Dans un récent entretien paru sur le site traitant la coopération multilatérale de Bosnie-Herzégovine, l'ambassadeur non résident de Bosnie-Herzégovine en Algérie, Almir Sahovic, aborde les possibilités de partenariat fécond entre les entreprises de son pays et les entreprises algériennes. Il explique, notamment, la présence des compagnies de son pays en Algérie. Dans un récent entretien paru sur le site traitant la coopération multilatérale de Bosnie-Herzégovine, l'ambassadeur non résident de Bosnie-Herzégovine en Algérie, Almir Sahovic, aborde les possibilités de partenariat fécond entre les entreprises de son pays et les entreprises algériennes. Il explique, notamment, la présence des compagnies de son pays en Algérie. A l'époque de la Yougoslavie, l'Algérie a représenté un marché important pour les grandes entreprises yougoslaves. Qu'en est-il aujourd'hui en ce qui concerne les entreprises de Bosnie-Herzégovine ? Almir Sahovic : L'Algérie est traditionnellement un marché très important pour les entreprises de BH qui étaient, avant la guerre, présentes en grand nombre dans ce pays. Aujourd'hui, ces entreprises tentent de se réimplanter en Algérie. Quelles sont les entreprises de BH présentes en Algérie ? Parmi les grandes compagnies bosniaques présentes en Algérie, on compte, notamment, Energoinvest qui compte une quarantaine de ses salariés expatriés là-bas et des chantiers sur tout le territoire national. La compagnie pharmaceutique Bosnalijek s'est également implantée l'an dernier sur le marché algérien. Comment s'organise la promotion des entreprises bosniaques en Algérie ? L'an dernier, notre ambassade a organisé la première conférence économique bosno-algérienne à Alger. Nous avons fait venir une trentaine d'entrepreneurs de BH et organisé leur rencontre avec une soixantaine de compagnies algériennes. Certains ont pu ainsi trouver un partenaire comme, par exemple, la société Tamaris de Banjaluka, spécialisée dans l'horticulture. Quels sont les domaines où l'économie bosniaque pourrait prospérer en Algérie ? L'industrie métallurgique, le BTP, l'agro-alimentaire. Toutefois, l'Algérie est un grand pays, un immense marché ce qui fait que pour un petit pays comme la Bosnie-Herzégovine, il est impossible de décrocher des gros contrats. Dans ce contexte, il serait intéressant d'envisager des joints-ventures entre les compagnies de différents pays de l'ex-Yougoslavie pour multiplier les chances sur le marché algérien. A l'époque de la Yougoslavie, l'Algérie a représenté un marché important pour les grandes entreprises yougoslaves. Qu'en est-il aujourd'hui en ce qui concerne les entreprises de Bosnie-Herzégovine ? Almir Sahovic : L'Algérie est traditionnellement un marché très important pour les entreprises de BH qui étaient, avant la guerre, présentes en grand nombre dans ce pays. Aujourd'hui, ces entreprises tentent de se réimplanter en Algérie. Quelles sont les entreprises de BH présentes en Algérie ? Parmi les grandes compagnies bosniaques présentes en Algérie, on compte, notamment, Energoinvest qui compte une quarantaine de ses salariés expatriés là-bas et des chantiers sur tout le territoire national. La compagnie pharmaceutique Bosnalijek s'est également implantée l'an dernier sur le marché algérien. Comment s'organise la promotion des entreprises bosniaques en Algérie ? L'an dernier, notre ambassade a organisé la première conférence économique bosno-algérienne à Alger. Nous avons fait venir une trentaine d'entrepreneurs de BH et organisé leur rencontre avec une soixantaine de compagnies algériennes. Certains ont pu ainsi trouver un partenaire comme, par exemple, la société Tamaris de Banjaluka, spécialisée dans l'horticulture. Quels sont les domaines où l'économie bosniaque pourrait prospérer en Algérie ? L'industrie métallurgique, le BTP, l'agro-alimentaire. Toutefois, l'Algérie est un grand pays, un immense marché ce qui fait que pour un petit pays comme la Bosnie-Herzégovine, il est impossible de décrocher des gros contrats. Dans ce contexte, il serait intéressant d'envisager des joints-ventures entre les compagnies de différents pays de l'ex-Yougoslavie pour multiplier les chances sur le marché algérien.