Intervenant, hier, à la salle de conférences Ali-Maâchi de la Safex lors de la journée d'information sur la rencontre avec les porteurs de projets en partenariat, le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, a longuement parlé des conditions de l'investissement en Algérie et l'environnement dans lequel sont menés les projets de développement. Intervenant, hier, à la salle de conférences Ali-Maâchi de la Safex lors de la journée d'information sur la rencontre avec les porteurs de projets en partenariat, le directeur général de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri, a longuement parlé des conditions de l'investissement en Algérie et l'environnement dans lequel sont menés les projets de développement. L'objectif de ce séminaire ayant regroupé de nombreux promoteurs de projets consiste, notamment, à expliquer la portée du partenariat et ce qui est en train de se faire. «En 2009 et 2010, il y avait la campagne de vulgarisation du concept de partenariat en expliquant les offres à l'adresse des investisseurs nationaux et étrangers. Il ne s'agit pas d'un partenariat commercial et temporel, mais d'un développement durable de toutes les sociétés de droit algérien à capitaux nationaux et étrangers», a-t-il souligné. Cette force de proposition commentée par ce responsable de l'ANDI montre, selon lui, que «cette entité n'a pas de monopole de développement de l'investissement et des PME alors que les organismes et institutions nationales peuvent aider à monter des projets de partenariat. Cependant, il est impérieux de respecter les règles de transparence et de confidentialité à mettre à la disposition des investisseurs». Le principe de partenariat commun est toujours en vigueur «Nous sommes prêts pour permettre aux investisseurs étrangers de rencontrer leurs homologues algériens, mais il convient d'éviter de recourir aux délégations d'hommes d'affaires et investisseurs étrangers qui veulent créer des sociétés familiales pas très ouvertes à l'investissement en Algérie», a-t-il précisé. Néanmoins, il précise que l'objectif du partenariat signifie que chacun doit trouver son compte et l'investisseur étranger peut gagner de l'argent, bien entendu, et contribuer au développement économique du pays. De même pour les investisseurs algériens qui veillent au retour de capital de leurs projets, car le partenaire doit préserver ses intérêts, toutefois, il y a un troisième partenaire, à savoir l'économie nationale. Quand le bâtiment va, tout va L'important dans la stratégie nationale de partenariat vise, notamment, la sauvegarde de l'économie nationale et de la production locale, et non seulement pour le plaisir d'investir, affirme encore Mansouri, estimant que l'essentiel c'est d'améliorer les conditions de vie des citoyens algériens sachant que le taux de chômage est de 10 %. «A travers ces actions de promotion des investissements, la politique menée vise à réduire la facture d'importation évaluée à 38 milliards de dollars alors que la mono exportation d'hydrocarbures doit s'accompagner de la diversification des exportations : voilà les objectifs stratégiques de l'Etat et il faut encourager et inciter les gens à recourir aux investissements locaux», a-t-il poursuivi.Prônant l'efficacité dans le pilotage des projets structurants et rentables, le conférencier a mis en exergue la finalité de tout projet expliquant que «le projet doit créer rapidement des emplois et des richesses dans la mesure où les opportunités d'investissement sont disponibles ; il suffit donc de consulter les bases de données».A titre d'exemple, il cite trois importantes entreprises algériennes qui importent pour 10 milliards de dollars par an de pièces détachées alors que n'importe quelle micro-entreprise algérienne est capable de produire localement. Relatant les potentialités nationales en matière d'entreprenariat et de coopération multilatérale et polyvalente, Mansouri dira que «le programme quinquennal de développement économique 2010-2014 englobe l'implication de l'ensemble des secteurs d'activité de l'économie nationale, en ce sens que le secteur de l'habitat prévoyant la construction de 2 millions de logements fait appel à l'ensemble des métiers, tels que la menuiserie, la construction métallique, les besoins du marché en fenêtres, robinetterie, tuyauterie, l'industrie du plâtre, la peinture…». En filigrane, il veut signifier que «lorsque le bâtiment va tout va». Par ailleurs, le DG de l'ANDI a stigmatisé les entraves administratives dans la gestion des projets en déclarant qu'«il faut veiller à lutter contre la bureaucratie, sachant que les gens produisent les mêmes documents. Les 18 bureaux de guichet unique à travers le territoire national et les centres de facilitation doivent encourager la création d'entreprises». Quelque 130 projets d'investissement concernent l'offre de partenariat Le représentant de l'Organisation des Nations-unies pour le développement industriel (ONUDI), présent au séminaire, a pour rôle essentiel d'accompagner les projets de l'ANDI dans la mise en forme de ce partenariat national-international en mettant à sa disposition un réseau des investisseurs étrangers et l'expertise nécessaire tout en envoyant des experts, suivant les règles internationales relatives aux rencontre B to B et les potentialités existantes dans le monde. L'objectif de ce séminaire ayant regroupé de nombreux promoteurs de projets consiste, notamment, à expliquer la portée du partenariat et ce qui est en train de se faire. «En 2009 et 2010, il y avait la campagne de vulgarisation du concept de partenariat en expliquant les offres à l'adresse des investisseurs nationaux et étrangers. Il ne s'agit pas d'un partenariat commercial et temporel, mais d'un développement durable de toutes les sociétés de droit algérien à capitaux nationaux et étrangers», a-t-il souligné. Cette force de proposition commentée par ce responsable de l'ANDI montre, selon lui, que «cette entité n'a pas de monopole de développement de l'investissement et des PME alors que les organismes et institutions nationales peuvent aider à monter des projets de partenariat. Cependant, il est impérieux de respecter les règles de transparence et de confidentialité à mettre à la disposition des investisseurs». Le principe de partenariat commun est toujours en vigueur «Nous sommes prêts pour permettre aux investisseurs étrangers de rencontrer leurs homologues algériens, mais il convient d'éviter de recourir aux délégations d'hommes d'affaires et investisseurs étrangers qui veulent créer des sociétés familiales pas très ouvertes à l'investissement en Algérie», a-t-il précisé. Néanmoins, il précise que l'objectif du partenariat signifie que chacun doit trouver son compte et l'investisseur étranger peut gagner de l'argent, bien entendu, et contribuer au développement économique du pays. De même pour les investisseurs algériens qui veillent au retour de capital de leurs projets, car le partenaire doit préserver ses intérêts, toutefois, il y a un troisième partenaire, à savoir l'économie nationale. Quand le bâtiment va, tout va L'important dans la stratégie nationale de partenariat vise, notamment, la sauvegarde de l'économie nationale et de la production locale, et non seulement pour le plaisir d'investir, affirme encore Mansouri, estimant que l'essentiel c'est d'améliorer les conditions de vie des citoyens algériens sachant que le taux de chômage est de 10 %. «A travers ces actions de promotion des investissements, la politique menée vise à réduire la facture d'importation évaluée à 38 milliards de dollars alors que la mono exportation d'hydrocarbures doit s'accompagner de la diversification des exportations : voilà les objectifs stratégiques de l'Etat et il faut encourager et inciter les gens à recourir aux investissements locaux», a-t-il poursuivi.Prônant l'efficacité dans le pilotage des projets structurants et rentables, le conférencier a mis en exergue la finalité de tout projet expliquant que «le projet doit créer rapidement des emplois et des richesses dans la mesure où les opportunités d'investissement sont disponibles ; il suffit donc de consulter les bases de données».A titre d'exemple, il cite trois importantes entreprises algériennes qui importent pour 10 milliards de dollars par an de pièces détachées alors que n'importe quelle micro-entreprise algérienne est capable de produire localement. Relatant les potentialités nationales en matière d'entreprenariat et de coopération multilatérale et polyvalente, Mansouri dira que «le programme quinquennal de développement économique 2010-2014 englobe l'implication de l'ensemble des secteurs d'activité de l'économie nationale, en ce sens que le secteur de l'habitat prévoyant la construction de 2 millions de logements fait appel à l'ensemble des métiers, tels que la menuiserie, la construction métallique, les besoins du marché en fenêtres, robinetterie, tuyauterie, l'industrie du plâtre, la peinture…». En filigrane, il veut signifier que «lorsque le bâtiment va tout va». Par ailleurs, le DG de l'ANDI a stigmatisé les entraves administratives dans la gestion des projets en déclarant qu'«il faut veiller à lutter contre la bureaucratie, sachant que les gens produisent les mêmes documents. Les 18 bureaux de guichet unique à travers le territoire national et les centres de facilitation doivent encourager la création d'entreprises». Quelque 130 projets d'investissement concernent l'offre de partenariat Le représentant de l'Organisation des Nations-unies pour le développement industriel (ONUDI), présent au séminaire, a pour rôle essentiel d'accompagner les projets de l'ANDI dans la mise en forme de ce partenariat national-international en mettant à sa disposition un réseau des investisseurs étrangers et l'expertise nécessaire tout en envoyant des experts, suivant les règles internationales relatives aux rencontre B to B et les potentialités existantes dans le monde.