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Hariri refuse d'intégrer le nouveau gouvernement
Liban
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 01 - 2011

La coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban constitue la principale pierre d'achoppement entre le camp de Saâd Hariri et le Hezbollah, dont le camp détient désormais la majorité parlementaire. Saâd Hariri a réclamé, jeudi, à Najib Mikati, appuyé par le Hezbollah, un engagement clair en faveur du tribunal de l'Onu, craignant que ce dernier n'en suspende le financement et n'en retire les juges libanais.
La coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban constitue la principale pierre d'achoppement entre le camp de Saâd Hariri et le Hezbollah, dont le camp détient désormais la majorité parlementaire. Saâd Hariri a réclamé, jeudi, à Najib Mikati, appuyé par le Hezbollah, un engagement clair en faveur du tribunal de l'Onu, craignant que ce dernier n'en suspende le financement et n'en retire les juges libanais.
L'ancien Premier ministre libanais Saâd Hariri et ses alliés ont annoncé, jeudi 27 janvier, qu'ils ne participeraient pas au gouvernement. La coalition de M. Hariri, soutenue par l'Occident, avait auparavant rejeté toute participation à un cabinet dirigé par un candidat imposé selon elle par le Hezbollah. Cette déclaration intervient à l'heure où le Premier ministre désigné, Najib Mikati, a entamé ses consultations pour former un nouveau gouvernement. Le milliardaire sunnite a déjà rencontré le chef du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah, après la chute du gouvernement provoquée par la démission des ministres du parti armé chiite. La coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban constitue la principale pierre d'achoppement entre le camp de Saad Hariri et le Hezbollah, dont le camp détient désormais la majorité parlementaire. Saâd Hariri a réclamé, jeudi, à Najib Mikati, appuyé par le Hezbollah, un engagement clair en faveur du tribunal de l'ONU, craignant que ce dernier n'en suspende le financement et n'en retire les juges libanais. Le bras de fer autour du TSL, chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, avait provoqué la chute du gouvernement Hariri après la démission des ministres du camp du Hezbollah, hostile à cette instance onusienne. "Nous avons demandé au premier ministre désigné de clarifier sa position (concernant le TSL) et de la mentionner explicitement dans la déclaration de politique générale" du futur gouvernement, a affirmé le député Fouad Siniora, au nom du groupe parlementaire de M. Hariri. De son côté, le groupe parlementaire du Hezbollah a nié avoir imposé à M. Mikati une condition concernant le TSL. Toutefois, l'un de ses alliés, le député chrétien Michel Aoun, a rapporté après ses consultations avec M. Mikati l'avoir exhorté à ce "que le Liban cesse sa coopération avec le tribunal".Face aux difficultés qu'il rencontre pour fédérer toutes les composantes politiques libanaises, Najib Mikati, à qui la Constitution n'impose aucun délai, a indiqué qu'il prendra son temps pour former son équipe gouvernementale. Il pourrait former un cabinet de techniciens maintenant que le camp de Saad Hariri rejette son appel à l'union. M. Mikati devait rencontrer jeudi d'autres représentants de blocs parlementaires avant d'achever ses consultations, vendredi, et d'en informer le président Michel Sleimane. De son côté, la Syrie a appelé les dirigeants politiques libanais à rejoindre ce qu'il appelle le gouvernement d'"union" que compte former Mikati.
L'ancien Premier ministre libanais Saâd Hariri et ses alliés ont annoncé, jeudi 27 janvier, qu'ils ne participeraient pas au gouvernement. La coalition de M. Hariri, soutenue par l'Occident, avait auparavant rejeté toute participation à un cabinet dirigé par un candidat imposé selon elle par le Hezbollah. Cette déclaration intervient à l'heure où le Premier ministre désigné, Najib Mikati, a entamé ses consultations pour former un nouveau gouvernement. Le milliardaire sunnite a déjà rencontré le chef du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah, après la chute du gouvernement provoquée par la démission des ministres du parti armé chiite. La coopération avec le Tribunal spécial pour le Liban constitue la principale pierre d'achoppement entre le camp de Saad Hariri et le Hezbollah, dont le camp détient désormais la majorité parlementaire. Saâd Hariri a réclamé, jeudi, à Najib Mikati, appuyé par le Hezbollah, un engagement clair en faveur du tribunal de l'ONU, craignant que ce dernier n'en suspende le financement et n'en retire les juges libanais. Le bras de fer autour du TSL, chargé de juger les responsables de l'assassinat de l'ex-premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, avait provoqué la chute du gouvernement Hariri après la démission des ministres du camp du Hezbollah, hostile à cette instance onusienne. "Nous avons demandé au premier ministre désigné de clarifier sa position (concernant le TSL) et de la mentionner explicitement dans la déclaration de politique générale" du futur gouvernement, a affirmé le député Fouad Siniora, au nom du groupe parlementaire de M. Hariri. De son côté, le groupe parlementaire du Hezbollah a nié avoir imposé à M. Mikati une condition concernant le TSL. Toutefois, l'un de ses alliés, le député chrétien Michel Aoun, a rapporté après ses consultations avec M. Mikati l'avoir exhorté à ce "que le Liban cesse sa coopération avec le tribunal".Face aux difficultés qu'il rencontre pour fédérer toutes les composantes politiques libanaises, Najib Mikati, à qui la Constitution n'impose aucun délai, a indiqué qu'il prendra son temps pour former son équipe gouvernementale. Il pourrait former un cabinet de techniciens maintenant que le camp de Saad Hariri rejette son appel à l'union. M. Mikati devait rencontrer jeudi d'autres représentants de blocs parlementaires avant d'achever ses consultations, vendredi, et d'en informer le président Michel Sleimane. De son côté, la Syrie a appelé les dirigeants politiques libanais à rejoindre ce qu'il appelle le gouvernement d'"union" que compte former Mikati.


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