Des scientifiques américains affirment pouvoir détecter un des signes annonciateurs de la maladie d'Alzheimer des dizaines d'années avant les premières pertes de mémoires, en observant le cerveau grâce à l'imagerie cérébrale. D'après leurs expériences, une telle image peut illuminer les plaques amyloïdes, impliquées dans la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, la seule façon de diagnostiquer de manière sûre la maladie est par autopsie, explique CBS : si un patient qui avait des problèmes de mémoire meurt, les médecins voient la présence de ces plaques dans son cerveau. Mais avec cette technique d'imagerie, les plaques pourraient être détectées chez des personnes vivantes. On injecte un pigment radioactif dans le bras d'un patient, qui voyage jusqu'au cerveau où il s'attache aux plaques, ainsi révélées lors du scan. Dans l'étude, publiée par le Journal of the American Medical Association, l'image a été capable de prévoir correctement le niveau d'amyloïde dans le cerveau. Plus celui-ci est élevé, plus les chances pour le patient d'avoir la maladie d'Alzheimer sont grandes. Problème: si tous les patients qui ont Alzheimer ont bien une accumulation de plaques amyloïdes, tous les gens avec des plaques amyloïdes dans le cerveau n'ont pas –ni ne développeront– pour autant la maladie (environ 30% d'entre eux n'auront jamais de problèmes de mémoire). Ce test pourrait cependant au moins servir à écarter la présence de la maladie d'Alzheimer chez les gens qui ont des troubles de la mémoire. Ces troubles ne sont pas causés uniquement par Alzheimer: on peut perdre la mémoire à cause de la dépression, de problèmes psychiatriques, vasculaires ou thyroïdaux, et à cause de la vieillesse... Mais un test qui écarterait Alzheimer pourrait notamment aider les médecins à mieux gérer les traitements de leurs patients. Et, potentiellement, aider à trouver de meilleurs traitements contre Alzheimer, qui joueraient sur le taux d'amyloïdes Si l'élément chimique qui illumine les plaques amyloïdes est approuvé par l'administration américaine en charge des médicaments, et si le coût d'un tel test n'est pas trop élevé, il pourrait un jour faire partie de notre routine médicale, affirme le directeur de la Chaire dédiée à la recherche sur Alzheimer à l'hôpital Mount Sinai de New York: «On pourrait bien voir le test d'imagerie pour l'amyloïde rejoindre la colonoscopie, la mammographie, et les autres tests de contrôle, et découvrir que les interventions anti-amyloïdes sont les plus efficaces dans les stades pré-symptomatiques de la maladie d'Alzheimer.» Des scientifiques américains affirment pouvoir détecter un des signes annonciateurs de la maladie d'Alzheimer des dizaines d'années avant les premières pertes de mémoires, en observant le cerveau grâce à l'imagerie cérébrale. D'après leurs expériences, une telle image peut illuminer les plaques amyloïdes, impliquées dans la maladie d'Alzheimer. Pour l'instant, la seule façon de diagnostiquer de manière sûre la maladie est par autopsie, explique CBS : si un patient qui avait des problèmes de mémoire meurt, les médecins voient la présence de ces plaques dans son cerveau. Mais avec cette technique d'imagerie, les plaques pourraient être détectées chez des personnes vivantes. On injecte un pigment radioactif dans le bras d'un patient, qui voyage jusqu'au cerveau où il s'attache aux plaques, ainsi révélées lors du scan. Dans l'étude, publiée par le Journal of the American Medical Association, l'image a été capable de prévoir correctement le niveau d'amyloïde dans le cerveau. Plus celui-ci est élevé, plus les chances pour le patient d'avoir la maladie d'Alzheimer sont grandes. Problème: si tous les patients qui ont Alzheimer ont bien une accumulation de plaques amyloïdes, tous les gens avec des plaques amyloïdes dans le cerveau n'ont pas –ni ne développeront– pour autant la maladie (environ 30% d'entre eux n'auront jamais de problèmes de mémoire). Ce test pourrait cependant au moins servir à écarter la présence de la maladie d'Alzheimer chez les gens qui ont des troubles de la mémoire. Ces troubles ne sont pas causés uniquement par Alzheimer: on peut perdre la mémoire à cause de la dépression, de problèmes psychiatriques, vasculaires ou thyroïdaux, et à cause de la vieillesse... Mais un test qui écarterait Alzheimer pourrait notamment aider les médecins à mieux gérer les traitements de leurs patients. Et, potentiellement, aider à trouver de meilleurs traitements contre Alzheimer, qui joueraient sur le taux d'amyloïdes Si l'élément chimique qui illumine les plaques amyloïdes est approuvé par l'administration américaine en charge des médicaments, et si le coût d'un tel test n'est pas trop élevé, il pourrait un jour faire partie de notre routine médicale, affirme le directeur de la Chaire dédiée à la recherche sur Alzheimer à l'hôpital Mount Sinai de New York: «On pourrait bien voir le test d'imagerie pour l'amyloïde rejoindre la colonoscopie, la mammographie, et les autres tests de contrôle, et découvrir que les interventions anti-amyloïdes sont les plus efficaces dans les stades pré-symptomatiques de la maladie d'Alzheimer.»