gouvernement turc applique la politique zéro problème avec ses voisins afin de développer une coopération étroite dans le domaine économique avec la Syrie, l'Irak, la Jordanie, le Liban, la Grèce et la Russie. Nous avons des conseils de coopération de haut niveau avec ces pays avec lesquels nous organisons des réunions ministérielles mixtes pour passer en revue la coopération économique. Nous avons beaucoup avancé et nous voulons un espace de coopération économique et de libre-échange avec nos voisins. Nous avons igné un accord de libre-échange avec la Syrie, le Liban et la Jordanie. Précisez le projet d'un investissement de 450 millions de dollars concernant la construction d'une usine à Oran… En ce qui concerne l'Algérie, nous entretenons de très bonnes relations politiques, économiques et culturelles et nous avons un chiffre d'affaires important et un investissement de 350 millions de dollars. Mais ce chiffre est très insuffisant et bientôt nous allons réaliser un grand investissement à Oran où nous construisons une usine d'acier et de fer. Avec ce projet industriel, notre chiffre d'investissement va monter et se calculera en milliards de dollars. Cette usine sera opérationnelle dans une ou deux années, tandis que les travaux de construction vont commencer dans 2 ou 3 mois. La production sera orientée pour les besoins internes de l'Algérie, mais en dégageant des excédents pour l'exportation. Midi libre : Comment appréciez-vous les relations bilatérales entre l'Algérie et la Turquie ? Son Excellence l'ambassadeur de Turquie à Alger, Ahmet Necati Bigali : L'Algérie et la Turquie entretiennent des relations politiques, économiques et culturelles anciennes et historiques. Les rapports entre les deux pays sont excellents tandis que les activités entre les deux peuples sont de plus en plus importantes. La réunion des 40 hommes d'affaires d'Ankara actuellement en visite en Algérie vise, notamment, à densifier et développer le partenariat avec les opérateurs économiques algériens en contribuant au rapprochement. Nous espérons aboutir à des résultats concrets et positifs dans l'intérêt des deux parties. L'accord de libre-échange entre nos deux pays tend surtout à raffermir les échanges commerciaux et à intensifier la coopération mutuelle entre les deux peuples. Nous avons signé et paraphé cet accord avec tous les pays maghrébins, mais nous souhaitons également mettre en place cet accord avec l'Algérie dont nous souhaitions l'adhésion de l'Etat, car il est bénéfique pour les deux parties. Nous attendons, par conséquent, une invitation du gouvernement algérien, cependant, des pourparlers doivent être engagés pour aboutir à des résultats palpables. Quelle évaluation faites-vous des échanges commerciaux ? Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie sont évalués entre 4 et 5 milliards de dollars en 2009. Pas moins de 12 % des besoins de Turquie sont assurés par des importations provenant d'Algérie, néanmoins il existe d'immenses potentialités commerciales entre les deux pays. Les produits turcs ne sont pas très concurrentiels par rapport aux produits européens, toutefois, les produits turcs peuvent être en situation de compétitivité. Durant l'année 2010, il y a eu plusieurs visites de délégations d'hommes d'affaires turcs en Algérie, pays frère. Notre objectif essentiel consiste, notamment, à réaliser des contrats de partenariat et élargir la coopération avec le peuple algérien. Les investisseurs et hommes d'affaires ayant séjourné en Algérie sont issus de différents milieux industriels, associations économiques et organisations non officielles et doivent être en contact avec les opérateurs algériens pour fructifier des projets de développement économiques. Dans ce contexte, de nombreuses délégations d'hommes d'affaires de Turquie continuent de visiter les unités de production en Algérie en vue d'un partenariat. Cependant, vice versa, des délégations d'entrepreneurs algériens se rendent également régulièrement en Turquie pour conclure des contrats de collaboration et de coopération économique. En mars 2011, nous examinerons l'état de nos relations économiques et commerciales lors d'une réunion d'hommes d'affaires algériens et turcs à Istanbul dans le cadre du Conseil d'affaires commun à nos deux pays. Il s'agit d'un évènement important dans la mesure où nous allons ouvrir une grande exposition de produits d'exportation turcs. Nous nous en réjouissons. Ce partenariat gagnant-gagnant est très bénéfique pour les deux parties à 50 % - 50 %. La journée consacrée à la rencontre, ayant regroupé les hommes d'affaires turcs et algériens d'hier à l'hôtel Hilton, a réuni 100 entrepreneurs et hommes d'affaires algériens et plus de 20 hommes d'affaires de la région d'Ankara qui sont venus dans la perspective de discuter et rechercher les moyens de stimuler la coopération et le partenariat et le commerce. En effet, les hommes d'affaires turcs ne sont pas venus à Alger uniquement pour faire du commerce, mais également pour établir un partenariat durable et fructueux avec des hommes d'affaires algériens. Aussi, le gouvernement turc applique la politique zéro problème avec ses voisins afin de développer une coopération étroite dans le domaine économique avec la Syrie, l'Irak, la Jordanie, le Liban, la Grèce et la Russie. Nous avons des conseils de coopération de haut niveau avec ces pays avec lesquels nous organisons des réunions ministérielles mixtes pour passer en revue la coopération économique. Nous avons beaucoup avancé et nous voulons un espace de coopération économique et de libre-échange avec nos voisins. Nous avons igné un accord de libre-échange avec la Syrie, le Liban et la Jordanie. Précisez le projet d'un investissement de 450 millions de dollars concernant la construction d'une usine à Oran… En ce qui concerne l'Algérie, nous entretenons de très bonnes relations politiques, économiques et culturelles et nous avons un chiffre d'affaires important et un investissement de 350 millions de dollars. Mais ce chiffre est très insuffisant et bientôt nous allons réaliser un grand investissement à Oran où nous construisons une usine d'acier et de fer. Avec ce projet industriel, notre chiffre d'investissement va monter et se calculera en milliards de dollars. Cette usine sera opérationnelle dans une ou deux années, tandis que les travaux de construction vont commencer dans 2 ou 3 mois. La production sera orientée pour les besoins internes de l'Algérie, mais en dégageant des excédents pour l'exportation.